"C'était le matin et l'or d'un soleil tout neuf tremblait sur les rides d'une mer paisible. A un encablure du rivage, le bateau de pêche relevant ses filets, invitait au petit déjeuner, et son appel transmis dans les airs attira mille goélands virevoltant et se disputant les débris de poisson. Une nouvelle journée de labeur commençait ainsi.
Mais seul, loin du bateau et du rivage, Jonathan Livinsgton le Goéland s'exerçait."
Ainsi commence Jonathan Livingston le Goéland, hymne à la liberté, aux étendues immenses, et à la joie de vivre et de se dépasser.
Aller au bout des limites de la physique, aller toujours plus vite et plus haut. Pour réaliser ce rêve, Jonathan est prêt à tout : ne pas manger, ne pas dormir. Trop différent, il est mis au ban de sa "tribu" de Goélands. Mais qu'importe, plutôt être seul, que de ne pas être libre et réaliser son rêve.
L'auteur,
Richard Bach, est pilote et cela se sent, il nous emmène vers des loopings contrôlés où l'ivresse du vent et du large nous emporte :
"Il ne perdit pas son temps, ce jour-là, à causer avec les autres goélands, mais il vola bien après le coucher du soleil. Il découvrit le looping, le tonneau lent, le tonneau à facettes, la vrille inversée, la cabriole de la mouette, la roue."
Un livre qui donne envie de voyager hors des sentiers battus et de crier bien haut sa différence. Car au final, Jonathan ne sera plus si seul et sera un modèle pour d'autres de ses congénères : "Nous avons une raison de vivre : apprendre, découvrir, être libres !"
En conclusion : un livre qui m'a plu , mais la fin m'a gênée (je ne vais pas la dévoiler pour ceux qui souhaitent le lire). La fin m'a laissé un sentiment bizarre, une façon de nier la mort. (ou trop proche de la notion "on ira tous au paradis" idée à laquelle je ne crois pas)
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