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4,08

sur 740 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Si vous voulez réfléchir sur le sens de la vie, sur l'amour, sur la solidarité sans vous prendre la tête, alors lisez ce roman de ce Suédois farfelu ! Vous y pleurerez, vous y rirez, vous réfléchirez même sans y penser !

Car Backman a ce don d'appuyer là où ça fait mal, mais de manière tellement légère, comme si c'était par inadvertance, qu'on en ressort blackboulé, groggy...
Ove en effet n'a pas eu une vie facile, d'ailleurs, le début du roman commence mal : il veut se suicider. Il se retrouve seul après une vie conjugale où rien ne lui a été épargné. Avec sa femme merveilleuse, son désir de vivre s'en est allé. Mais ses voisins déboulent avec leurs problèmes, physiques ou psychologiques, et Ove est obligé de s'en mêler. Même un chat errant, presqu'humain à vrai dire, vient mettre ses pattes dans cette histoire rocambolesque.

Rocambolesque ? Oui et non. Moins rocambolesque que « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », un autre roman venu du froid, mais tout aussi hilarant. Plus profond, aussi. Plus « humain ». Plus proche de chacun d'entre nous. Pour moi, c'est le cocktail idéal !
Et puis le style de Backman, qui assène des maximes assassines, très efficaces, qui décrit ses personnages en un tournemain sans faire l'économie d'images percutantes, qui répète ça et là de tenaces petites phrases, ce style backmanien est tellement persuasif qu'il rend impérieuse la lecture des pages suivantes.
Et grâce à tout cela, Ove, ce bonhomme plein de principes, maniaque, ronchon, nous devient furieusement indispensable. « Les gens disaient qu'Ove était aigri. Mais bon sang, il n'était pas aigri. Mérite-t-on d'être traité en criminel pour cette simple raison ? Ce n'est pas l'avis d'Ove. Quand un homme enterre la seule personne qui l'a jamais compris, quelque chose se brise. le temps n'apprend pas à vivre avec ce genre de blessure. »
Et pourtant, Backman touche du doigt la solution...

Alors, je vous en conjure, si vous êtes triste ou déprimé ou en colère contre la société, les fonctionnaires, les petits voyous, les homosexuels, les obèses, les étrangers, les handicapés, les conducteurs de car, les enfants, les hôpitaux, les..., les...., alors cheminez le temps de quelques heures auprès de Ove, et vos principes, vos convictions intimes fonderont comme neige au soleil dans un immense éclat de rire.

Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour ce superbe cadeau !
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Pas si vieux que ça, très râleur certes mais bon, il y a de quoi dans ce monde où les gens achètent des voitures étrangères, et où les serpillères à pattes choisissent votre terrain pour se soulager. Quant au suicide, ce n'est pas faute d'essayer : si le destin existe, Ove n'a pas su le décrypter, car il va essayer tous les moyens classiques pour rejoindre l'amour de sa vie, qui repose pour toujours dans le cimetière où Ove se rend toutes les semaines avec un bouquet de fleurs, "puisqu'elle l'avait laissé seul dans un monde dont il ne comprenait plus la langue". Chaque tentative d'en finir est interrompue de façon intempestive par un événement qui contraint Ove à tendre la main, à venir en aide, en râlant (on ne se refait pas) à l'un de ces casse-pieds qui vivent dans son entourage. Parvaneh, la voisine enceinte qui ne sait même pas conduire une voiture, n'est pas dupe, et ne craint pas de secouer sans concession ce vieux ronchon. Quant à ce stupide chat moche et obstiné (oui, encore plus qu'Ove, normal, c'est un chat), il est clair que la procédure d'adoption s'est faite dans le sens félin-homme et non le contraire.

C'est toute cette micro-société qui gravite autour de ce presque sexagénaire droit dans ses bottes que l'auteur dépeint avec tendresse et humour. Et la magie opère : c'est un vrai bonheur de cheminer avec Ove, champion de la mauvaise foi, mais avec un coeur gros comme ça, s'ouvrir et contribuer à son corps défendant au bien-être de ceux qu'il a voulu ignorer.

Sans compter un certain suspens. Car on se demande quand même pourquoi, dans les premières pages du roman, Ove s'en prend à un vendeur du rayon informatique : que va t-il faire d'un tel matériel, lui qui est totalement réfractaire aux nouvelles technologies?

Des râleurs comme ça, on en redemande. C'est un roman qui s'inscrit dans la lignée de Et puis Paulette de Barbara Constantine, avec des personnages généreux, même s'ils s'en défendent, un humour qui peut être grinçant, mais qui colore le récit d'une nuance positive.

Fredrik Bakman a même réussi à m'arracher quelques larmes…


Merci infiniment à Babelio et aux éditions Presse de la cité pour ce partenariat très apprécié

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Ove a 59 ans et vient tout juste de se faire virer, ou plus exactement, ses patrons en chemise blanche lui ont conseillé de prendre du repos. Comme si à 59 ans , on devait déjà arrêter de travailler ! Et que faire quand on se retrouve seul bêtement dans sa cuisine à 5h45 le matin et qu'on n'a plus à se rendre au boulot ? Ce pauvre Ove se sent bien inutile maintenant. Il ne déroge pas à ses habitudes ce matin-là et part faire l'inspection du quartier. Après tout, il faut bien que quelqu'un s'en charge ! Il cogne dans les panneaux indicateurs pour vérifier leur solidité, jette un oeil dans la remise à vélo et note dans son carnet le numéro d'immatriculation des voitures en stationnement afin que celles-ci ne restent pas là plus de 24h. La loi, c'est la loi ! Sur le chemin du retour, il croise un maudit chat, ou ce qu'il en reste vu qu'il n'a presque plus de poil et que sa queue n'est plus dans les normes. En rentrant chez lui, il coupe les radiateurs, range la maison, résilie ses contrats, met ses habits du dimanche et décide que c'est le bon jour pour mourir. Il est temps pour lui d'aller rejoindre Sonja, sa femme tant aimée qui l'a quittée voilà 6 mois. Mais, il faut croire que le destin lui joue de sales tours. Son heure n'est peut-être pas encore arrivée. Entre la corde qui se casse, le nouveau voisin empoté qui n'est pas foutu de faire une marche arrière avec une remorque (faut dire aussi qu'il a une Toyota...) et vient racler le mur de sa maison, sa femme enceinte qui ne trouve rien de mieux à faire que de le remercier en lui préparant un bon petit plat (avec le sourire en plus...), l'autre voisin lourdaud et sa bécasse de femme qui ne se sépare jamais de sa serpillière sur patte, son meilleur ami avec qui il est fâché depuis des décennies mais dont aucun des deux ne sait plus pourquoi ou les chemises blanches qui ne sont jamais foutues de faire leur boulot correctement, Ove aura bien du mal à trouver un moment à lui pour enfin en finir...

Attention ! Si vous croisez un vieux râleur, bourré de principes et de tics, routinier, détestant les chats autant que ces bêtes à poils le détestent (on comprend pourquoi), avare de compliments et de toutes bonnes paroles, roulant en Saab, n'y comprenant rien aux dernières technologies, allergique aux hommes en chemise blanche et faisant régner la terreur et la loi dans son quartier, ne passez surtout pas votre chemin et accueillez-le à bras ouverts. Vous pouvez même tenter de poser votre main sur la sienne, qui sait, peut-être se laissera-t-il approcher...
L'auteur prend son temps, pour notre plus grand plaisir, de dévoiler Ove, sa vie, ses peines et ses tourments, son enfance et sa femme. Ove, un homme que l'on pense détester, est tout le contraire de ce qu'il montre. Et, le bougre, il cache bien son jeu ! Il est terriblement attachant, admirable, combatif, généreux, attendrissant, louable et aimant. Les voisins ou amis qui gravitent autour de lui le sont tout autant. Les situations cocasses, drôles ou émouvantes sont décrites si judicieusement et révèlent tant de la personnalité de chacun que chaque moment vécu prend une certaine ampleur. le roman gagne ainsi en intensité et en émotions. L'écriture est travaillée soigneusement, chaque mot est à sa place et les fins de chapitres sont accrocheuses. L'auteur a un certain don pour tourner ses phrases, et sous-entendre des non-dits. Ce roman empli d'une profonde tendresse et sincérité, d'une incroyable humanité, d'amour véritable et d'amitiés sincères et de rencontres inattendues est à la fois drôle et délicat. Un pur régal...

Vieux, râleur et suicidaire, La vie selon Ove... quelle vie !
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" Ce n'est pas qu'Ove est mort quand Sonja l'a abandonné. Il a seulement arrêté de vivre. le chagrin est une chose étonnante."
Ove, un colosse de 59 ans a décidé d'en finir avec sa vie, plus rien ne le retient ici-bas.
Il a perdu celle qu'il aimait, sa chère Sonja, son licenciement met un terme à sa vie professionnelle.
Ove est taciturne, un rien l'énerve, il sert les poings, hausse la voix, mais Ove a un coeur énorme au sens propre comme au figuré.
En compagnie d'un chat aussi malmené par la vie que lui, Ove fait le tour de son lotissement à la recherche des mauvais citoyens qui osent braver les interdits." les gens disaient qu'Ove était aigri" mais bon sang, il n'était pas aigri, c'est juste qu'il ne souriait pas sans arrêt."
Parvaneh et Patrick vont peu à peu apprivoiser cet ours mal léché.
La vie selon Ove est tout sauf un roman drôle, c'est d'abord un récit sur le temps qui passe, peut-être avez vous déjà entendu l'expression " c'était mieux avant " peut-être l'avez-vous utilisé.
Ce roman est plein de douceur, d'amertume, où le mot solidarité, le mot entre-aide a toute sa signification, dans un monde qui va trop vite, où le téléphone portable et l'image nous renvoie à notre solitude.
Ce livre est une montagne d'émotion, on rit, on sourit, on pleure, c'est la magie de l'écriture.
Un livre qui donne envie de trainer les pieds, de se tourner vers les autres.
C'était mieux avant, je sais ça fait " vieux con" c'est le syndrome d'Ove qui m'a contaminé, les causes, les hommes en chemises blanches qui nous déresponsabilisent .
" mangez 5 fruits et légumes par jour, ne mangez pas gras, fumez tue....."
et puis ces produits que l'on achète et qui ne tiennent plus la route, ces gaspillages, bref les joies de la mondialisation....
je me suis lâché, c'était mieux avant.
Aux personnes qui se reconnaitrons, faites moi signe, je me sentirais moins seul.
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ATTENTION ROMANCIER A SURVEILLER DE PRES !
Et dire que c'est un premier roman ! Wahou ! Quel premier roman !

Tout ce que je peux dire de ce roman, c'est qu'il est vraiment très touchant. C'est plein d'humour, et pas juste à cause du personnage principal qui se trouve être un quinquagénaire veuf et un poil aigri par la société ultra high-tech dans laquelle il vit. Et lorsque ce n'est pas les ordinateurs qui sont responsables de la déshumanisation de la société, ce sont "les hommes en chemise blanche" : ces personnes qui ne donnent pas la sensation d'être totalement humaines tant elles accomplissent avec un zèle déconcertant les règles absurdes des administrations en tout genre dont nous bénéficions.

Ove est un nostalgique de la vie d'avant, pas seulement parce que dans ce passé les gens avaient des valeurs, savaient faire du café sans machine ultra sophistiquée, n'avaient pas besoin d'iPad pour être heureux et conduisaient des voitures avec un levier de vitesse. Ce qu'il regrette de sa vie d'avant, c'est surtout sa femme, que la vie n'a pas épargnée.
Au-delà de l'aspect parfois satirique ou juste humoristique, c'est bien d'amour que nous parle Frederik Backman. D'amour que l'on porte à une personne toute sa vie, et que l'on soutient dans les pires moments sans passer par la case "divorce" et sans toucher la pension alimentaire.
Que ce soit avec les personnages d'Ove et Sonja, ou de Rune et Anita (les voisins d'Ove), l'auteur nous amène à nous demander comment nous traitons ces personnes âgées dont la vieillesse est accompagnée de maladie parfois très handicapante à coups de procédures administratives rigides qui les amputent de leur histoire.

Un bel hymne à la vie, à la solidarité et l'entraide dans une petite communauté, à l'amour et au temps qui passe. Un joli conte moderne à la sauce suédoise, servi avec une écriture très fluide anti prise de tête.

A consommer sans modération en temps de déprime, ou juste pour le plaisir que nous ne vivons pas dans un monde totalement pourri et fou.
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Me croirez-vous ? Ce n'est ni un polar, ni de la SF, ni du fantastique, ni un mélodrame, ni un récit d'aventures, ni une histoire romantique, ni...ni...ni... et pourtant ce livre m'a embarquée au point qu'à peine terminé, je n'avais qu'une envie, le recommencer ! Ce que j'aurais, sans doute, fait si l'on ne venait de m'en offrir cinq autres pour mon anniversaire.

Il ne se passe rien d'extraordinaire, au sens littéral du terme, dans la vie d'Ove. Rien qui pourrait justifier l'écriture d'un roman de 345 pages. Rien que je puisse utiliser pour attiser votre curiosité.
C'est un humble, Ove. Il n'en a que faire d'épater la galerie. D'ailleurs, la "galerie" le dérange. Il ne demande rien à personne. Tout ce qu'il demande c'est qu'on ne lui demande rien.
Seulement, voilà.... Parvaneh va emménager dans la maison voisine avec mari et enfants. Sacrée petite bonne-femme que Parvaneh !
Vieux, râleur et suicidaire ? Ha ha ha, mais bien sûr... Cela ne va plus être aussi simple pour Ove.
Et puis, il y a le chat...

Alors d'accord, pas de faits extraordinaires ou d'actions sensationnelles. Mais de l'émotion, de l'humour, de la dérision, de l'humanité, de la noblesse de coeur et une formidable écriture rythmée, tonique, épurée.
Le tout forme un roman étonnant et diablement attachant !
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Ove est vieux dans le sens où il est aigri. Il n'a jamais été très affable mais les déceptions qu'il a vécues l'ont rendu particulièrement irritable au fil des ans. de plus, Ove ne comprend pas le monde dans lequel il vit. C'est ce qui fait de lui un « vieux ». Car n'exagérons rien, on n'est pas vieux à 59 ans. Mais comme on dit, l'âge « c'est dans la tête ». Ove a des principes rigides, il est exagérément buté et il s'évertue à prononcer « inter-né » au lieu d'« internet ». Il ne jure que par la marque suédoise Saab et estime que tous ceux qui achètent autre chose, notamment des voitures françaises, des BMW et autres Lexus sont des abrutis finis.

Ove est râleur. Il passe énormément de temps à invectiver ses semblables et à les traiter d'« empotés » ou de « crétins ». Si Ove ne comprend pas le monde dans lequel il vit, le monde ne comprend pas non plus Ove. Mais l'arrivée de Parvaneh, une jeune femme de caractère, et de sa famille, ainsi que l'apparition d'un chat pelé dans son lotissement (et dans sa vie) vont changer la donne. Doucement mais sûrement.

Ove est suicidaire et tente à plusieurs reprises de mettre fin à ses jours – tentatives toujours avortées. Ove n'est pas fichu de se tuer ce qui contribue fortement à le mettre en rogne.

Enfin, Ove est certes « vieux », râleur et suicidaire, mais il a beaucoup de coeur et son sale caractère le rend, malgré lui, franchement comique. La vie selon Ove est donc un savant mélange de tragédie et de comédie – tragédie due aux aléas de la vie et comique de mots et de caractère. Les deux sont intimement liés. Alors oui, ce roman peut être qualifié de « feel-good » parce qu'il est drôle et que, de ce fait, il fait du bien. Mais il est loin d'être léger et plein de guimauve. Les différents chapitres du livre alternent entre l'évocation de l'histoire personnelle d'Ove, son enfance, son travail aux chemins de fer, son mariage et sa vie avec Sonja, etc. et son quotidien de suicidaire entravé. Et au milieu de tout cela, la mort est très présente, de même qu'une réflexion sur la vie et les rapports aux autres.

Eh oui, sacré Ove, je suis certainement une « imbécile finie » selon lui (je ne roule pas en Saab, entre autres) mais il m'a fait passer un excellent moment de lecture. Sa mauvaise humeur me manque déjà.
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Mais qui a dit que les suédois, peuple du nord, sont froid comme la glace de leur pays ?est- ce une légende ?un stéréotype ?
Lorsque l'on rencontre Ove, on est forcé de croire que c'est bien vrai. Car c'est homme, qui approche la soixantaine, est un personnage bourru, irascible, avec en plus des principes inflexibles qui vienne d'on ne sait pas bien ou.
Mais comme Ove le dit lui-même : Quand on ne connait pas l'histoire, on ne connait pas l'homme.
Pourquoi un caractère aussi solitaire et aussi rustre ? En découvrant l'histoire on découvre l'homme qui se cache derrière. Et puis tout le monde peut changer, non ? (même a 60 ans !!)
Ce livre est aussi une réflexion sur le suicide. Comment ? Pourquoi ?et surtout au bon moment (vous comprendrez).
Au début, Ove nous est détestable, insupportable.
A la fin, je parie quelques couronnes suédoises que vous ne quitterez pas Ove indemne.
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Un livre étonnant, tout est en contradiction, un personnage qui devrait nous être antipathique et bien non je me suis surprise à apprécier ce drôle de bonhomme qui ne fait que du bien autour de lui, à commencer par ce vieux chat qui gelait littéralement dans la neige. Ce roman mine de rien est bourré de principes entre guillemets et braque les lumières sur bien des problèmes de notre société, de la vie dans un quartier pavillonnaire. Des broutilles d'histoires entre voisins par exemple, on en vient à aborder le sujet de la solidarité, la tolérance également entre différentes origines ou appartenance sexuelle quand Ove s'étonne qu'un père puisse rejeter son fils homosexuel, la cause des personnes handicapées est aussi mis en avant etc...
Tout un tas de cas qui se faufile au cours de l'histoire et notre OVe qui voulait quitter cette vie sur la pointe des pieds et pris par une vague de demandes, et devient le "meneur" du quartier.
Pour ma part, j'ai adoré ce livre à l'humour certes grinçant mais j'ai apprécié ce ronchon qui n'a pas tous les torts de dire ses 4 vérités et de défendre ses droits et ses principes. C'est un homme droit, juste, honnête, au grand coeur, il serait bon de croiser de tel personnage dans la vie courante un peu plus souvent.
Ce roman oppose aussi deux générations l'une qui fait tout de ses dix doigts et l'autre qui ne fait rien sans un instrument tactile avant de commencer une simple action.
J'ai également aimé ce chat qui agit tel un humain, il n'est pas trop mis en avant dans le roman, dommage.
Bref une histoire dans un quartier telle que nous pourrions la connaître mais aussi une belle leçon de vie entre gens de divers horizons et de générations. Comme quoi, la vie est une grande soupe où chacun peut trouver sa place et compter sur son voisin pour la défendre.

Dans tous les cas, Ove m'a fait rire et pleurer, c'est avec regret qu'on le quitte tout comme ses voisins, il semble qu'il était devenu aussi un peu mon papi. Bon vent Ove !
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 Voici une pépite brute tombée sans prévenir ou presque dans mon sac à lire cet été,  grâce à Un arbre aux livres croisé  quand je m'y attendais le moins, sur le bord des vacances.

L'optimisme, la gaieté, la sociabilité ne sont pas vraiment l'apanage d'Ove, le personnage principal de Vieux, râleur et suicidaire. La vie selon Ove. 
C'est le moins que l'on puisse dire.
Mais pour comprendre Ove aujourd'hui,  il faut le connaître hier. le roman alterne donc le passé et le présent avec des chapitres qui se croisent de manière dynamique et qui contiennent des passages très drôles.

Le froid et la neige suédois ont pénétré au plus profond de son coeur et de sa manière de ressentir les choses, d'appréhender les autres Sapiens Sapiens.
"Psychorigide" diraient certains, "asocial" affirmait sa femme, "plein de principes" se défend - il.

Ce récit rythmé et plein de verve nous donne de nombreuses leçons de vertu, parce qu'on y prône,  entre autres, de manière détournée, le courage, la ténacité, la bonté et le désintéressement.

On y parle d'amour, de suicide, de solitude, de mort, de différence.... (liste non exhaustive), et c'est pourquoi c'est un roman qui rend confiance dans la Vie grâce à une littérature qui sait remarquablement l'idéaliser.
La vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie.

Aucun passage mièvre ou de personnage caricatural là dedans. Non, ça se tient bien. Avec Ove et ses voisins, le voyage pour la Suède est remarquablement agréable, humoristique, et plus profond que le titre ne le laisse penser.

Entre rire et larmes, j'ai vécu un grand moment de lecture, d'humour et d'humanité. Par les temps qui courent, ça fait du bien.
Lien : http://justelire.fr/vieux-ra..
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