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sur 1046 notes
Comme un sportif de haut niveau qui cherche à atteindre un nouveau record, j'imagine que l'écrivain de thriller aspire à l'originalité qui va ravir ses lecteurs .

Avec ce roman d'Olivier Bal, le pari est réussi en ce qui me concerne .

Paul Green est un jeune journaliste qui travaille pour un journal , le Globe, qui a bien du mal à survivre , et il espère bien déstabiliser , lors d'une interview , le chanteur Mike Stilth, star adulée , en lui montrant une certaine photo...

La motivation de Green qui va tourner à l'obstination est la disparition d'une amie , Clara Miller ,elle même journaliste , qui avait infiltré le milieu du chanteur espérant percer certains secrets et dont le corps a été retrouvé dans le lac jouxtant la propriété de la vedette . A cette quête , se surajoute un gros sentiment de culpabilité car Clara avait appelé à l'aide Paul Green qui n'avait pas répondu .

Si le mystère de la mort de plusieurs jeunes femmes toutes retrouvées dans les mêmes circonstances que Clara et rapidement étiquetés suicides par la police locale , est bien vite dissipé pour le lecteur , c'est plus l'intrusion dans le milieu du show-biz, mêlant secrets, argent, drogue et violence qui est au coeur du roman et on se prend à chercher des similitudes avec quelques unes de nos rock-stars défiant la une des journaux à sensation . Ce jeu de ressemblance est d'ailleurs amusant ...

Autour de ces célébrités grouille une flopée de profiteurs et aussi de paparazzis dont la description par Olivier Bal à travers le personnage de Phil montre le piège dans lequel ils se renferment eux mêmes.

Roman choral sur deux périodes, celle des "suicidées " en 1995 où les voix qui expriment leur vécu et leur vision sont multiples et celle de 2006 avec principalement Eva, la fille cadette de Mike pour le dénouement tardif, et pas forcément simple ni heureux .

Au delà de la caricature de ce monde si éloigné de celui du commun des mortels, surgit, bien sûr, les failles nombreuses, et d'abord celles d'enfances difficiles, avec un sentiment de revanche , celles du jeu des dominations pour n'apparaitre parfois que des marionnettes manipulées par d'autres dans l'ombre . Effrayant ! Paul Green , au milieu de tout cela , est bien insignifiant mais de sa persévérance nait une certaine rédemption , même si on peut se demander si ce n'est pas non plus une fausse route ...

J'ai pris beaucoup de plaisir avec cette histoire et je remercie Masse Critique et XO Éditions .
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Premier tome d'une trilogie, L'Affaire Clara Miller nous emmène dans l'univers glauque et mortifère d'un chanteur américain au faîte de sa gloire.
Inspiré du profil de Michael Jackson, Mike Stilth vit dans un domaine protégé par de hauts murs et des miradors. Il a fait construire un parc d'attraction à l'attention de ses enfants, issus d'un « arrangement » avec une mère porteuse.
Quand il n'est pas en tournée ou en tournage (car oui, il est aussi acteur), Mike se pose dans son domaine de Lost Lake où entre 2 câlins à ses enfants, il organise des orgies faites de sexe, d'alcool et de drogue. Au fil des années, plusieurs jeunes femmes sont retrouvées « suicidées » dans le lac adjacent. Parmi elles, Clara Miller, le grand amour de Paul Green.
Paul Green est un journaliste de la vieille école et par loyauté envers cette femme qui l'a fait rêver, il mène une enquête pour mettre à jour les circonstances du décès de Clara Miller. À aucun moment, il ne croit à son suicide.
C'est un roman polyphonique qui s'articule autour de plusieurs personnages : la star, son attachée de presse, le journaliste, les enfants. Ce procédé aurait pu apporter le point de vue alternatif des protagonistes et enrichir la narration. Malheureusement, cela apporte surtout de multiples redondances et je me suis vite ennuyée.
Ce procédé mal exploité vient s'ajouter à un sentimentalisme mal à propos qui m'a définitivement laissée sur le bord de la route. Si le style vif de l'auteur donne une certaine urgence au récit, ses effets sont annulés par une forme de délayage qui dessert le roman. Il me semble que réduit d'environ 30 %, ce roman aurait pu figurer à une bonne place dans une bibliothèque de romans noirs car l'intrigue, si elle n'est pas originale, est abordée sous un angle intéressant.
Bref, une déception.
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Une star interstellaire qui culmine aux sommets des hit-parades et du box-office mondiaux (un croisement très probable entre Elvis, Mickaël Jackson et Tom Cruise, voire même Johnny Hallyday ou Claude François), une promotion capitale à assurer pour la sortie d'un film hyper attendu donnant lieu à une interview pour un canard à sensations qui va mettre le feu aux poudres (on a le droit de toutes les imaginer), tel est l'intro, le pitch,  l'argument de ce thriller annoncé nous mettre les nerfs à vif et dont l'histoire nous est relatée selon les divers points de vue de ses différents protagonistes, à travers des chapitres bien identifiés répartis sur plusieurs époques...

On découvre donc une méga-star à l'apogée de sa carrière voire au tout début de son déclin (son successeur autoproclamé va même sérieusement agacer le dieu vivant) face à un journaliste un peu aigri mais pugnace qui se promet de faire tomber l'icône qu'il soupçonne coupable d'homicides à répétition en brandissant une photo de cadavre qui va ensabler un mécanisme pourtant bien lubrifié : le grain de sable importun dans l'engrenage millimétré d'une machine gigantesque, tentaculaire aux remugles nauséabonds (peut-il en être autrement des remugles ?)!

On y parlera :
- de show, de business…et du show-business à la colonel Parker créé autour d'Elvis Presley ou celui de Sinatra et de sa mafia,
- du rapport à la célébrité et de la difficulté d'exister dans la durée (pas les macarons),
- de la solitude engendrée par cette célébrité extrême, pour soi comme pour son proche entourage,
- de succession, d'héritage, de filiation et de la difficulté d'être ‘l'enfant de',
- de drogue et de sexe bien sûr, triptyque incontournable avec le rock'n'roll,
- de l'incompréhension et du ravage produits par des scènes violentes reçues par de jeunes enfants,
- de journalisme d'investigation et de paparazzades,
- du remord de n'avoir pas su ou pu protéger un être aimé,
- de GPA et de mère porteuse ou plutôt de ventre porteur tant cette dernière est méprisée,
- de pulsions instinctives et irrépressibles,
- d'orgies décadentes, de plaisirs inavouables, d'overdoses multiples, de cadavres récurrents et de réputations à ménager, même par la corruption ou pire, si nécessaire.

On sera pris de vertige, de nausées, de dégoût mais aussi de pitié ou de révolte, tout un éventail changeant de sentiments et de sensations qui nous feront tourner la tête et les pages de ce roman à une vitesse folle, comme embarqués malgré nous dans un manège hystérique dont le système de freinage a été saboté, poussés sur un toboggan abrupte ou la raison est perdue, éperdus que nous sommes de dérouler le fil de cette pelote qui nous fait perdre haleine, nous étrangle, nous étouffe, nous asphyxie et, en même temps, nous ligote, volontaires, à notre siège de lecteur appâté et épaté deux fois plutôt qu'une (avec pâté de campagne, je n'ai pas trouvé)

De la belle ouvrage pour qui aime ces thrillers qui nous laissent exsangues, pour qui ne se contente plus de simples tempêtes mais préfèrent les vents pires et se repaître du sang de ces victimes dont le calvaire blanchit nos nuits voulues sans sommeil pour cause de lecture comme blanchit le derme devenu diaphane quand le liquide vital s'est dissipé, goutte à goutte, page après page.

Etouffant ! D'autant plus étouffant, qu'ici, on étouffe tout, un cri, un hoquet, une victime mais surtout l'affaire !

Et tout fan de lecture que je suis, celle-ci m'a tenu en haleine même si le thriller n'est pas mon genre premier de prédilection.
Derrière ces chapitres par agrafes retenus, j'ai trouvé bien plus que des crimes à venger: un climat, une histoire, la description d'un milieu où d'une époque qui nous disent combien il peut être difficile de seulement exister même par l'au-delà, les affaires portant souvent le nom des bourreaux plutôt que celui de la victime qui, ici, s'appelait Clara Miller.
 
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Bien que mes PAL débordent, je n'ai pas résisté à m'acheter en poche : L'affaire Clara Miller d'Olivier Bal.
Son cadavre est remonté, comme celui d'autres femmes, à la surface de l'eau. Six au total…
Là-bas, dans les forêts du New Hampshire, le lieu maudit porte un nom : le lac aux suicidées.
Clara Miller était journaliste. Comme Paul Green, le reporter du Globe qui débarque sur l'affaire. Il avait connu Clara étudiante, et ne croit pas un instant à la thèse du suicide.
Un homme l'intrigue : Mike Stilth, l'immense rock star retranchée à quelques kilomètres de là, à Lost Lakes, dans un manoir transformé en forteresse.
L'artiste y vit entouré d'une poignée de fidèles, dont Joan Harlow, redoutable attachée de presse qui veille sur son intimité et se bat comme une lionne dès que l'empire Stilth est attaqué.
Mais Paul, lui, a tout son temps. Dans sa vieille Ford déglinguée, il tourne inlassablement autour du domaine.
Avec cette question : et si, du manoir, la route menait directement au lac ?
L'affaire Clara Miller est un très bon thriller, qui a su me surprendre de la première à la dernière page.
Il est important de lire ce roman au calme car il y a plusieurs narrateurs, à plusieurs époques. Comme tout est bien indiqué au début de chaque chapitre, jamais je ne me suis perdue.
Des cadavres remontent à la surface d'un lac, qui se situe à proximité de la propriété d'une riche rock star. Un homme que tout le monde adule. Il vit à l'écart avec ses deux enfants, qui sont coupés de tout et ne sortent jamais.
Mike Stilth est un personnage très complexe, il a de nombreuses fêlures, il est très intrigant. Je ne l'ai pas réellement apprécié, mais je ne peux pas non plus dire que je l'ai détesté. Il est surprenant surtout. Sa façon de s'occuper de ses enfants m'a étonné. Il les aime, c'est évident ; mais sa façon de les surprotéger m'a mis mal à l'aise. On ne peut pas interdire à des enfants de sortir de chez eux, de voir de quoi est constituer le monde ou encore de regarder la télévision. Ils ne sont pas malheureux, ils ont tout ce qu'ils veulent y compris un parc d'attraction mais est ce suffisant ??
Noah et Eva sont deux enfants très attachants, j'ai pris plaisir à les suivre même si certains passages font mal au coeur, notamment quand ils grandissent.
Ce manoir réserve de sacrés surprises, et pas que des bonnes.. Paul Green en est persuadé. La vie de ce journaliste est pleine d'actes manqués, y compris son histoire avec Clara Miller. Il aurait aimé qu'ils soient plus proches mais cela ne s'est jamais fait... Alors, il a décidé de découvrir ce qu'il lui ai arrivé, pourquoi elle est morte. Car elle n'a pas pu se suicider, c'est impossible.
Alors il enquête, quitte à prendre des risques, y compris celui de se faire tuer.
J'ai souhaité lire L'affaire Clara Miller car le résumé m'intriguait et une amie m'avait parlé en bien de ce roman. C'était aussi l'occasion de découvrir la plume d'Olivier Bal, que j'ai trouvé très agréable à lire. Il nous emmène sur de fausses pistes, il a réussi à m'intriguer et surtout, à me captiver. Je ne regrette absolument pas ma lecture et je vous recommande sans aucune hésitation ce roman.
Ma note : un très gros cinq étoiles.
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Alors que des cadavres ne cessent d'être découvert vers son lac, Mike Stilth est au sommet de sa gloire. Il semble inatteignable et pourtant le journaliste Paul Green ne le lâchera pas.

Il en est convaincu, c'est lui qui est la cause de ces suicides, ou plutôt de ces meurtres.

Dès le début ca commence fort, et très speed : un narrateur à la première personne se fait tirer dessus pendant que les notes de "Sympathy for the Devil "des Stones sortent de l'autoradio .

Via les multiples voix qui vont, chapitre après chapitre et à différentes époques, nous dévoiler tous les contours de cette « affaire Clara Miller », des plus lumineux aux plus sombres, Olivier Bal concocte un roman d'une noirceur radicale et suffocante.

L'auteur nous plonge dans un New York frétillant entre jet-set et bas quartiers, entre toxicos et stars qui jouent les divas et surtout dans les eaux troubles de la célébrité.

On y retrouve les codes du thriller paplitant ici revisité avec un vrai brio !
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ah les thrillers...
Je ne sais pour vous, mais de mon côté c'est un peu je t'aime moi non plus...
Un jour on tombe sur une pépite qui vous fait battre le coeur et tourner les pages frénétiquement.
Un jour on tombe sur un boulet qu'on se traine comme une journée morne de printemps pluvieux. Et il y en a du boulet !
Du scénario vu revu et rerevu, qui vous donne l'impression d'avoir déjà lu le roman 15 fois.
Du scénario tellement abracadabrant qu'on ne sait plus où on habite.
Du sanguinolant juste pour faire genre, comme un mauvais film d'horreur des années 70.
Du vite lu, vite oublié, avec grosses difficultés d'empathie pour les personnages : kleenex.

Mais je vous rassure, pour ce qui est de cette Clara Miller, de mon côté le coup de foudre fut immédiat. de ces thrillers qui sortent du lot et qui vous marquent. Je me suis régalée, comme il y a quelques années avec La Vérité sur l'affaire Harry Québert.
Un rythme parfait, de transitions entre les époques fluides et haletantes, une histoire bien ficelée, et des personnages au bord de la rupture comme en les aime. Mention particulière pour notre enquêteur/journaliste anti-héros, tout à fait attachant.
Pas de cadavre à déplorer à tous les coins page, bonne dose de sanguinolant, déroulement de l'enquête logique et sans être abracadabrant, des déséquilibrés bien équilibrés.
Bref, un bon thriller qui rentre dans mes coups de coeur millésime 2021.

Alors faut-il le lire ? Oui !!! Je prévois de passer mes prochaines vacances avec Paul Green, dans La forêt des disparus...

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C'est le premier roman d'Olivier Bal que je lis et je n'ai pas été déçue du voyage. Malgré quelques longueurs, l'auteur sait nous embarquer dans une histoire intéressante et dont nous attendons l'issue avec impatience.
Paul Green, journaliste pour un petit journal à sensation, apprend que son ancienne amie Clara Miller a été retrouvée morte dans ce que l'on appelle le "Lac aux suicidées". Six victimes en tout sont sorties de ce lac, mais Paul ne croit pas au fait que Clara se soit suicidée. Et comme par coïncidence, la demeure d'une rock star aux moeurs dépravrées, Mike Stilth, n'est pas loin de ce fameux lac...
Un thriller aux voix multiples, qui alterne passé et présent, mais qui reste tout de même facile à lire. Même si quelques passages sont lents, j'ai passé un bon moment avec ce roman.
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J'ai complètement embarqué dans cette affaire Clara Miller ! D'abord le personnage du journaliste, Paul Green, un anti-héros comme je les aime, plutôt raté mais loyal et courageux ; ensuite le contexte, qui tourne autour d'un rocker à succès à la réputation sulfureuse, et qui vit dans un château coupé du monde, qui n'est pas sans rappeler le Neverland d'une certaine célébrité… Enfin la manière de raconter tout cela, bravo à l'auteur, que je découvre, il y a du rythme, des allers-retours entre le passé et le présent et les points de vue des différents personnages, on ne s'ennuie pas une minute, et bien qu'il n'y ait pas de retournement ahurissant, on a quand même quelques surprises en chemin !
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Double Chronique sur Collectif Polar
Paroles de Flingueuses
Jean- Paul : L'Affaire Clara Miller est un polar très atypique.
Isa : Please allow me to introduce myself… le prologue démarre fort sur une musique des Stones. Me voilà donc embarquée dans le troisième roman d'Olivier Bal, le premier que je lis de cet auteur.
Dans une ambiance troublante, angoissante et oppressante, ce roman oscille entre deux époques (1995 et 2006) où l'expression « drogue, sexe et Rock and roll » prend tout son sens.
Ce roman n'est pour moi ni un polar (l'enquête menée par le journaliste Paul Green sur les filles retrouvées noyées dans le lac des suicidées est anecdotique) ni un thriller, mais bien un roman noir. Très noir. Un roman psychologique qui dépeint avec une extrême justesse le milieu du show-biz américain des années 90. Six destins sont analysés par l'auteur à la première personne du singulier un peu à la manière d'un journal intime. Olivier Bal prend le temps (500 pages) d'installer cette galerie de personnages pour lesquels nous éprouvons au fil de la lecture de nombreux sentiments : dégoût, empathie, colère, compassion. Ici point de gentils héros et de méchants criminels. Juste des hommes et des femmes avec leurs blessures, leurs souffrances, leurs émotions. Et malgré les différents lieux, les différentes époques et le destin de ces six personnages, l'auteur parvient à nous balader sans jamais nous perdre.
J'ai tout de même un bémol que je tenais à expliquer même si j'ai obtenu par l'auteur la réponse à mes interrogations. Je trouve la couverture trompeuse. le bandeau rouge (je sais ne jamais se fier aux bandeaux…) engageant le lecteur à croire qu'il va lire un polar. Or ici point de rebondissements et de fausses pistes. le titre nommant Clara Miller ainsi que la photo nous incitent à penser que l'histoire de Clara va être omniprésente. Qu'elle est la clé de tout. Et ce n'est pas le cas. J'ai donc attendu pendant toute ma lecture quelque chose qui n'est jamais arrivé.
Malgré cette petite déception qui est toute personnelle, j'ai passé sincèrement un excellent moment de lecture. J'ai adoré ce voyage dans l'Amérique des années 90 (Amérique et période dont je suis un peu nostalgique). J'ai adoré le style et la façon de décrire tous ces personnages et ces émotions. Une prouesse, car cela faisait bien longtemps que je n'avais pas dévoré un pavé aussi rapidement. Merci Olivier.
Jean Paul : Je n'ai pas pu lâcher ce roman que j'ai lu en quelques heures.
Le rythme donné au récit par Olivier est lent et hypnotique… Il distille petit à petit les secrets qui font de ce roman un grand livre…
Sexe, drogues et Rock n' Roll !
Bienvenus à Lost Lakes
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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Mike est une légende vivante du rock'n roll. Comédien et chanteur qui rend fou les fans et les paparazzi, il vit dans un monde artificiel plein de sexe de drogues… et de rock. Pour autant, quand il ne travaille pas, il s'occupe de ses enfants, pour lesquels il a fait construire un domaine de mille hectares, Lost Lake, et duquel ils ne sont jamais sortis de leur vie. le style de vie de Mike est protégé jour et nuit par son agent, Joan, et son avocat, et ils ont beaucoup de travail : constamment drogué, il multiplie les frasques et ses fêtes sont… mortelles.
Paul Green est un journaliste doué mais en devenir, au Globe, un journal en perte de vitesse. Lorsqu'en 1996, Clara Miller est retrouvé morte au Lacs des Suicidées, après lui avoir laissé un message téléphonique dans lequel elle l'informe qu'elle va infiltrer le domaine du rockeur, Paul va s'emparer de l'enquête.
Premier tome de la trilogie Paul Green (apparemment), j'avoue l'avoir lu après « la forêt des disparus », dans lequel le journaliste fait quelques allusions, ce qui m'avait mis l'eau à la bouche. Et j'ai drôlement bien fait. Ce thriller est violent, particulièrement bien construit et, pour les amateurs de rock, dont je fais partie, il est amusant de chercher ici et là les références qui ont servi à Olivier Bal pour construire son personnage de Mike.
L'histoire est construite sur un système à plusieurs voix, Paul, Mike, ses deux enfants etc, ce qui nus fait vivre la même histoire de façon différente en fonction des intérêts ou de l'action des uns et des autres: cela rend le roman bien plus palpitant que de simplement courir après un meurtrier. D'autant que rien n'est tout blanc ou tout noir dans cette histoire… le tout avec une bande son de dingue. En bref, j'ai adoré.
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