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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Que c'est intimidant d'arriver là, de lire les mots d'une autre, cette femme fictive, si réelle pourtant, que j'imagine être la femme dans la norme là-bas.
Ce livre, fort, épistolaire, reprend le parcours d'une vie féminine, du moins dès son adolescence. le choix d'un mari comme l'aboutissement social, familial et sociétal d'une communauté : un choix de raison et non de coeur. Une éducation traditionnelle, religieuse, amène les jeunes pubères à se vouer à être la femme, une des femmes, d'un homme.
(...) Ce livre parle aussi de l'amitié, si riche, si précieuse, ici décrite comme émotion plus forte que l'amour. Il retrace aussi quelques éléments de l'éducation familiale des enfants comme une condition féminine et amène une réflexion sur les traditions et le religieux.
Une très belle lecture pour aller encore plus loin dans le rapport des traditions à nos états de vie, à nos réflexions sur l'éducation, à nos ouvertures amicales.

lire la suite ici http://iam-like-iam.blogspot.com/2008/05/un-choc-de-cauris-fminins-et-sngalais.html
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Confinée pendant la traditionnelle quarantaine imposée par son veuvage, Ramatoulaye adresse une longue lettre à son amie Aïssatou. Elle y fait le bilan de son existence, se remémorant les rêves de sa jeunesse, le bonheur de ses années conjugales, puis la douleur de la solitude quand son mari la délaissa pour prendre une seconde épouse.


Si les confidences que, sur un ton juste et posé, cette femme aligne avec sincérité dans une prise de recul sur sa vie passée, sont devenues un immense classique de la littérature africaine et ont classé Mariama Bâ parmi les écrivains les plus célèbres de son pays, c'est parce qu'elles constituent un manifeste, pionnier lors de sa parution à la fin des années soixante-dix, pour la condition féminine au Sénégal. Au travers de deux amies confrontées malgré leur éducation, leur aisance et leur accès à une activité professionnelle, aux limitations imposées aux femmes dans leur rapport aux hommes, c'est toute la société sénégalaise, avec son système de castes et surtout la pratique de la polygamie, que questionne Mariama Bâ.


Comme son amie avant elle, Ramatoulaye découvre après tout le monde les tortueuses intrigues familiales et le remariage de son mari au bout de vingt-cinq ans de vie commune. Contrairement à Aïssatou qui opte pour le divorce et s'exile, elle prend le parti de plier devant le fait accompli, mais en s'effaçant dans une solitude consacrée à son métier d'enseignante et à ses douze enfants : un choix qui, au-delà d'être humiliant, l'isole péniblement. Comble de ce qui n'est pourtant pas de l'ironie, au décès du mari, des années plus tard, il faudra encore que Ramatoulaye bouscule les traditions pour envisager de recouvrer un droit sur sa propre vie. Car, une fois passé l'obligatoire confinement du veuvage, c'est son beau-frère qui est désormais en droit d'en faire une seconde épouse.


Roman militant, Une si longue lettre s'inscrit avec force dans cet élan, qui, dans les années soixante et soixante-dix, fit s'élever la première génération de Sénégalaises instruites contre la polygamie. Aujourd'hui, plus d'un tiers des ménages sénégalais se déclarent encore polygames : un chiffre en lente érosion, qui masque toutefois une recrudescence… dans les milieux aisés et intellectuels justement ! Les filles instruites suscitant une certaine méfiance, elles restent plus longtemps célibataires et finissent par accepter d'épouser un homme déjà marié pour entrer dans la norme sociale du mariage et de la famille.


Cette oeuvre majeure dans l'histoire du féminisme sénégalais, dont Mariama Bâ est devenue un emblème, se découvre donc avec d'autant plus d'intérêt, que, plus de quarante ans après sa première édition, elle est toujours d'actualité.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Est ce une lettre, envoyée à sa meilleure amie partie aux Etats Unis parce qu'elle n'acceptait pas les jeux malsains de sa belle famille , et l'intrusion d'une nouvelle épouse, plus jeune, bien plus jeune qu'elle ?Non.
Comment peut on raconter dans une lettre ce drame à celle qui l'a vécu ? Non, ce n'est pas du tout une lettre, ni courte, ni longue, c'est un récit.
L'héroïne, celle qui, supposons le, écrit une lettre à cette absente, nous raconte en fait à nous : le fait qu'après vingt cinq ans d'amour, son mari, aussi, s'est fait piéger par une amie de sa fille. Cela il y a 5 ans.

Bon, entre la polygamie séculaire des femmes des campagnes du Sénégal, et d'Afrique en général, qui s'entraidaient aux champs, qui avaient chacune « un jour »de visite du mari dans leur lit et chacune une case, qui élevaient leurs enfants ensemble, même si souvent les jalousies éclataient au grand jour, coutume séculaire et compréhensible vu les conditions difficiles de vie, entre donc cette polygamie et la polygamie vécue par les citadines de Dakar en 1979, ayant étudié, travaillant au dehors, trouvant un beau jour qu' une petite s'est adjugé le mari, il y a une vraie différence.

Lorsque ce mari abandonne la femme et les 12 enfants, pour vivre avec cette petite, que cette petite porte beau avec ses robes couteuses et ses voitures, et que de plus la légitime continue à financer les dépenses communes de son « couple » qui pourtant n'existe plus, lorsqu'elle se rend compte de l'argent dépensé pour l'autre, lorsqu'en plus elle doit partager l'héritage en part inégales, pas besoin de le préciser, nous serions les premiers à applaudir au divorce, comme l'a fait sa meilleure amie à laquelle elle « écrit », et comme ses enfants le lui conseillent.

Eh bien, non, et si ce livre a été considéré comme le drapeau du féminisme, là, je ne vois pas. S'il s'est « imposé comme une voix incontournable de la littérature africaine », je ne saisis pas non plus.
Quant au rejet de la polygamie, c'est comme si on demandait aux femmes d'aujourd'hui si elles ne voyaient pas d'inconvénient à ce que leur mari entretienne des jeunettes avec leur argent, parce que c'est d'argent dont il s'agit, pas des plaisirs partagés.

Donc, s'élever contre la polygamie ainsi que Mariama Ba nous la présente, paraît un peu enfantin. Car elle ne part pas, son héroïne, elle partage le deuil avec celle qui lui a capté son mari, comme une bécasse elle a même peur de se faire complètement plumer, et elle paye durant le deuil sa belle famille et celle de l'autre, elle paye, avec des phrases d'un autre monde « le meilleur d'une femme, c'est la propreté », donc, nous sommes tous d'accord, elle n'a rien à se reprocher, elle a nettoyé la maison, reçu la famille large de son mari, elle continue à élever ses enfants dont le dernier a 5 ans. Elle vit en réalité sans mari, mais ne pouvant se remarier. Bien sûr, mais il y a pire, dit elle : des maris alcooliques, violents, joueurs, et on peut aussi avoir une jambe de bois…..

Et puis j'ai relevé quelques incohérences dans une même phrase, peut être due à mon ignorance des coutumes de l'islam : son mari doit être inhumé dans le seul tissu permis, 7 mètres de percale blanche… puis ils le recouvrent de pagnes riches et sombres.
Elle refuse les propositions du frère du mari « mort et bien mort » dit elle, (comme si on pouvait être à moitié mort, mais passons) : « Ma maison ne sera jamais pour toi l'oasis convoitée »… et ajoute : « tu seras ici dans la propreté et le luxe, dans l'abondance et le calme. » Drôle de manière d'évincer un prétendant qui en veut à son argent.

Donc ceci n'est pas une lettre, n'est pas un pamphlet contre la polygamie, ni non plus une image un peu moderne de la femme libérée, c'est selon moi une réflexion sur les finances d'un couple, aggravé lorsque les vieilles coutumes machistes sont mélangées à la société de consommation. C'est de l'argent dont parle Mariama Ba.

Ce livre a été écrit presque 20 ans après l'indépendance, alors que le Sénégal n'était pas une colonie, mais une partie de la France, envoyant des intellectuels à l'Assemblée nationale( Blaise Diagne, Senghor)pays développé certainement , avec des écoles et des Universités crées 3 ans avant l'indépendance en 1960. En cherchant « polygamie au Sénégal », je vois que beaucoup d'intellectuelles choisissent, ou acceptent, d'être seconde épouse, bien sûr, comme ça on n'a pas à se mettre aux fourneaux chaque jour, on partage les assauts si assauts il y a ( permettez moi de douter, car toute cette sarabande repose sur la surpuissance des hommes. Bon, d'accord., je ne vais pas m'en plaindre.

Pour rester dans un climat positif, disons quand même que le seul intérêt d'« une si longue lettre » est d'être un des premiers à être écrit par une femme africaine. Et puis Mariama Ba a, elle, divorcé 2 fois, ouf !
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Une si longue lettre, premier roman de Mariama Bâ, publié en 1979, est une oeuvre majeure de la littérature africaine francophone. Ce roman épistolaire raconte l'histoire de Ramatoulaye, veuve et mère de famille, qui confie ses réflexions et ses sentiments à son amie d'enfance, Aïssatou.

Le récit explore avec profondeur et sensibilité la condition des femmes dans la société sénégalaise traditionnelle. Ramatoulaye est confrontée à de nombreuses injustices et épreuves : la polygamie, le lévirat, la réclusion du veuvage, la dépendance économique et sociale.

Le style d'écriture est simple et direct, mais percutant. L'utilisation de la première personne permet au lecteur de s'identifier à Ramatoulaye et de ressentir ses émotions. le roman est ponctué de proverbes et de références à la culture sénégalaise, ce qui enrichit la lecture et donne une profondeur supplémentaire au récit.
La force du roman réside dans sa capacité à mettre en lumière les injustices et les inégalités dont souffrent les femmes. Mariama Bâ ne se contente pas de décrire la situation, elle propose également des solutions pour l'améliorer. Elle invite les femmes à s'éduquer, à s'affirmer et à prendre leur destin en main.

Une si longue lettre est un roman important qui a marqué un tournant dans la littérature africaine. Il est un plaidoyer vibrant pour l'émancipation des femmes et un hymne à la liberté et à l'espoir.
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Pour son premier roman publié en 1979, Mariama Bâ a choisi le récit épistolaire mais sous une forme plutôt audacieuse, puisqu'en fait ce roman est une seule et unique lettre adressée par Ramatoulaye au moment du décès de son mari à son amie Aïssatou .
A travers cette longue lettre, Ramatoulaye va se confier à Aïssatou sur sa situation de veuve, ses relations mauvaises avec sa co-épouse (la deuxième épouse plus jeune de son mari) tout en revenant sur le passé, car des années auparavant, Aïssatou a également connu cette situation, mais autant Ramatoulaye a gardé et tenu son rôle d'épouse jusqu'au bout qu'Aïssatou a elle choisi un chemin différent vers l'émancipation.
Pour Ramatoulaye, il est important de revenir sur le passé, même s'il n'est pas possible de le changer, car il fait partie d'elle : "Si les rêves meurent en traversant les ans et les réalités, je garde intacts mes souvenirs, sel de ma mémoire.", d'autant que dès les premières lignes le lecteur ressent bien l'attachement profond qui la lie à Aïssatou.
Ramatoulaye ne regrette rien, et même si elle s'est rendue compte tardivement de son erreur dans le choix de son mari : "Les paroles de ma mère me revenaient : "Trop beau, trop parfait." Je complétais enfin la pensée de ma mère par la fin du dicton : "Pour être honnête."", elle restera fidèle et intègre jusqu'à la fin à ce mari ayant pourtant déserté le foyer familial après vingt cinq années de vie commune et d'amour.

A travers ce livre, Mariama Bâ offre le formidable récit d'une femme à la fois belle et forte, digne et honnête, et apporte une vision juste sur l'Afrique qui se retrouve d'ailleurs dans ce propos qu'elle fait tenir à son héroïne : "Mais l'Afrique est différente, morcelée. Un même pays change plusieurs fois de visage et de mentalité, du Nord au Sud ou de l'Est à l'Ouest."
De traditions il en est beaucoup question dans ce roman, et c'est à travers des propos justes et sans concession que l'auteur apporte une vision précise de la condition des femmes en Afrique et notamment de la place qui leur est faite dans la société Africaine, du poids des traditions et de la religion.
A travers le personnage de Ramatoulaye et une narration à la première personne du singulier, Mariama Bâ se fait la voix de ces femmes qui se taisent, écrasées par le poids des traditions, de la religion, de la polygamie, de la belle-famille qui cherche à s'approprier le plus de biens possible dans le cas du décès d'un époux.
Cette narration à la première personne du singulier finit par être troublante pour le lecteur, car Mariama Bâ dévoile dans ce récit ses peurs, ses craintes, mais aussi ses espoirs, si bien que la frontière entre la part fiction du récit et vérité voire vécu de l'auteur est franchie, ce qui donne à ce roman une dimension culturelle encore plus grande.
C'est un regard extrêmement lucide qui est porté sur la condition de la femme en Afrique, dans le cas présent plus particulièrement au Sénégal, mais il est à la fois rempli d'espoir en l'amour.
Le personnage de Ramatoulaye est à la fois traditionnel mais également fort, moderne, et ouvert au monde, c'est d'ailleurs pour cela que "Une si longue lettre" va à l'encontre de la vision traditionnelle de la femme africaine plutôt perçue comme un être n'ayant aucun droit et vivant dans un état de servitude, à préparer les repas, s'occuper de son mari et de ses enfants et chamboule ainsi les croyances souvent erronées des lecteurs.
La femme Africaine sait faire face et affronte avec dignité tous les maux qui peuvent frapper son foyer, c'est en tout cas l'un des enseignements que j'ai retenu de ce livre.
Et si pour Louis Aragon "La femme est l'avenir de l'homme", ceci s'applique particulièrement à l'Afrique et illustre remarquablement bien la femme narratrice de ce récit.

"Une si longue lettre" est un livre d'une sensibilité rare qui a su me toucher, m'apporter un regard nouveau sur l'Afrique ainsi qu'une meilleure compréhension de la société Africaine.
Cette correspondance n'est nullement trop longue, elle est juste remarquable.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Modou décède. Sa première épouse Ramatoulaye sonde sa vie et fait part de ses ressentis, à travers un récit épistolaire à son amie Aïssatou, exilée aux Etats-Unis. Cette dernière avait préféré divorcer plutôt que d'être engagée dans un mariage polygame.

Même contexte, mais des choix de vie différents en fonction des limites et des valeurs de chacune. Les thèmes se bousculent dans cette oeuvre dense mais accessible : amitié, polygamie, condition de la femme, hypocrisie d'une certaine bourgeoisie sénégalaise…

Ainsi, la narratrice confesse sa foi en la famille, déclarant qu'elle est le socle de la nation. Un point de vue survolé mais qui n'enlève rien à la force du propos.
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Un court roman qui change de nos lectures habituelles : un roman écrit par une Sénégalaise et qui sent bon l'Afrique.
C'est aussi un roman de transition entre une époque qui fut coloniale et un monde actuel. Ce monde est tiraillé entre l'islam et l'appel de la modernité. Notre narratrice est une femme de traditions mais consciente que le monde qu'elle a connu va disparaître. En femme moderne elle a oeuvré pour les changements mais elle reste au fond d'elle-même éprise des traditions qui sont pour elle le socle de la personnalité de chacun.. C'est aussi le roman d'une femme tout simplement qui par une lettre qu'elle écrit à sa meilleure amie juste après le décès de son mari nous fait partager ses joies et ses peines et l'on est admiratif de sa constance et sa droiture malgré une vie qui n'a pas toujours été ce qu'elle aurait voulu qu'elle soit.
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Une si longue lettre est de ces livres dont je me dis : mais pourquoi je ne l'ai pas lu plus tôt ? Il fait partie de ses lettres dont j'ai envie de dire : lisez-le!
Le sujet ? La condition des femmes au Sénégal au début des années 80. Ramatoulaye et son amie ont fait des études, elles font partie de cette génération de femmes qui ont conquis leur indépendance, et pourtant, elles se trouvent victimes de la puissance des hommes, d'un système de caste insidueux, mais aussi des manoeuvres de leur belle-famille. Ainsi, le mari d'Aïssatou n'a pu résister à sa mère, qui lui a imposé une seconde épouse issue du même milieu que lui et Ramatoulaye de souligner que cette seconde union n'est pas si douloureuse puisque sa toute jeune épouse a déjà deux enfants. Son amie a osé divorcer, Ramatoulaye a fait le choix inverse, et maintenant, elle et sa co-épouse Binetou, ex meilleure amie de sa fille aînée, sont veuves du même homme.
Ramatoulaye a toujours fait face avec dignité et courage. Aujourd'hui encore, elle refuse les solutions de facilité qui s'offrent à elle et peu et peu lui importe que que l'on dit d'elle. Elle doit aussi assumer l'éducation des onze enfants qui sont encore à sa charge, aidée par sa seconde fille (l'aînée est mariée). Cette tâche est loin d'être facile, et Ramatoulaye, toujours, se remet en cause avec beaucoup d'humilité.
La mère de sa jeune rivale n'a eu aucun scrupule, pour sa part, surtout pas celui de retirer sa fille du lycée afin de lui faire épouser "un vieux" et de profiter de tous les avantages de la situation pour elle-même.Quels sont leur avenir désormais ? Il n'est pas tourné vers l'espoir comme celui de Ramatoulaye, aussi je conclus mon billet par cette phrase, qui me touche beaucoup : le mot bonheur recouvre bien quelque chose, n'est-ce pas? J'irai à sa recherche.
Lien : http://le.blog.de.sharon.ove..
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Notre narratrice utilise les jours de deuil de son époux pour écrire une longue lettre à sa meilleure amie, sa soeur même. Sur ses choix et ses zones d'ombre : avoir accepté par exemple la polygamie de son mari et non le divorce ; ne pas avoir refait sa vie, etc. Nous sommes en 1979, l'autrice vient nous présenter quelques traditions sénégalaises, et surtout ce qu'elle en pense. Ce sont de bien belles phrases sur la place de la femme, de la mère, sur l'éducation, sur le mariage. On comprend le succès de ce récit : il est touchant, et, il est presque de la poésie tout en douceur mais pas sans incidence.
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Quand je pense que la lecture des premières pages m'a fait craindre de ne pas accrocher à l'histoire en raison d'une divergence culturelle et par méconnaissance de l'environnement dépeint... Quelle idée saugrenue.
Je me suis plongée avec plaisir dans les souvenirs égrénés par Ramatoulaye, si riches en enseignements sur la vie au Sénégal, en particulier la vie des femmes, leur position, leur rôle dans la société.
J'ai savouré par le menu la description de son deuil et du début de sa vie de veuve, continuant d'élever ses enfants. Tout cela écrit d'une plume imagée, en utilisant un vocabulaire riche et précis.
Quel délice !
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