Imajica - Intégrale

Alors j'ai lu les deux parties séparément, mais j'aurais bien du mal à en faire un retour séparé, puisque je les trouve très imbriqués, au final.
Entre fantastique et science-fiction, comment mettre un livre dans une case, en particulier ceux de Clive Barker, qui explore tant d'horizons et de genres différents, aussi bien d'un ouvrage à l'autre qu'au coeur même de chaque histoire.
Bon, c'est un sacré pavé que nous avons là et bien entendu, quelques longueurs parsèment le récit, mais il est tellement riche, dense et complexe, qu'on s'en rend à peine compte. Où certains voient un ralentissement, moi je vois une pause qui me permet de souffler entre les émotions qui me submergent parfois. le côté théologique peut rebuter aussi, et j'avoue que ce n'est pas ce que j'ai préféré, par contre, mais ça va avec la mythologie, donc ça reste dans l'esprit.
La narration à la troisième personne du singulier permet d'explorer plusieurs personnages à la fois et laisse largement sa place au narrateur extérieur, ce qui m'a permis de faire certains liens entre les uns et les autres. Et les personnages, justement, l'auteur semble s'être débrouillé pour qu'on ne les apprécie pas tous. Très creusés et détaillés, comme d'habitude, on peut être agacé par certains (ou certaine, plus précisément) et éprouver de l'empathie en même temps.
Difficile d'en dire plus sans spoiler, ce qui non seulement gâcherait l'histoire mais pourrait influencer d'autres lecteurs, donc j'arrêtrai là mon retour, en encourageant chacun à se jeter sur ce monument (au propre et au figuré).

Avec ses 1000 pages et la réputation sulfureuse de Clive Barker, cette intégrale représentait une aventure à elle toute seule ! Je m'attendais à y trouver un roman d'horreur, mais il y avait tellement plus que cela. Je vous emporte dans un voyage dont on ne ressort pas indemne.

Quelle histoire troublante. le début est si trompeur. Nous commençons dans notre bon vieux Londres, pluvieux mais toujours aussi charmant. Nous rencontrons de multiples personnages aux personnalités bien taillées. Estabrook, terrassé par un chagrin d'amour destructeur, souhaite assassiner celle qu'il aime, Judith. La belle Judith, une femme indépendante avec une bonne force de caractère. Il y a également Gentle, séducteur et artiste faussaire. Un trio qui va parvenir à bouleverser les équilibres de plusieurs mondes quand Estabrook recrute un mystérieux tueur sans identité...

Début trompeur car Clive Barker nous emporte ensuite dans une aventure longue épique. L'histoire ne peut se résumer aux passages un peu gore ou aux scènes de sexe (qui sont d'ailleurs bien écrites, ce qui est assez rare pour être souligné), puisque le récit prend des tournures ésotériques, philosophiques et psychologiques assez rapidement.

L'écrivain construit un monde très vaste et varié, aussi étrange que merveilleux, fascinant que repoussant. L'univers obéit à sa propre logique, parfois tordue, comme un Pays des merveilles dévoyé, peuplé de créatures étranges plus ou moins amicales. Clive Barker ne déroge pas à sa réputation d'artiste à l'imaginaire vaste et sombre. Son écriture va à l'essentiel et nous emporte avec efficacité.

Le bémol est celui qui arrive hélas souvent avec des romans de cette ampleur. Il y a parfois des longueurs qui ralentissent le récit. Les personnages font souvent des aller et retours, d'autres apparaissent et disparaissent assez rapidement, certains à quelques occasions, ce qui nous poussera à revenir en arrière pour comprendre qui ils étaient.

Imajica est un récit troublant et bien plus vaste que ce à quoi on peut s'attendre. C'est un récit qui oscille dans rêve et cauchemar, nous entraînant dans un monde à l'imaginaire si singulier qu'il en devient opaque. Ésotérique, étrange, addictif, ce récit est à réserver à ceux qui aiment les histoires sombres au parfum exotique déconcertant.
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Tout ça partait pourtant plutôt bien.
J'avoue d'abord avoir été bluffé par cet univers aussi complexe qu'original. Dans l'inventivité Clive Barker m'a fait penser à China Miéville, sur la longueur également.
Au fil des pages ce torrent de créativité vire en marais stagnants dans lesquels j'ai fini par m'engluer, asphyxié par un charabia mystique et fumeux.
Peut-être manqué-je de références philosophiques et théologiques, je l'ai en tout cas terminé dans la douleur et presque avec désintérêt.

Il m'en reste l'impression d'un pétard mouillé.

Malgré ses plus de 1000 pages, j'ai tenu bon, je suis allée jusqu'au bout. Ca fait partie des livres dans lesquels je me lance sans réellement lire le résumé, ni les avis. Il me semble l'avoir acheté lors d'une OP Bragelonne. Je n'avais donc aucun a priori, ni négatif, ni positif.
Donc, bilan de la lecture : quel ennui ! Je n'aime pas abandonner un livre, je suivais à peu près l'histoire, j'ai pris le parti de persister pour voir si la tendance allait s'inverser Pas de bonne surprise pour moi !
L'univers est vraiment très étrange. J'ai mis pas mal de temps à comprendre comment ça s'articulait et même là, les mondes, les évènements, les personnages, sont étranges. Je n'ai pas eu l'impression d'avoir eu pied à un moment. On nage dans un brouillard permanent et ce n'est pas ma tasse de thé. Ajoutez à ça les fantômes, les jumeaux, les doubles, les créations, les dieux, ça donne beaucoup de longueurs, des personnages que je n'ai pas réussi à cerner.
Pour une découverte de cet auteur, ce n'était pas terrible. Je ne suis pas sûre de réessayer.
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J'ai entamé ce roman un peu sceptique, après avoir lu Hellraiser que je n'ai pas vraiment aimé. Mais finalement, j'ai beaucoup aimé. Barker nous offre une épopée fantastique et fantasy unique, pleine de couleurs et de rebondissements. L'imaginaire de Clive Barker se déploie pour nous peindre un univers très riche fait de Dieux et de créatures étranges. Pour ma part, je ne me suis pas ennuyée pendant ma lecture. J'ai trouvé le rythme bien géré et les personnages bien développés. Je n'ai pas du tout trouvé le récit horrifique, pour ceux que ça pourrait rebuter. On est vraiment sur un récit de fantasy certes, parfois un peu violent mais pas de là à pertuber les habitués du genre.
Ce livre m'a vraiment réconcillié avec Barker.

Gros pavé que cet « Imajica » de Clive Barker que je connaissais avant tout pour sa carrière cinématographique. S'il est davantage connu pour ses incursions dans le genre horrifique, ne vous attendez pas à cela avec ce roman. On reste toutefois dans le domaine du fantastique avec une histoire de mondes parallèles, de magie, de dieux et déesses,...


A travers près de 1000 pages, l'auteur développe un univers riche et une intrigue ambitieuse. Rassurez-vous, cela reste très accessible et on s'immerge rapidement et facilement au sein de cette fresque épique.
Bonne imagination, des personnages attachants, un style percutant et dynamique,... « Imajica » nous fait passer un bon moment de lecture mais n'est pas exempt de défauts dont le principal sont les longueurs. le livre souffre de quelques problèmes de rythme et l'intrigue s'essouffle complètement dans sa dernière partie.


A lire.

Retour à mes amours de jeunesse avec ce livre que j'avais emprunté à la bibliothèque municipale lorsque j'étais au lycée.
15 ans plus tard, je l'ai acheté et relu avec un plaisir renouvelé. J'ai redécouvert des pans entiers qui avaient quitté ma mémoire avec grand plaisir.
On peut déplorer quelques longueurs, mais le rythme général m'a une fois de plus emportée du début à la fin.
Fin particulière d'ailleurs, qui soulève plus de questions qu'elle n'apporte de réponses, ce qui est un plus à mon goût.
Grande réussite : cet univers magique très singulier en dehors des grands clichés qui nous fait voyager.