La Reine du noir

J'ai été happée par « La reine du noir », un huis-clos glaçant à l'ambiance gothique frissonnante à souhaite : on y suit un groupe d'autrices en herbe sélectionnées par la célèbre Roza Vallo, une romancière aussi charismatique que manipulatrice. Chacune d'elle doit écrire un roman, dont le meilleur aura la chance d'être publiée avec l'appui de leur mentor d'un mois.

Le premier tiers du roman est assez lent : l'intrigue se met en place, on apprend à connaître les différentes protagonistes et la tension monte progressivement. Puis, le rythme s'intensifie : une succession d'évènements et de révélations nous plonge en apnée jusqu'à la dernière page.

L'autrice m'a complètement retournée le cerveau : mes nombreuses hypothèses se sont révélées très éloignées de ses choix narratifs et ce, pour mon plus grand plaisir ! J'ai adoré me demander tout au long du roman ce qui relevait de la réalité ou de l'hallucination, à l'instar d'Alex, la protagoniste principale.

Avec « La reine du noir », je fais une incursion dans un genre que je connais peu et je suis séduite par l'expérience : je retenterai à coup sûr !

Les éditions Sonatine ont toujours le chic pour dégotter des histoires originales, surprenantes et complètement dingue.

Et ce fut le cas ici. Ce roman est à la fois un thriller, mais on a aussi une ambiance gothique, à la limite du surnaturel, un côté sombre et sensuel, de la manipulation...

Alex, jeune éditrice et écrivaine à ses heures, se voit sélectionné avec quatre autres candidates pour participer à une retraite d'écriture chez la célèbre autrice Roza Vallo.
Roza est un véritable modèle pour Alex, qui a dévoré tous ses romans. C'est sans hésitation qu'elle va se joindre aux autres filles et s'installer pour un mois à Blackbriar, la mystérieuse demeure de Roza Vallo.

Mais jusqu'où seriez vous prêt à aller pour écrire et éditer votre roman ? Car vous vous en doutez, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être...

J'ai passé un très bon moment de lecture. le roman se lit vite, il est intriguant, on a envie de connaître la suite. J'ai aimé l'ambiance sombre et gothique ainsi que le fait d'avoir des chapitres révélant le roman qu'écrit Alex et qui prend racine dans l'histoire passée de Blackbriar (une histoire dans l'histoire).

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages mais cela ne m'a pas dérangé dans ma lecture. Il y a un côté très cinématographique dans ce roman qui le rend très accrocheur.

Un premier roman qui donne envie de découvrir les prochains de Julia Bartz.

Ce roman m'a laissé dubitative. En effet, j'ai trouvé ça sympa mais sans plus.
L'intrigue met du temps à se mettre en place, bien la moitié du roman avant que la personne disparaisse comme annoncé dans le résumé. Malgré tout, on ne s'ennuie pas en suivant les personnages dans leur évolution. J'ai trouvé le personnage principal assez agaçante avec cette espèce de complaisance toujours présente. J'ai préféré les autres personnages.
Quant l'action s'enclenche, c'est plutôt intéressant et on a envie de savoir comment vont s'en sortir les protagonistes. Mais ça manque parfois un peu de cohérence pour ma part. La fin est un peu plate...
Par contre, j'ai aimé les passages en italiques des extraits du livre qu'écrit la narratrice, j'aurais aimé en avoir plus !

Je n'ai pas réussi à rentrer dans l'histoire.

C'était trop lent pour moi, trop long, trop en boucles sur les mêmes sujets. Je n'ai pas du tout aimé les personnages de Roza ni l'idée de créer une énième compétition entre plusieurs femmes qui ont du talent.

Après la moitié du livre, et d'une lecture que je n'arrivais pas à apprécier, j'ai arrêté ma lecture. Mais sans doute que le style n'était tout simplement pas pour moi :)

Lorsque la protagoniste est sélectionnée pour un séminaire d'écriture, elle est ravie, quoique angoissée car atteinte du syndrome de la page blanche depuis un tragique accident. Mais peu après son arrivée dans ce manoir isolé appartenant à son autrice fétiche, on découvre rapidement que ce séminaire à l'allure inoffensive va se transformer en une compétition impitoyable. En effet, le meilleur roman sera publié par l'éditeur de l'autrice !
Le piège se referme alors peu à peu et l'ambiance dans le manoir devient de + en + pesante et inquiétante. J'ai particulièrement aimé l'atmosphère décrite et le malaise qui s'installe crescendo. On sent que la situation va dégénérer dans de telles conditions, et ça ne loupe pas !
J'ai trouvé ce roman très réussi et l'écriture était vraiment agréable et fluide. Je le recommande !

Quel moment de plaisir que la lecture de cette Reine du noir de Julia Bartz dans le cadre d'une masse critique organisée par Babelio et les éditions Sonatine que je remercie pour cette belle découverte.
À cheval entre thriller psychologique et huis-clos gothique, ce polar n'en demeure pas moins une puissante aventure puissamment féministe. Outre le fait que les protagonistes soient des femmes, elles n'ont pas peur d'Être et d'être ensemble amicalement ou charnellement.
Dans ce livre, les nuances sont partout et les (nombreuses) surprises de mise. Les personnages, que l'on peut s'imaginer stéréotypés, s'avèrent beaucoup plus nuancés que prévu et là est la vraie bonne surprise de ce livre retors.
La maison, qui pourrait presque prendre le rôle de protagoniste principal, cache elle aussi de nombreux mystères entre passages secrets et lieux chargés d'histoire. L'une des autrices en devenir fera tout pour les mettre à jour, notamment par l'écriture de son propre roman.

Voilà un thriller en huis clos qui commence doucement, l'auteure prenant le temps de poser les caractères de chacun de ces personnages. Dès le départ, le décor est parfaitement en adéquation avec l'atmosphère recherchée : une grande bâtisse à l'histoire chargée, au milieu de nulle part, complètement isolée du monde extérieur. Oppressante et mystérieuse, je me suis laissée entraîner dans l'intrigue page après page.
Autour de Roza, cette auteure célébrissime, s'enroule un halo d'étrange : est-elle juste très particulière, ou est-elle vraiment dangereuse ? À vous de le découvrir.
Quant à cette retraite d'écriture, tout au long de l'histoire, on a bien du mal à savoir où commence la fiction et où s'arrête la réalité tellement celles-ci sont intimement liées.
Chaque protagoniste est décrit en détail et leurs vies, leurs peines, passées au peigne fin, rien ne nous est épargné. On s'interroge sur leurs volontés, sur leur rôle dans ce roman à l'ambiance gothique.
Une belle découverte même si j'ai clairement été déçue par la fin, trop expéditive à mon goût, après ce qu'elles avaient vécu.

Tremblez amis lecteurs car les pages que vos vous apprêtez à lire vont mettre vos nerfs à rude épreuve.
Une fois de plus les éditions Sonatine nous ont déniché une auteur pleine de panache et un premier roman maitrisé de bout en bout.
Qui ne rêverait pas de partir en retraite dans un manoir isolé du monde, afin d'y écrire un roman, le tout sous la houlette de son idole?
Personne je pense. Sauf que l'expérience tourne vite au cauchemar. Tout, dans ce roman va crescendo. La tension, aussi bien psychologique que sexuelle, la violence, l'angoisse, tous les sentiments que vous pourrez éprouver se retrouvent ici amplifiés jusqu'au dénouement. L'auteure fait la part belle à ses personnages de femmes qui se cherchent et qui luttent pour se faire une place dans un univers violent, concurrentiel et impitoyable.
Alors, laissez vous happés par ce thriller horrifique, entrez de pleins pieds dans Blackbriar et profitez des horreurs qui vous seront servies. En revanche, il n'est pas conseillé de vous attacher aux personnages.
Bonne lecture.













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Cela laisse peu de places aux bons sentiments

A tout juste trente ans, Alex rêve de publier son premier roman. Depuis de nombreuses années, elle est très investie dans la sphère littéraire et multiplie les ateliers d'écriture, les soirées de lancement etc.. Mais depuis un an, à la suite d'un fâcheux incident survenu avec sa meilleure amie Wren, Alex souffre du syndrome de la page blanche. Quand notre héroïne se voit proposer une retraite littéraire avec Roza Vallo, romancière à succès qu'elle admire, elle n'hésite pas à sauter sur l'occasion.

Alex et quatre autres jeunes femmes sont invitées à Blackbriar, le manoir isolé de Roza Vallo. Celui-ci a été le théâtre d'une affaire meurtrière non résolue, il y a de nombreuses années. Alex et ses concurrentes devront écrire un roman en un mois, la meilleure se verra publiée et récompensée grassement. Mais rapidement, on sent qu'il y a quelque chose de pas net dans l'atmosphère.

J'étais impatiente de débuter ce roman dont le résumé me faisait furieusement envie. J'ai trouvé cette lecture très addictive et j'ai eu du mal à le reposer. J'ai ressenti de la sympathie pour Alex, une jeune femme qui souffre et se sent très seule. Roza Vallo n'a suscité que mon aversion. Cette femme, totalement imbue de sa personne souffle le froid et le chaud. On se demande ce qu'elle a derrière la tête. J'ai aimé l'ambiance gothique et l'univers de la littérature qui est omniprésent. le suspense s'installe progressivement et nous nous sentons de plus en plus oppressés dans ce lieu sordide. J'ai cependant été moins convaincue par la tournure que prenaient les événements. J'ai trouvé certains points trop peu crédibles et que l'histoire partait parfois trop loin. J'ai toutefois aimé les toutes dernières lignes qui clôturent le roman avec noirceur.

Pour conclure, certains points m'ont chagrinée mais j'ai trouvé cette lecture addictive et j'ai apprécié l'univers de Blackbriar. Un premier roman plutôt prometteur !

Je remercie Babelio et les éditions Sonatine pour cet envoi, dans le cadre d'une opération Masse Critique.
Lien : http://romansurcanape.fr/la-..

Pas complètement emballée par ce thriller psychologique aux allures gothiques, mais je suis sûre qu'il trouvera son public.
Ça m'a fait penser à certaines ambiances de jeu de télé-réalité dont je ne suis absolument pas fan.
Un premier roman original mais qui m'a tenu à distance par son style d'écriture assez basique, et ses personnages trop convenus. Dommage.