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EAN : 9782895858607
512 pages
LER Les éditeurs réunis (07/04/2017)
4.36/5   7 notes
Résumé :
Corinne, ex-mannequin devenue psychoéducatrice en milieu scolaire, découvre que son véhicule a été vandalisé. Une série d'actes illicites s'ensuivent, impliquant à tout coup des élèves habituellement sans histoire. Les autorités interviennent. Samuel, séduisant policier chargé du dossier, tente de comprendre les motifs derrière les infractions commises par ces adolescents. Mais ses efforts se heurtent à l'entêtement de Corinne, qui protège farouchement la confidenti... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'histoire est correcte, sans plus. On s'intéresse à cette histoire de vandalisme qui cache certains secrets plus dangereux dans la vie du personnage de Corinne, mais plusieurs éléments peu crédibles, clichés ou justes ennuyants du récit font un peu décrocher du début plus prometteur. Je crois que l'auteure a assez de talent pour écrire de meilleures histoires que cela.
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Une intrigue CAPTIVANTE, des propos francs et une relation des plus SEXY!!! On en devient vite accroc!
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Les cheveux bruns courts, l’homme qui marche d’un pas décidé vers moi enlève ses verres fumés et me fixe avec ses yeux cognac.

— Corinne ? Je suis Samuel. Content de te rencontrer, affirme-t-il en me saluant d’un mouvement de tête.

— La police a du budget ici, répliqué-je sèchement. Le condo de Nicolas avec vue sur le lac pour attirer Kaïna – en référence à l’opération d’infiltration à laquelle participait Nicolas et durant laquelle il est tombé amoureux de mon amie – et maintenant une GT-R comme voiture fantôme. Pourquoi ? Pour attirer le regard des femmes aussi ?

— C’est mon véhicule personnel. Je m’en allais chez moi quand j’ai eu l’appel de Nic. Donc je ne la conduis pas pour t’attirer, affirme-t-il solidement.

— Tu n’étais pas obligé de te déplacer.

— Je sais. Ça m’amuse le vendredi soir d’aider une pauvre âme esseulée, réplique-t-il d’un ton sarcastique.

— Est-ce que j’ai l’air d’une âme esseulée ? questionné-je bêtement.— J’en ai vu des pires. Et des plus aimables. Tu connais les autos ?

— Ouais, fais-je comme seule réponse. Quel pari as-tu perdu pour être obligé de venir faire un rapport de police un vendredi à dix-huit heures ? m’intéressé-je.

— C’était ça ou une raclée, répond-il d’un ton sec.

J’ai de la difficulté à imaginer cet homme recevoir une correction. Mais une simple bataille, durant laquelle il aurait craint de faire égratigner sa face de tombeur, lui a probablement fait choisir l’option d’être ici.
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La mélodie de la cloche se fait entendre. Je marche dans le corridor où des portes de classe s’ouvrent subitement dans un ordre incohérent. Les étudiants envahissent le large couloir en direction des casiers où ils changeront leurs livres pour ceux nécessaires lors du dernier cours de cette première semaine d’école.

— Salut, Corinne !

— Salut, Frédérik.

Rares sont les jeunes qui osent saluer leurs enseignants ou, pire, la psychoéducatrice, mais ceux et celles qui ont déjà vécu le voyage humanitaire au Guatemala avec moi le font sans gêne. Je me dirige vers le bureau de la directrice de quatrième et cinquième secondaire pour justement discuter de la cohorte de cette année en vue de ce périple.

Je croise le regard de plusieurs étudiants en chemin – les déplacements dans les corridors relèvent d’une course à obstacles de haut niveau. Certains détournent vite les yeux, intimidés d’avoir partagé certains sujets intimes avec moi lors de suivis personnels, tandis que d’autres me défient ouver­tement du regard, désirant mesignifier qu’ils n’ont aucunement besoin de mes services. Pourtant, c’est évident qu’ils sont ceux qui en bénéficieraient le plus largement. Mais j’ai appris, il y a longtemps, que je ne peux pas aider ceux qui ne le veulent pas.

Je tourne dans le corridor administratif et me retrouve immédiatement plongée dans une ambiance plus calme. J’entre dans le troisième bureau de direction.
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J’ai appris depuis longtemps à vivre avec cette étiquette de femme sexy. Un peu comme d’autres accusent le coup d’être super intelligentes. Mais cette beauté a été surexploitée durant mes années de mannequinat, donc je ne la vois plus comme un aspect positif. Je l’utilise consciemment à certaines occasions pour obtenir ce que je désire, mais je sais bien qu’elle m’est aussi un obstacle. Comme pour les gens qui me croient idiote car, selon eux, il est inconcevable qu’une belle femme puisse être dotée d’une intelligence. De plus, certaines femmes anxieuses me voient comme une menace pour leur intégrité psychologique ou leur relation amoureuse, car elles ont peur de se faire voler leur chum. Pourtant, je ne toucherais jamais à un homme déjà engagé.

Mes cheveux blond pâle, mes yeux bleus en amande, ma bouche charnue et mes pommettes hautes et saillantes forment un ensemble parfait pour les photographes. Objectivement parlant, et d’un point de vue technique, je suis belle. Mais ça fait longtemps que je ne vois plus cela comme une qualité.

Kaïna, qui réfléchissait à mon propos, prend la parole.

— Samuel est très discret. Je n’entends pas parler de sa vie amoureuse. Mais je ne crois pas qu’il ait de la difficulté à trouver une femme consentant à réchauffer son lit.
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Debout près de mon camion, dont les pneus ont été crevés et sur lequel on peut lire « Die bitch » gravé de façon peu artistique le long de mes portières, je mets fin à ma conversation téléphonique. Je viens d’avertir mon rendez-vous masculin de Brossard que la soirée, ou plutôt la baise prévue ce soir, est annulée. Il ne semblait pas trop contrarié. Il doit en ce moment même composer un autre numéro pour me remplacer. Pour s’assurer que ses petites poches sensibles se déchargent tel qu’il l’avait prévu.
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— Tu sais ce qu’il te faudrait pour que tu veuilles quitter cette chaise à toute vitesse à la fin de ta journée ? Un mec. Qui te ferait oublier tes dossiers.

Sa peau laiteuse rougit légèrement. Ma collègue, qui me ressemble physiquement, n’a toutefois rien de mon caractère.

— Qui t’arracherait tes vêtements dès que tu entres chez toi.

Je m’amuse à la voir mal à l’aise. Je fais souvent exprès pour la faire rougir. Mais c’est surtout parce que j’aimerais qu’elle soit peu plus de son temps et de son âge. Qu’elle sorte s’amuser sans contrainte. Des contraintes qu’elle traîne en raison d’une éducation trop stricte.

— Dis-moi que tu as des plans éclatés pour le week-end ? supplié-je.

— Demain soir, je vais souper avec des anciennes camarades du bac. Elles veulent ensuite sortir à Montréal.

— Alors sors ! Frenche un gars, une fille, n’importe qui ! Soûle-toi et sois malade le lendemain !

Elle s’esclaffe.
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