Novecento : Pianiste

Lu en 2017 (lors de sa sortie en poche).
Un petit roman de moins de 90 pages, mené à bâtons rompus, raconte l'histoire d'un pianiste surdoué au destin hors-norme, ayant la musique dans le sang, et l'Océan pour seule mère et patrie. Si "Soie" m'avait laissée sur ma faim (j'en aurais voulu beaucoup plus), j'ai trouvé que ce texte conçu pour le théâtre se suffisait à lui-même. Une plume métaphorique, enlevée et plutôt réjouissante.

J'avais beaucoup aimé "Soie", plus délicat, plus subtil. J'ai trouvé que ce court roman était trop : trop de choses, trop de messages, trop d'originalité, trop de choses en si peu de pages.
Prouesse ? L'auteur a-t-il voulu lui aussi faire preuve de bravoure et de génie à l'instar de son personnage ?

Un livre inclassable comme son histoire de depart, tres originale: un pianiste sur un bateau qui joue et compose.Ce livre, ou plutot cette nouvelle est tres agreable à feuilleter car bien ecrite par son auteur et sans mots inutile:le rythme est bien maintenu et la lecture n'en est que plus agreable.Une pepite a decouvrir

Texte très court, mais n'abaisse en rien son niveau inégalable. Un écrit vraiment splendide. L'histoire que nous suivons créait une nouvelle légende celle de Novecento. Un homme né sur un bateau et n'ayant jamais descendu de celui-ci, des dizaines d'années vécue sans avoir toucher ne serait-ce qu'un centimètres de terre.

Ce livre dormait depuis trop longtemps dans ma bibliothèque et c'est sur les recommandations de Martin Dumont, qui l'a cité comme son livre préféré, que je l'ai ressorti et lu.
Que dire sinon que c'est un bijou. Un récit romanesque, un conte philosophique dont on sait en le refermant qu'il va nous hanter longtemps. C'est l'histoire d'une vie touchée par la grâce, celle d'une destinée hors du commun. L'histoire d'un pianiste exceptionnel, le plus grand de son époque. Né avec le siècle il fut appelé Novecento. Trouvé nourrisson à bord d'un transatlantique, sa maison c'était l'océan. Quant à la terre, et bien il n'y a jamais posé les pieds, préférant exprimer sa créativité au rythme du roulis de l'océan, dépassant les limites des 88 touches de son piano dans l'infini de l'horizon.
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Ce court récit est d'une puissance folle et j'en ai tout aimé. Sa narration qui dès les premières lignes nous transporte à bord de ce paquebot, sa musicalité incroyable, sa poésie touchante et sa morale émouvante. Il est d'une telle densité que l'on se demande, en le refermant, comment en si peu de mots l'auteur a réussi à être aussi foisonnant, à aborder tant de thèmes, comment en si peu de pages il parvient à nous captiver et à laisser notre imaginaire se déployer.
C'est poétique, c'est théâtral, c'est musical et c'est rythmé. C'est tout ce que j'aime et si vous ne l'avez pas encore lu je vous le recommande chaleureusement. Un grand livre

Une relecture cette année pour un livre aimé, adaptation d'un film vu adolescente et que j'avais adoré.
Je me suis replongée avec bonheur et mélancolie dans cette histoire me laissant porter par la musique imaginée par l'auteur avec virtuosité.
J'entends la musique quand je ferme les yeux entre deux mots et suis toujours aussi émue par cette histoire.

Quelle pépite que ce texte très court !
Il nous embarque pour traverser les océans, en musique, s'il vous plaît !
Voici l'histoire et le destin étonnant d'un enfant devenu pianiste, qui n'a jamais posé le pied sur la terre ferme, ni quitté son navire.
Il excelle dans son art et n'a de leçon à recevoir de personne.
N'hésitez pas à vous accorder cette pause musicale en lecture.

Enchantement absolu que ce petit morceau d'éternité suspendu entre deux continents. L'auteur dit l'avoir conçu pour la scène ou à défaut pour une lecture à voix haute, j'a quant à moi adoré le sentiment de plénitude d'une lecture silencieuse et en quasi lévitation.
Le cadre en est fabuleux, un grand et beau navire où résonne le jazz propice au voyage intérieur. de ce voyage, j'emporte pour toujours la figure de Novecento qui naquit sur ce bateau et jamais ne le quitta, faisant un choix inouï qui, à le voir s'épanouir, à sentir sa richesse profonde, à entrer dans son regard, parait infiniment enviable : celui de vivre sa vie dans l'ici et maintenant contraint du navire, nourrissant sa vie et sa musique de ce qu'il décèle dans l'oeil de l'autre.
Cette fable est magnifique, j'envie l'auteur d'avoir su ressentir, concevoir et coucher sur le papier une historie aussi belle.

Danny Boodmann T.D. Lemon Novecento. Un drôle de nom pour un drôle de personnage. C'est sur le piano de la salle de bal de la Première classe que le vieux Danny Boodmann, marin sur le Virginian, a découvert le nouveau-né abandonné là par quelque famille pauvre partant tenter sa chance aux Etats-Unis. Il est né sur le Virginian, il mourra sur le Virginian. Dans l'intervalle, il sera l'un des plus grands pianistes de son temps.
C'est un de ses collègues musicien qui raconte ici l'histoire de Novecento. Ce monologue a été écrit par Alessandro Baricco pour le théâtre. Il est assez court, une quarantaine de pages. le narrateur, ancien trompettiste du bateau de croisière, revient sur la singulière vie de son ami et sur leur dernière rencontre. C'est cette dernière "scène" qui m'a le plus émue. J'y ai retrouvé la poésie emplie de nostalgie qui m'avait tant plu dans Seta. Baricco a fait avec ce livre une fois de plus preuve de talent et d'originalité.

Challenge XXème siècle 2023
Challenge ABC 2023/2024

Après avoir adoré Océan Mer et bien aimé Soie, je découvre une nouvelle pépite d'Allessandro Baricco qui ne fait que me confirmer le talent de cet auteur. Sa plume me touche comme peu d'autres auteurs jusqu'à présent. Je me sens emporté par ses personnages et chacune des pages, par ses phrases, par sa prose que qu'il nous propose dans chacun de ses récits. Novecento n'en fait pas exception.