Pour lire un livre, il faut s'impliquer activement dans ce que disent les mots. Il faut travailler, employer son imagination. Et dès lors que l'imagination est bien éveillée, on entre dans l'univers du livre comme dans celui de sa propre vie. On sent les choses, on les touche, on a des pensées et des intuitions complexes, on se trouve dans un monde à trois dimensions.
A l’instant où j’allais lui demander s’il m’avait mené en bateau, je me rendis compte qu’il ne me le dirait jamais. Il avait réussi à me faire croire à son histoire, et rien d’autre ne comptait. Du moment qu’une personne y croit, il n’existe pas d’histoire qui ne puisse être vraie.
- "Je suis particulièrement attiré par les réalisateurs qui privilégient le récit par rapport à la technique, qui prennent le temps de laisser leurs personnages se révéler sous nos yeux, d'exister comme des êtres humains à part entière.
- Qui mettriez-vous dans cette catégorie ?
- Renoir, d'abord. Et puis, Ozu, Bresson... Satyajit Ray... toute une série, en fin de compte. Ces réalisateurs ne vous bombardent pas d'images, ils ne sont pas épris de l'image pour l'image. Ils racontent leurs histoires avec autant de soin et de patience que les plus grands romanciers."
(Entretien de Paul Auster avec Annette Insdorf)
Du moment qu'une personne y croit, il n'existe pas d'histoire qui ne puisse être vraie.
Il ne faut jamais s’accuser publiquement d’un pet. Telle est la loi non écrite, la règle impérieuse de l’étiquette américaine. Les pets ne sont le fait de personne et ne viennent de nulle part ; émanations anonymes, ils appartiennent au groupe dans son ensemble et même lorsque chacun des occupants de la pièce saurait désigner le coupable, la seule attitude sensée est la dénégation.
ça a fait long feu,mon chou.Ainsi va la vie.Mais on a eu de bons moments,non?Tout n'était pas si mal?
AUGGIE Un ou deux bons moments,je te l'accorde.une ou deux secondes arrachées aux griffes de l'ternité.
Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir des livres.
La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d’un auteur.