L'année de l'Éducation sentimentale

Muriel, Anne et Florence, anciennes copines de fac se retrouvent bien des années plus tard chez Muriel à la campagne.
Sous un climat caniculaire, elles évoquent leurs souvenirs de l'époque : les autres membres de la bande créée à l'époque, un séjour en Italie, les cours, les profs….

Le quatrième de couverture m'avait bien plu, l'histoire promettait d'être sympa mais je n'ai pas accroché au texte, ni aux personnages, ni à l'ambiance de ce roman.
Déçue par cette lecture qui a pourtant quelques belles critiques mais personnellement je me suis ennuyée à ces retrouvailles.

#Challenge Multi-défis 2023
#Challenge Riquiqui 2023
#Challenge Solidaire 2023
#Challenge ABC 2022/2023

De Dominique Barbéris, j'avais adoré « Les kangourous » pour son atmosphère angoissante aux lisières d'un Jardin des Plantes arrosé par des pluies incessantes et de la rue Monge ruisselante d'eau.

Dans cette « Année de l'Éducation sentimentale », l'orage menace et finit par éclater sur cette maison de campagne perdue où se retrouvent trois amies quinquagénaires. Elles échangent leurs souvenirs d'étudiantes et de voyageuses en short et sacs à dos.

Et, je regrette de le dire, c'est inepte, ennuyeux, bourré de stéréotypes. La femme abandonnée, la célibattante, l'ennui de la campagne ...

Même la langue est décevante. Vive le prochain Dominique Barbéris.

Cette année-là, elles étaient jeunes et insouciantes, les études étaient leur quotidien, ainsi que les amis, le café du coin et leurs rêves de vie future. Aujourd'hui, elles se retrouvent et dépeignent leur quotidien dans une langueur morose. Que sont-elles devenues ? Ont-elles à rougir de leurs ambitions passées ?
J'apprécie particulièrement les descriptions romantiques et bucoliques des environs de la maison à la campagne. Les réflexions nostalgiques et désuètes sont agréables mais ne me transportent pas, je me sens engluée dans leurs propres regrets, l'écriture est belle mais un peu déprimante.

Mon troisième (et dernier) essai des oeuvres de Dominique Barbéris !
les deux précédents* étant plutôt du genre " à la montagne, l'hiver par temps gris" j'ai pensé que le coté ennuyeux (le mot est faible) de ces deux livres venait de là !
Donc ce troisième essai étant plutôt proche de la mer et en plein été, j'ai pensé, naïvement, que ça serait plus agréable... loupé !
Ce livre, que je n'ai pas réussi à finir, est franchement aussi ch...t que les deux autres.



* Beau Rivage et La vie en marge