Le but de ce livre n'est pas d'apporter des techniques de gestion des connaissances mais est une réflexion "sur la façon dont le savoir peut être un processus de richesse "... d'où le rôle clé du manager
. Il prescrit l'action et lui donne du sens
. il s'appuie sur une des méthodes de gestion des connaissances
. il intègre le savoir à ses tableaux de bord.
(p. XVII)
D'après l'auteur c'est la seule ressource qui prend de la valeur en la partageant.
Ce livre de réflexion sur la maîtrise du savoir est intéressant, surtout en le relisant 15 ans après sa sortie. Et je suis d'accord sur le fait que la connaissance est un "passeur de sens et un créateur de valeur"
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La mémoire n'est pas un simple stockage d'informations mais un système pour exploiter ces informations (p.4)
Elle est un perpétuel processus de recomposition (p. 8)
La mémoire collective est une réserve vivante d'informations et un ensemble de processus permettant d'alimenter et d'exploiter cette réserve car à l'échelle du groupe chacun conserve une partie de la mémoire et la redistribue au cours des activités partagées.
Les extensions qu'elle utilise (textes, objets, outils) la transforme en mémoire artificielle qui n'est plus seulement un réservoir d'informations mais l'exploitation de celles-ci).
L'entreprise a un problème ? A-t-il déjà existé ? sous quelle forme ? comment a-t-il été traité ?
(p. 9)
La Grèce classique donne une place stratégique à la connaissance (Aristote).
Dans notre société post moderne, la connaissance est au cœur de tous les enjeux de société, an niveau des individus, des organisations, des nations. or chacun d'entre nous, le nez dans son guidon ne mesure pas forcément la portée de ce qu'il apporte par le biais de son savoir.
À souligner que nous oublions parfois la complexité du lien qui unit le savoir, l'homme et la nature alors qu'elle devrait nécessiter une réflexion.
L'expérience : la connaissance prend sa source dans l'expérience. (cf Kant)