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EAN : 9782811238049
480 pages
Milady (14/08/2019)
  Existe en édition audio
3.62/5   92 notes
Résumé :
L’espoir fait vivre, mais il rend fou.

Stella Widstrand est une femme comblée, elle a un mari et un fils qu’elle aime plus que tout au monde. La petite vie tranquille de cette psychothérapeute vole en éclats le jour où elle reçoit une jeune patiente, nommée Isabelle. Elle est convaincue qu’Isabelle n’est autre que sa fille, Alice. Ce bébé qui a disparu dans des circonstances tragiques, lors de vacances en famille à la mer. Tout laisse à penser qu’Alic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Lorsque j'ai vu « Rien qu'à moi » dans le catalogue des éditions Milady, j'avoue avoir été intriguée par le résumé ainsi que par le texte sur la couverture « Deux mères éperdues. Une fille disparue. Qui est vraiment sa mère ? ». Je sentais que cette histoire allait être pleine d'émotions, de suspense et de questionnements… Hélas, ces attentes ne sont arrivées que sur les cent dernières pages… Les trois cent soixante autres sont malheureusement beaucoup trop lentes, voire répétitives, ce qui a fait que je me suis ennuyée durant ma lecture… C'est vraiment dommage, car ce thriller psychologique avait un synopsis intéressant et des protagonistes troubles qui semaient le doute dans la tête du lecteur… Pour moi, il y a clairement un problème de rythme… Que l'auteure prenne le temps de planter son décor et de présenter ses personnages grâce à une triple narration (les deux mères et la prétendue fille disparue) ne m'a pas dérangée. Bien au contraire, j'ai ainsi pu découvrir progressivement la personnalité de chacune de ces femmes, leurs craintes, leurs ressentis face aux événements et leurs secrets les plus enfouis… Toutefois, cela va être le calme plat pendant très longtemps ! Il n'y a pas d'action, ni de pistes importantes ou de tension. le scénario est très linéaire, si bien que j'ai parfois eu la sensation de tourner en rond jusqu'à plus de la moitié du roman… En revanche, le dernier quart est terriblement addictif ! Je n'arrivais plus à m'arrêter et n'ai obtenu satisfaction qu'en le lisant d'une traite !

L'ouvrage a néanmoins plusieurs atouts, notamment avec Stella et Kerstin, les deux génitrices qui prétendent qu'Isabelle/Alice est leur fille. Elisabeth Norebäck a réussi à me balader et à me faire douter de chacune d'elle, car leur comportement va se révéler étrange dans plusieurs passages. Kerstin est par exemple présentée comme une mère sur-protectrice, voire envahissante. Voyant sa fille changer et avoir des réactions inahbituelles, elle va tout faire pour que cette dernière arrête la thérapie ou lui faire réaliser que les questions qu'on lui pose sont bien trop personnelles et intrusives !… D'autant plus que la psychologue va jusqu'à prendre Isabelle/Alice en filature durant son temps libre et qu'elle a une plainte pour harcèlement déposée par l'une de ses patientes ! Kerstin ne voit donc pas du bon oeil cette mystérieuse Stella. Celle-ci va effectivement devenir de plus en plus paranoïaque, anxieuse, à vif et déterminée à retrouver sa fille quoi qu'il lui en coûte… Elle n'hésitera donc pas à mentir à son mari, à douter de son entourage ou de tout plaquer pour mener l'enquête ! On assiste à sa démence progressive et de plus en plus importante, si bien que l'on se demande si son intuition première est vraie ou si c'est la folie qui la déboussole totalement ! Tirer le vrai du faux est donc ardu, ce qui m'a beaucoup plu ! Même si j'avais deviné le dénouement assez rapidement, l'auteure a tout de même su provoquer mon trouble durant cette lecture…

Le reste des protagonistes m'a malheureusement laissé un sentiment mitigé. Henrick, le mari de Stella, est assez mystérieux. J'aurais souhaité en savoir plus sur lui, car j'ai eu l'impression qu'il était aussi lisse que le premier mari de la psychothérapeute… Il aurait été préférable d'en savoir davantage sur lui, au moins en fin d'ouvrage. Isabelle/Alice a commencé par m'intriguer, puis elle n'a pas spécialement évolué… de plus, j'ai trouvé les passages avec son petit-ami longs et peu utiles… Il n'y a que ses derniers mots qui m'ont paru intéressants, car ils ont démontré une force de caractère qu'il n'y avait pas forcément dans le reste du livre… Quant aux personnages secondaires, ils sont vite oubliés, ce qui est plutôt dommage.

« Rien qu'à moi » est un thriller psychologique avec de bonnes idées, un dernier tiers haletant ainsi que des narratrices troublantes toutefois, il souffre de plusieurs défauts comme son rythme longuement trop paisible et des personnages secondaires pas assez étoffés. Je suis assez déçue, car je suis certaine que cela m'aurait plu davantage avec une centaine de pages en moins ou un peu plus de suspense… Merci quand même aux éditions Milady pour la découverte !
Lien : https://lespagesquitournent...
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☆ Un roman que j'ai adoré lire! J'ai passait un excellent moment dans les pages de ce livre. Et en plus avec cette couverture splendide comment ne pas aimer!😊
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☆ Je ne vais pas vous faire de résumé, tout est dit sur la couverture du livre.

Ça a était une bonne lecture! Une plume vraiment très belle, intéressante, une psychologie des personnages bien travailler. On suit trois femmes dans ce roman, on alterne les chapitres avec les points de vue, ce qui nous permet d'avoir une vue globale de ce qui se passe.

Je me suis beaucoup attaché à notre héroïne principale, Stella, cette femme psychiatre, qui voie ça vie basculé. Avec son mari et son fils qui l'entoure et son très présent dans l'histoire, ils sont très touchant, une famille normale et belle, agréable à suivre. Et qui montre un amour surdimensionné, c'est beau.

J'ai était emporter dans l'histoire malgré, le fait que ce soit un peu facile, simple à comprendre. C'est dommage, j'était pas déçu de l'histoire mais un peu énervé que se soit si évident quand même. Parce que c'est un très bon roman à part ce point.
Bien sûr ce n'est que mon avis, peut être que pour vous votre lecture ne se passera pas comme la mienne.

Un bon roman, gérable à lire, entraînant, avec une plume vraiment splendide.
J'ai aimer cette lecture, j'aurais juste aimé un peu plus de suspence.

Ce livre aborde un sujet difficile, perdre un enfant ... Attention si vous pouvez y être trop sensible, ne vous lancez pas peut être!..

Je vous le conseil sincèrement.

Les romans suspence comme ça je suis en train de tomber accro de ce genre d'histoire je crois!🤭😂
🍃
☆ Il vous tente ? Vous lavez lu ?
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☆ Bonne journée et bonne lecture ♡
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C'est en découvrant le résumé que je me suis intéressée à « Rien qu'à moi » le livre d'Elisabeth Norebäck. J'ai très rapidement eu envie de savoir ce qui se cachait sous la disparition de la petite Alice et de comprendre comment une mère pouvait vivre sans sa fille et se reconstruire malgré tout année après année.

Dès les premiers instants, j'ai été captivée par la personnalité de ces femmes, par leurs vulnérabilités et leurs peurs les plus profondes. L'évolution de leur relation est intéressante et apporte bon nombre de questions auxquelles on a envie de répondre. Jouent-elles un rôle ? Que s'est-il vraiment passé ce jour-là ? Qui est responsable de cette disparition inquiétante ? Des mystères que j'ai rapidement résolus à mon grand désarroi, moi qui aime tant me creuser les méninges sur ce genre de livre.

Car oui si je reconnais que le fond est bon et que j'ai aimé la spirale dans laquelle sont prise les personnages, il n'en reste pas moins que j'ai très vite cerné le problème et ai compris ce qui se tramait réellement. Au milieu du chagrin, de la rage, de la culpabilité, des angoisses et des incertitudes, je trouve que l'autrice dévoile trop facilement son jeu et la lecture perd de ce fait de sa saveur.

Bien sûr, le développement de l'histoire et la psychologie des protagonistes sont prenants, mais j'avoue être restée sur ma faim en ce qui concerne la résolution de cette enquête et la finalité de ce roman. J'aurais aimé plus de piquant, un poil de peps dans la narration et surtout beaucoup moins de longueurs. Moi qui ne suis pas une adepte des récits « ikea » j'ai eu l'impression à certains moments de me balader dans la grande enseigne ou d'avoir réservé dans une agence de voyages tant les descriptions sont minutieuses. Je n'ai rien contre la Suède bien au contraire, mais le paysage et l'architecture n'étaient pas au centre de ce texte.

Je ne peux donc pas dire être séduite par cet ouvrage. J'ai apprécié la détermination des uns et la folie des autres, les émotions mises en avant et le vécu des protagonistes, mais je regrette profondément la facilité avec laquelle les pièces du puzzle se mettent en place. Toutefois, si vous aimez les intrigues familiales, n'hésitez pas à vous lancer, car vous pourriez passer quelques heures émouvantes en compagnie de ces femmes qui refusent de tout perdre.
Lien : http://www.virtuellementvotr..
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Rien qu'à moi débute sur la rencontre de deux femmes: Stella psychothérapeute, et Isabelle une jeune patiente. Stella est persuadée qu'Isabelle est en fait Alice la fille qu'elle a eue et qui a disparu 21 ans auparavant, alors qu'elle était encore un bébé. Dès lors Stella s'enfonce dans un délire qui lui fait mal interpréter les propos d'Isabelle, mais aussi ceux de la mère d'Isabelle, Kerstin. Stella délaisse son travail pour mieux connaître Isabelle et sa famille. Et tombe de plus en plus bas, jusqu'à devenir ‘une épave émotionnelle'. le récit se concentre sur ces trois personnages: Stella, Isabelle et Kerstin par une alternance de chapitres qui leurs sont consacrés. Ce procédé littéraire un peu lassant, surtout appliqué de façon systématique sur les 99 chapitres et les 460 pages, m'a donné le sentiment d'être enfermé dans un cadre étouffant.


Par ailleurs, j'ai eu du mal à rentrer dans le roman pour une raison très simple. le ressort de l'intrigue est de savoir si Isabelle est bien la fille de Kertsin, comme le récit de l'accouchement de Kerstin le laisse entendre, ou si c'est la fille disparue de Stella, comme son oreille d'elfe le laisse supposer. Mais au 21ème siècle n'importe qui dans la situation de Stella, aurait cherché à obtenir des échantillons de cellule de sa supposée fille, pour faire faire un test de maternité. Bien sûr, ce n'est pas la solution retenue par l'auteure, car il n'y aurait plus de roman. Alors acceptons le choix de l'auteure. Mais il n'empêche que l'action se traîne et que le livre tombe souvent des mains.


Heureusement, à partir du chapitre 73, la description d'états d'âme cède la place à l'action. Les protagonistes prennent vie, leur véritable personnalité se révèle. Stella reprend le contrôle d'elle même. Les rebondissements succèdent aux rebondissements. La police fait une timide apparition. L'intérêt revient. Enfin de l'émotion à la fin, qui était cependant trop prévisible.
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Après avoir enchainé les romances, j'avais envie de quelque chose de différent. Et j'ai jeté mon dévolu sur ce roman qui semblait prometteur. Verdict ? J'ai beaucoup aimé.

Ce livre est un roman chorale qui donne la parole majoritairement à Stella et Isabelle. Stella a perdu sa fille il y a de nombreuses années, Isabelle apprend, à la mort de son père qu'il l'avait adoptée. Elle commence donc une thérapie avec Stella. Stella est persuadée qu'Isabelle est sa fille.

Illusions ou réalité ? le moins que l'on puisse dire c'est que ce roman frôle avec les limites de la folie. Stella est elle seine d'esprit ou en plein trouble psychotique ? Il est difficile pour nous lecteurs de se faire un avis tranché sur la question. Bien sûr, j'avais ma petite idée mais avais-je tous les éléments en main pour tout comprendre ? Est ce que l'auteure n'essayait pas de me manipuler et de me mener sur de fausses pistes ? Plus les pages défilent plus on la voit s'enfoncer dans la paranoïa et la folie. On suit impuissants sa descente aux enfers, son isolement progressif.

Nous suivons aussi Isabelle, difficile à cerner. Pourquoi s'est elle tournée vers Stella ? Cherche t'elle à la déstabiliser ? C'est une jeune fille assez solitaire, qui a du mal à se lier aux autres. Quel secret cache t'elle ? Sa mère a t'elle raison de s'inquiéter ainsi ?

Vous l'aurez compris, on est assailli de questions tout au long de notre lecture. Pourtant, même si le suspense est omniprésent, on ne peut pas dire que ce roman soit vraiment surprenant. Au fil des pages, j'ai fini par entrevoir très clairement la réalité ainsi que les tenants et les aboutissants de cette intrigue, finalement pas si originale que cela. Pourtant, je ne dirai pas que je suis déçue. J'ai passé un agréable moment et ai savouré chaque page. Ce livre se laisse lire très facilement.

J'ai particulièrement aimé l'ambiance nordique et la psychologie des personnages bien travaillée. Parce que même si le mystère n'est pas si épais que cela, on ne peut enlever à ce roman que c'est un très bon roman psychologique. Les personnages et leurs états d'âmes sont exploités en profondeur et nous font oublier les quelques longueurs.

Malheureusement, j'ai trouvé le dénouement trop brutal et trop précipité. J'avais encore quelques questions et certaines incohérences m'ont quelque peu gênée. Qu'on se le dise, ce n'est encore une fois pas le thriller de l'année, mais j'ai personnellement passé un très agréable moment.

Un thriller psychologique prenant qui joue avec les frontières de la folie.
Lien : https://monjardinlitteraire...
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
De nos jours, les gamins sont gâtés, tout est simple pour eux. Leurs opinions, en revanche, sont inflexibles, incontestables, mais non fondées sur l’expérience. Ils se prétendent tolérants et ouverts d’esprit ; pourtant, dès qu’on est en désaccord avec eux, on devient le méchant. Ils se sentent insultés, harcelés. Aujourd’hui, les gosses accusent leurs parents de tous les maux, ils se croient autorisés à les juger et à les condamner.
Grandissez, leur dis-je. Arrêtez de geindre. Vous ne savez rien de la vraie souffrance.
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- Qu'est-ce que le deuil ? demandé-je. Qu'est-ce que le manque de quelqu'un ? Quand une personne vous est enlevée, elle emporte un morceau de vous avec elle. Un morceau qui ne peut jamais être remplacé par quoi que ce soit. Le deuil reste là pour toujours. Et ça fait mal. Ça saigne, c'est douloureux. Ça devient une croûte qui gratte, puis qui tombe. Et ça saigne de nouveau. Un jour, ça devient une cicatrice. La blessure guérit, mais la cicatrice reste.
Tout le monde a les yeux rivés sur moi. Le silence est oppressant.
- Au bout de quelques années, la tristesse et la perte vous ont changé, poursuis-je. Elles sont devenues une partie extériorisée de vous. Elles participent à la construction du reste de votre vie. Pas un jour ne s'écoule sans que le chagrin soit présent. On n'oublie jamais. Ca fait partie intégrante de vous, de qui vous êtes.
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Alice.
Son vrai prénom.
Il ne signifie rien pour Isabelle. Elle ne sais pas qui je suis. Je pourrais bien être n'importe qui à ses yeux. Je suis une étrangère.
Elle ne m'a pas recherchée. Elle ne m'a pas pistée. Elle n'a pas pensé à moi. Elle ne m'a pas attendue, espérée. Je ne lui manque pas. Elle ignore que je l'ai sentie grandir en moi. Qu'elle est ma fille et que je l'ai portée pendant neuf mois. Que j'ai passé une nuit interminable à endurer pour elle les pires douleurs de ma vie. Elle ne sait pas que je l'ai nourrie à mon sein, que j'ai regardé au fond de ses yeux, qu'elle a dormi dans mes bras. Pour ma propre enfant, je n'existe pas.
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Mon mari est fidèle à lui-même, mon fils aussi. Notre belle maison n’a pas changé. Et pourtant, tout me paraît étranger. Comme si je m’étais transformée en quelqu’un d’autre. Comme si j’étais une étrangère dans ma propre vie.
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Peut-on haïr sa propre mère ? C'est atroce d'éprouver un sentiment pareil. Je voulais parler de ça, la dernière fois, mais je n'ai pas osé. Je voulais aborder le sujet dès mon premier rendez-vous avec Stella, mais je n'ai pas pu. C'est comme porter un animal sauvage à l'intérieur de soi. Qu'arriverait-il si je le libérais ? Me dévorerait-il ? Ou bien me dévore-t-il déjà de l'intérieur ?
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