Une fille qui danse -
Julian Barnes
Année 60.
Au lycée, trois copains soudés forment un groupe.
Aucun d'eux n'a vécu l'expérience de se dégoter une petite amie ni même connaître l'humiliation de l'échec.
Adrian Finn, un grand garçon réservé, brillant, qui garde ses pensées pour lui va intégrer ce groupe.
Rapides adieux au lycée
A l'université, Tony, le narrateur fréquente Véronica Mary Elizabeth Ford.
Présentation auprès des copains de lycée.
Et présentation de Tony auprès de la famille de Véronica.
Malgré la bonne entente avec la mère, échec de leurs liaisons.
Quelques mois plus tard, Tony apprend que Véronica sort avec Adrian.
Une lettre de Tony vers Adrian et Véronica s'en suit.
Adrian se suicidera.
Quarante ans plus tard, la vérité ressurgit.
Les étapes de ce livre vont très vite. On pourrait le déplorer, mais l'écriture et l'esprit qu'il en ressort ne cassent pas du tout la trame de ce livre remarquablement bien écrit.
L'auteur qui fait relater l'histoire à son personnage central, Tony, à la première personne du singulier, laisserait même penser que
Julian Barnes se cache dernière lui : un roman qui se lit comme un récit.
Tony s'interroge sans cesse sur ce qu'il a fait ou non, sa façon de se comporter avec autrui, ses amours, le temps qui défile et qu'un passé n'est pas un présent et encore moins un futur.
J'ai bien aimé !