D'acier

J'ai lu ce roman en espérant qu'il m'emmènerait un peu dans un univers à la Elena Ferrante (j'attends la sortie du 4e tome de "L'Amie Prodigieuse" et c'est LONG !!!). Grosse déception, surtout si on s'attend à retrouver le génie de Ferrante. Trop de clichés, on retrouve tous les poncifs sur les pères violents, les mères-courage, la sexualité des ados et soirées cocainées, la mafia, la pauvreté... J'aurais pu aimer si je n'avais pas déjà lu Elena Ferrante, La Storia, Gomorrah...

Pour ce qui est du style je le trouve trop hâché. Trop de phrases très courtes, sans verbe. Pour ma part c'est vraiment désagréable à lire, ça manque de poésie. Je ne demande aux auteurs d'être Marcel Proust pour ce qui est de la longueur des phrases, mais tout de même, un verbe dans une phrase sur deux, c'est exagéré.

Voilà, désolé...

Je n'ai pas terminé ce roman : ambiance trop sombre où la pauvreté, la débrouille, la provocation et la délinquance sont présentés comme la norme.

D'ACIER de Silvia Avallone

Des gamines désoeuvrées de treize ans se déshabillent et se rhabillent et ainsi de suite dans le but d'exciter ceux qui posent les yeux sur elles et, je m'ennuie à mourir. Je ne vois pas l'intérêt de ce roman. Il paraît qu'ils en ont même fait un film...