John Doe, tome 2 : Quatre saisons en enfer

Après avoir buté son commanditaire par inadvertance, le tueur à gages est pris en chasse par l'ensemble des capos et nervis de la grande famille mafieuse dont le commanditaire était le parrain. Tout le monde roule en scooter de livraison de pizzas, vu qu'il s'agit de la couverture des activités du clan.

Celui que tout le monde surnomme John Doe va se dépêtrer de pas mal de situations problématiques. Par exemple en volant une bétonneuse et en aspergeant les mafieux de béton frais (une spécialité locale, sans doute, vous m'en mettrez une bouteille...).

Il y a du rythme, mais le tome ne gagne pas en crédibilité. le dessin reste fort sommaire, surtout dans les mouvements (et vu qu'on est dans du polar avec course-poursuite, du mouvement il y en a).

Le point le plus faible de la série est le traitement des personnages secondaires. Un vrai méchant, c'est ce qui donne du corps à un bon film de genre (cf. les meilleurs James Bond). Idem pour une BD. Et ici, c'est assez faible de ce point de vue. On a du mal à croire qu'un type aussi nullard soit devenu un tel tueur à gages. Idem pour les mafieux en face, qui sont supposés faire peur...

le scénario va un peu plus loin que les gags de situations et ça donne un peu de peps à la série. Toutefois le dessin reste bien simple.