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4,06

sur 1005 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
"D'acier" sublime l'amitié et autopsie impitoyablement les rêves d'évasion de deux jeunes adolescentes coincées dans une petite ville industrielle sinistrée de Toscane. Entre patriarcat, maltraitance et entrée dans l'âge adulte, Sylvia Avallone dresse un portrait beau, intense et à la fois douloureux de deux âmes soeurs.

D'une sensualité débordante qui transpire à chaque page, "D'acier" se nourrit d'un point de vue féminin à la limite de la caricature. Et c'est ici que l'auteur m'a malheureusement perdu après cinquante magnifiques premières page aériennes qui auguraient de belles choses.

Sylvia Avallone livre un récit binaire où aucun homme ne peut rattraper l'autre et où chacun d'eux révèle un bourreau en puissance.

Vision tranchée, désespérée et au relent pornographique, "D'acier" m'a laissé le goût d'un roman indigeste révélant néanmoins une auteur de vingt-cing ans qui a su donner une véritable épaisseur à ses personnages (féminins).

Et l'envie de dire à ceux-ci que dans chaque ville de plus d'un habitant, vit toujours un poète et une belle âme quelque part. Mais c'est ma part de féminité qui s'exprime ici bien sur...
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J'ai vraiment du mal à exprimer mon ressenti par rapport à ce roman.qui m'a à la fois subjuguée et déstabilisée dès les premières scènes.
La convoitise du père qui observe à la jumelle les formes de sa fille adolescente, l'exhibition des 2 amies sous les fenêtres des voisins concupiscents, la brutalité sournoise et permanente dans les relations des uns avec les autres, la violence dans la description de l'aciérie et du travail des ouvriers, autant de scènes décrites de façon crue et souvent hypersexualisée.
Comment une aussi jeune écrivaine a t'elle pu traduire aussi puissamment toute cette ambiance sordide, étouffante, suffocante d'une petite ville pauvre d' italie adossée à son unique activité , la sidérurgie, sous l'ère berlusconienne ?!
Je suis épatée par l'écriture luxuriante de Sylvia Avallone mais je n'ai pas été à l'aise dans la lecture
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Francesca et Anna vivent dans une cité défavorisée mais elles sont très très jolies et très jeunes ( 14 ans ) je n'arrivais pas à commencer le livre car je me méfie toujours des critiques trop positives et puis je l'ai ouvert et j'ai été enchantée .... Je ne sais pas expliquer pourquoi mais à peu près au milieu du livre , j'ai décroché , je sentais qu'il n'y aurait plus de surprises , que les personnages étaient trop peu nuancés , bref j'ai eu du mal de finir ce livre .
Mais la plus grosse déception est la fin du livre qui paraît rajoutée au dernier moment comme si l'auteur avait hésité sur la fin à prendre et avait pris sa décision au hasard .
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Des barres d'immeubles ouvriers, des cours qui sentent la pisse, les aciéries, des plages où se déversent les égouts, un port de pêche…..
Les femmes sont harassées, les vieillards sont lubriques, les jeunes travaillent à l'usine et se droguent, les pères sont possessifs et accusent leurs femmes des transformations de leurs filles.
Et dans cet univers dur et sans pitié, deux adolescentes inséparables, Francesca et Anna, découvrent les premiers émois et s'ouvrent à leur destin.
C'est bien écrit, tout est répétitif, comme sont répétitives les journées à l'usine, les soirées désoeuvrées.
Je ne sais pas si c'est autobiographique, mais ça sent le vécu. C'est trop précis et réaliste pour n'être que de la fiction.et ça angoisse et dérange ; ça ne laisse pas indifférent.
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Une nouvelle déception que la lecture de ce livre. Pourtant j'aime le genre noir et social. Mais là, certains éléments ont été rédhibitoires.
Les personnages des deux jeunes filles sont insupportables. de véritables têtes à claques. pour ne pas dire pire... Je n'ai eu aucune empathie avec ces jeunes filles. Cela a rendu ma lecture plus distante, plus froide.
De plus l'auteur abuse avec la beauté de ces deux personnages. Toutes les autres jeunes filles sont laides, bêtes, handicapées... C'est très manichéen.
Le récit manque de subtilité. L'auteur nous rajoute des couches de désespoirs. Elles se superposent les unes aux autres et cela fait trop.
J'ai pu lire que certains comparait ce livre à du Zola !!! Je n'ai pas du lire le même livre.
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" le paradis et l'enfer " comme dit Mattia, ouvrier à l'usine de Piombino.....
Le paradis : c'est celui de l'Ile d'Elbe au loin, le soleil, la mer et la plage....l'enfer : c'est le bruit des bulldozers, des camions qui sillonnent de façon incessante la cité industrielle, celui de la fabrication des rails à 1538 degrés, les allées et venues des ouvriers qui font les 3/8....
La misère, la concupiscence, la violence, les drames conjugaux, familiaux qui sont le quotidien de ces pères, fils, des mères qui vaquent à leurs occupations mènagères , des enfants qui vont à la plage se baigner et profiter du sable, du soleil...un tableau hyper réaliste de ce coin d'Italie qui nous rappelle les films neo-réalistes de l'aprés guerre pour un roman chaud, violent, coloré ....un tableau tout en contrastes, fait de lumières et d'ombres, de beauté et de noirceurs.....de toutes les contradictions chères à la façon de vivre de cette Italie profonde...mais combien fascinante !
Et, dans cet enfer ont "poussé" deux "fleurs", deux lolitas superbes, aguichantes, amies ( jusqu'à l'ambiguité ) qui font des rêves de pacotilles mais qui enflamment par leur beauté, leur volupté les esprits dèja échauffés des habitants ( en particulier les mâles ! ), et provoquent des jalousies !
Un roman fort, dense, attachant !
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Je suis bien embêté pour dire si ce livre m'a plus ou non. J'ai aimé les personnages, intéressants, les descriptions de la ville, de la vie à l'usine, des ouvriers qui veulent oublier l'aciérie le week-end, bien vues. Les femmes sont seules, délaissées par des maris qui ne pensent qu'aux autres femmes, à l'alcool, aux copains. Ils sont buveurs, dragueurs, violents ; leurs femmes sont là uniquement pour leur préparer à manger, faire le ménage et accessoirement occuper un moment leur libido. C'est dire si l'homme n'a pas le beau rôle dans ce roman. En plus de son côté macho excessif, il est abruti par son travail
Les femmes subissent. Lorsqu'elles sont jeunes et jolies, comme Francesca et Anna, elles plaisent aux hommes et en jouent alors. Mais dès que l'un d'entre eux lui a mis le grappin dessus, plus possible de vivre comme avant, même lorsqu'elles sont très jeunes. C'est d'ailleurs un point qui me gêne et m'effraie un peu dans ce roman : l'extrême jeunesse de ces jeunes filles. Elles se comportent -et les hommes et les autres femmes les voient- comme des jeunes femmes, alors qu'elles ne sont qu'à l'approche de leur quatorze ans ! Je dois être totalement déphasé, ou carrément hors mode.
Une autre critique négative est qu'on trouve dans ce livre quelques lourds clichés sur tous les garçons machos, sur les filles les plus belles, celles que toutes les autres filles -qui, elles sont toutes des "boudins" selon Silvia Avallone -détestent. Que de personnages et de situations stéréotypées ! J'ai parfois eu l'impression de revenir dans la cour du collège, quelques 30 ans en arrière...

Pour finir, et malgré des rebondissements que l'auteur sait amener en les anticipant ou les retardant, j'ai eu du mal à me faire à l'écriture et à la narration : des parties vraiment très bien sont entrecoupées de détails totalement inintéressants et oiseux qui coupent l'élan du lecteur. le style de l'auteur ne permet pas de se familiariser aisément avec tous ses personnages : j'ai eu beaucoup de mal à lier les personnages entre eux, et j'ai confondu les pères, les mères, les frères et les soeurs ("oh oh, ce serait le bonheur !")

A propos de ce roman, j'ai lu qu'on parlait de "Zola du XXIème siècle !" On s'emporte, on s'emporte. C'est un roman social, certes, mais, malgré une idée forte et avec des personnages très présents, Silvia Avallone écrit un roman prometteur mais empreint de grosses maladresses qui personnellement me laisse un peu sur ma faim.
Lien : http://lyvres.over-blog.com
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Anna et Francesca vivent en Toscane, loin de la campagne idyllique. A l'ombre de tours, les deux jeunes filles grandissent au milieu d'adultes abrutis par le travail en aciérie et qui, pour un temps d'évasion, plongent parfois dans l'alcool, la drogue, le sexe et la violence. A 13 ans, elles rêvent d'autre chose. Anna voudrait être avocate et Francesca ambitionne le show-business.
Leur caractère les oppose, leur parcours de vie se dissocie mais les sentiments les lient à jamais.

Une histoire qui convoque nos souvenirs de la saga d'Elena Ferrante, L'amie prodigieuse, ou encore ceux de romans de Valentina D'Urbano.
Le début du récit ne m'a pas emportée de suite dans l'univers de l'auteure, j'ai succombé malgré tout au charme des adolescentes et de leur entourage mais pas vraiment un coup de coeur. Je tenterai un autre titre.


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j'ai lu ce livre pour un cercle de lectures dont je fais parti mais ce n'est pas mon style de lecture préférée.
c'est bien traduit mais j'ai du mal avec les bassesses du genre humain
un roman social qui se passe au sein d'un microcosme liée a une usine sidérurgique.
deux adolescentes qui se cherchent avec l'ile d'Elbe inaccessible et pourtant si proche
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Roman social qui nous raconte l'histoire de Anna et Francesca, deux très jeunes filles vivant à Piombino, ville ouvrière vivant de la sidérurgie. C'est un vrai roman social, comme un "Zola" moderne et italien. Les mères sont courageuses, les pères démissionnaires, et les jeunes tentent de vivre leur rêves dans un monde impitoyable. le thème n'est donc pas nouveau mais les personnages sont attachants et l'histoire touchante. Mériterait parfois d'être plus concis, mais lecture "sympathique".
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