Voici l'opinion de Alain de la Tousche (ex président de l'ANC et secrétaire de l'INSV).
A genoux derrière ses paupières n'est pas un livre ordinaire. L'auteur, jeune Belge de dix-huit ans, atteint de narcolepsie cataplexie, apporte un témoignage émouvant sur sa scolarité : démêlés avec les professeurs, heures de colle à la pelle en raison de travail non effectué, carnets de notes à faire pâlir l'as des cancres, des sautes d'humeur qui ne facilitent guère le rapport avec ses Parents…
Pour le narco que je suis, il m'a fallu le lire deux fois. Tout ce qu'il raconte me renvoyait à mon vécu, si bien que souvent mon esprit s'évadait et des tas de souvenirs remontaient. Difficile de lire quand l'esprit vadrouille dans le passé…
A genoux derrière ses paupières est un document très bien écrit. Jon ne s'embarrasse pas d'explications médicales, ce n'est pas son rayon, c'est l'affaire des spécialistes. Il reste dans son domaine : des endormissements inopinés. Avec courage, il fait partager ses nuits de folie. Ceux qui ne connaissent pas les paralysies du sommeil vont découvrir ce que c'est et comprendre pourquoi aller dormir nous panique.
A genoux derrière ses paupières est un livre que toutes personnes s'occupant d'adolescents : professeurs, éducateurs, conseillers d'orientation, proviseurs, directeurs devraient lire. La narcolepsie cataplexie est une maladie rare, ce qui ne veut pas dire qu'ils n'en rencontreront pas au cours de leur carrière. Aidé par sa Grand-mère Jon a envoyé une lettre avec son livre à Madame le Ministre de l'Education belge qui lui a répondu : « …votre livre va être envoyé au rectorat pour information et faire passer votre message… ».
Je vais en faire autant,
A genoux derrière ses paupières doit être vulgarisé le plus possible.