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4,1

sur 977 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quelle performance littéraire ! Ecrire autant s'en se mélanger les pinceaux. La vie d'Archibald Ferguson, héros principal, sera changée en fonction de son père. S'il était mort ? S'il divorce ? Si ses parents restent ensemble ? Il y est question de l'Amérique, et plus particulièrement New York, des amours d'adolescents, des études, du sport, de la famille et bien sûr de la littérature.
Quatre personnages identiques mais différents portant tous le même nom.
Page 1012 : Identiques mais différents, ce qui voulait dire quatre garçons ayant les mêmes parents, le même patrimoine génétique, mais chacun vivant dans une maison différente, dans une ville différente, avec sa propre panoplie de circonstances.
Je suis heureuse de l'avoir lu malgré ce pavé trop long et pas toujours facile à lire à cause de son encombrement.
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J'ai souhaité découvrir cet ovni littéraire grâce au challenge Multi défis 2022 dont un item mentionnait 4321 de Paul Auster avec une liste de tous les livres mentionnés dedans. En lisant les nombreuses critiques élogieuses et cet immense liste de livres mentionnés dans ce roman, j'ai voulu d'abord le lire pour m'en faire une idée.

Un très long roman de plus de 1200 pages (il faut un peu de courage et beaucoup de curiosité), très intéressant sur le fond, son idée de base où on voit différentes façons de vivre du personnage selon des événements différents dans sa vie. Ce qui répond un peu à la question universelle : comment aurait été ma vie si... , si... ? Nous suivons donc le même personnage à travers différentes vies possibles car à chaque chapitre, un élément change.

J'ai bien aimé cette intrigue. Cependant, si j'ai été happée aux premières pages, mon élan a fini par s'épuiser, je me suis lassée. J'ai trouvé de nombreuses pages ennuyeuses à mon goût. J'ai eu souvent envie de connaître la suite, d'avoir plus d'aventures, de retrouver un intérêt, une intrigue ou des pages croustillantes. La routine de vie du personnage a fini par me lasser. Je savais à quoi m'attendre, j'avais compris le but du roman et j'ai fini par le trouver trop long.

Dommage. Je reconnais une écriture savante et la culture variée de l'auteur, j'ai aimé son idée de base, mais c'était juste trop long pour moi, le même roman abrégé m'aurait davantage plu.

PS : j'ai beaucoup aimé, du coup, les petits appartés et les fantaisies qui coupaient la narration du roman : la petite histoire sur les chaussures de Ferguson, les lettres avec sa petite amie...
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Voilà bien longtemps que je ne m'étais pas "attaquée" à un livre aussi long. Mon seul regret: ne pas avoir attendu d'être en vacances pour pouvoir le lire plus vite! Car quand on a peu de temps, ça n'en finit pas, et finalement la lecture perd un peu de son charme et de son essence...

L'histoire commence par les origines de Ferguson, son anamnèse en quelque sorte. J'ai trouvé ce passage très intéressant. Puis on voit le petit garçon grandir, découvrir la vie, ses premières amours, ses choix politiques, sa famille qui se déchire (ou pas). Et ce sont 4 récits différents, 4 choix de vie.
Une lecture extrêmement originale, avec ce personnage qui vit plusieurs vies finalement. Il est attachant, comme le sont les autres personnages qu'il croise, et on a presque l'impression d'un livre dont on est le héros: que se passe-t-il s'il ne fait pas ceci ou s'il fait cela. La vie quotidienne de Ferguson est étroitement mêlée à celle des Etats-Unis, des violences raciales, des combats du peuple. Cela donne de la couleur au texte.
Comme d'habitude avec Paul Auster, c'est remarquablement bien écrit, avec ses longues longues phrases qui donnent à ce roman ce rythme si particulier et si enlevé.
En fin de compte, il me laisse à la fin un sentiment assez mitigé: sans doute trop long pour moi, et trop lourd aussi (physiquement s'entend!), mais une belle lecture.
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Ce n'est pas le même auteur que Moon Palace, le Leviathan et les autres. Ce n'est pas possible ! C'est mauvais ! Je me suis ennuyé .....
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je lis très rarement de si gros livre
j ai été très tentée pour mes vacances de lire ce pavé de 1013 pages
je suis un peu déçue peut e^tre n'étais je pas prête à lire cet ouvrage
Je me suis perdue chronologiquement
J'attendais plus au niveau de l histoire des Etas Unis les évènements sont brievements évoqués et je me suis lassée des scènes érotiques qui n'apportent rien au récit
je suis quand me^me tentée de lire un autre ouvrage de cet auteur pour quoi pas trilogie new yorkaise dans quelques temps
j ai quand même été jusqu'à la fin mais je n ai pas trouvé ce récit palpitant.
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Phénomène littéraire de ce début d'année, je me suis laissé tenter par ce livre. le nombre de pages n'a aucunement freiné mon enthousiasme.
J'avoue que j'ai était séduite par la "mise en scène" de ce livre.
Qui ne s'est jamais demandé quelle aurait était sa vie si ceci, si cela...........Grand mystère.
Grâce à Paul Auster, Ferguson à eu le droit à plusieurs versions de sa vie. Au début, j'ai suivi avec plaisir ces différentes "versions" de vies mais petit à petit, j'ai fait un méli-mélo, j'ai tout mélangé. Au début ça m'a amusé car j'avais l'impression qu'à mon tour je crée une nouvelle vie pour Ferguson.

Et petit à petit, certains chapitres m'ont paru longs et sans intérêt : Ferguson avait la chance d'avoir plusieurs vies mais elles devenaient, à mes yeux, ennuyeuses.
Résultat, j'ai un soir j'ai refermé mon livre et je ne l'ai plus ouvert.






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J'ai lu quelque part que "4 3 2 1" était LE grand roman de Paul Auster, assertion sans rapport avec son nombre de pages et que je crois comprendre. Pour avoir lu une dizaine de titres de l'auteur, je sais sa fascination pour le hasard, pour la manière dont les circonstances influent sur le cours des vies et sur le comportement des individus.

Or, "4 3 2 1" est le roman du jeu des "et si ?"

Une introduction nous présente Reznikov, l'aïeul qui a le premier mis le pied sur le sol américain, fuyant à l'aube du XXème siècle la pauvreté de sa lointaine Pologne. Suite à un malentendu (et au manque de maitrise de la langue anglaise de Reznikov, à qui l'on avait conseillé d'adopter le nom de Rockfeller), les services de l'immigration américaine le rebaptisent Ichabod Ferguson. C'est à l'un des petit-fils de ce personnage qui disparait rapidement après avoir eu trois garçons avec une épouse hargneuse et à moitié folle, que s'intéresse le roman. Archie Ferguson est le fils de Stanley, dernier des rejetons de Reznikov et Fanny. Né en 1947, nous le suivons jusqu'à l'âge de 23 ans, ou plutôt nous les suivons, car là est la particularité de ce roman, qui décline alternativement quatre destins possibles pour son héros.

Là où Auster est subtil, c'est qu'il n'imagine pas pour Archie des vies diamétralement opposées. Il a chaque fois la même ascendance -mêmes parents et même famille-, nait au même endroit, et chacune de ses « versions » côtoie dans l'ensemble les mêmes personnes. Seulement, de subtiles variations dans le cours de son existence vont orienter ses choix, le placer dans des contextes familiaux légèrement différents. Suite à un drame commun (l'incendie du magasin d'électro-ménager dont son père est propriétaire), ses parents seront riches ou tireront le diable par la queue, finiront ou pas par divorcer, son père se brouillera plus ou moins violemment avec ses frères... Après avoir vécu sa petite enfance à Newark, Archie habitera dans le New Jersey ou à New York. Une même jeune fille sera tantôt son amante, tantôt sa demi-soeur, et cetera et cetera. Certaines caractéristiques de la personnalité même de Ferguson sont constantes : c'est un grand sportif, et un amoureux de la littérature et du cinéma, auxquels il viendra par différentes influences.

L'enfance et la jeunesse sont au coeur du roman, l'auteur démontrant qu'elles sont le creuset de l'adulte que l'on devient, soumis à la survenance de l'inattendu : pertes, deuils, accidents, séparations, modèlent non pas votre personnalité profonde mais vos émotions, votre état esprit, vos manières d'être au monde. Archie est un adolescent hanté de questionnements plus ou moins violents, tantôt un garçon perturbé qui s'attire des problèmes, ne sait qui il est, doute de ses orientations sexuelles, tantôt un fils en colère contre un père avec lequel il entretient une relation conflictuelle, un révolté que l'iniquité de la société américaine enrage…

A travers son héros, Paul Auster dresse aussi le portrait d'une génération parvenue à l'aube de l'âge adulte au moment de la guerre du Vietnam et des mouvements pour les droits civiques. Une génération qui tranche avec celle qui la précède, ne serait-ce que de deux ou trois ans, qui continue d'adhérer aux leçons apprises dans les années 50, alors que Ferguson et ses amis, plus en phase avec les réalités du présent, ont compris qu'ils vivaient dans un monde irrationnel, un pays qui assassine ses présidents, légifère contre ses citoyens et envoie sa jeunesse se faire tuer dans guerres absurdes.

L'exercice est mené avec une extrême minutie, l'auteur prend le temps de développer la psychologie de chacune de ses versions, et c'est là, qu'en effet, le bât blesse… comme les quatre Ferguson sont dans l'ensemble entourés des mêmes personnes et suivent, dans leurs grandes lignes, des chemins de vie similaires, il est d'une part difficile de s'y retrouver entre les différentes versions du personnage (j'ai dû prendre des notes tout au long de ma lecture pour me souvenir de qui était Archie 1, 2, 3 ou 4), et le récit finit d'autre part par souffrir de redondances.

Ce qui fait que même si je trouve l'idée de Paul Auster intéressante et audacieuse, son roman m'a paru bien long...
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Ca y est, j'ai fini. Comme cette lecture a été dure pour moi. je m'y suis repris à plusieurs fois. J'ai tout d'abord essayer de me laisser porter par les chapitres mais ça ne me correspond pas. Je voulais me souvenir du quel Archie il s'agissait, j'ai donc tout repris (les chapitres 1.... et 2....) pour noter les principaux événements. Je pensais qu'il y avait un lien entre ce qui arrivait dans son enfance et ce qui se produisait par la suite. Finalement, ce n'était peut-être pas comme cela qu'il fallait l'aborder. J'ai eu du mal à me laisser bercer par l'histoire en fait, toujours à essayer de savoir dans laquelle des barques j'étais. Par ailleurs, je vois à quel point nous avons des lacunes sur l'histoire américaine, beaucoup d'allusions n'ont pas eu d'effet sur ma mémoire collective. En résumé, un livre que je voulais à tout prix lire, mais qui m'a été bien plus difficile que prévu et qui méritera d'être relu plus calmement pour en saisir tous les aspects.
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Ferguson est le petit-fils d'un immigrant juif russe ayant délaissé Minsk sans le sou, à l'aube du XX° siècle, pour joindre New York via Ellis Island et refaire sa vie.
Par le biais d'un découpage étonnant en quatre biographies possibles, 4 3 2 1 raconte, en parallèle, quatre versions alternatives de la vie de Ferguson dans une Amérique à la sortie de la deuxième guerre mondiale. En filigrane, on vivra tout ce qui a secoué les States à cette époque: les tensions raciales, la guerre froide, l'avènement et la mort de Kennedy, Woodstock, le Vietnam...
Malheureusement, j'ai trouvé tout ceci un peu vain. On se retrouve avec une brique de 1200 pages racontant, certes, des destins différents, mais l'intérêt de cette construction étrange m'a échappé tout au long du roman.
Au final, les 4 copies de Ferguson sont des ados principalement intéressés par le sexe, la littérature et l'actualité de l'époque.
L'exercice, pourtant, me semblait intéressant et me plaisait beaucoup avant d'entamer cette montagne, mais j'espérais nettement plus d'interactions entre les parcours, plus d'originalité et de créativité.
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Ennui et lassitude, abandon au tiers.
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