AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,54

sur 136 notes
5
15 avis
4
27 avis
3
16 avis
2
4 avis
1
0 avis
Le roman est assez long et l'autrice prend donc le temps de développer son histoire. Nous suivons principalement Alex, qui travaille dans le milieu de l'édition, mais qui reste tourmentée par une rupture amicale avec Wren, l'amie de ses années de jeune adulte. Alex et Wren sont passionnées d'écriture et d'une autrice en particulier : Roza Vallo. Autrice au succès indéniable, elle a publié 6 romans noirs et gothiques. Adulée par les féministes, elle a choisi de se retrancher dans un manoir isolé au sombre passé, Blackbriar. Un peu plus d'un siècle plus tôt, Horace Hamilton et sa femme Daphné y ont été retrouvés morts, chacun à un bout du manoir. La légende raconte que Daphné avait l'habitude de faire des séances de spiritisme et aurait convoqué l'esprit d'une démone, Lamia, qui rôderait encore dans le manoir.

Roza Vallo propose donc un concours : cinq jeunes romancières pourront venir passer un séjour d'un mois dans son manoir, afin de rédiger le prochain grand roman américain. L'occasion pour chacune de ces femmes de déconnecter des réseaux, se couper du monde extérieur et se consacrer à l'écriture. Triées sur le volet par la grande Roza Vallo elle-même, Alex ainsi que Wren, son ancienne meilleure amie, devenue son ennemie, sont convoquées au manoir. Trois autres jeunes femmes, Taylor, Keira et Poppy, seront aussi de la partie.

Le début est tout ce qu'il y a de plus banal : la vie d'une jeune femme new-yorkaise tourmentée, qui n'arrive plus à écrire et vénère une autrice. Puis la découverte du manoir et des règles mises en place par Roza, ainsi que l'ambiance délétère entre Alex et Wren. Tout cela contribue à rendre l'atmosphère pesante. D'autant plus que l'extérieur n'est guère mieux : les premières voisines du manoir sont des bonnes soeurs vivant dans un couvent à une vingtaine de kilomètres et une tempête de neige empêche toute sortie.

À partir du milieu du roman, l'intrigue se fait plus sombre et intense et elle s'enchaîne sur un mode "action". Il y est moins question de réflexion que de prendre rapidement de bonnes décisions. Quelques longueurs apparaissent par moments. Puis vient le dénouement, qui nous permet enfin de respirer un peu.

Pour un premier roman, j'ai trouvé qu'il y avait une très bonne gestion de la tension et des rebondissements. Hormis le début qui peut paraître lent et la fin un peu longuette, le roman bénéficie d'un rythme haletant et d'un suspense qui nous empêchent de poser le livre.

L'autrice dresse des portraits de femmes tout en nuance, leur psychologie est développée et d'une grande justesse. Je me suis retrouvée dans leurs questions, leurs tourments, leur façon de voir les choses. C'est sûrement le grand point fort de ce roman : malgré ce qui se passe d'assez fou, on parvient à s'identifier à certaines de ces femmes.

En revanche, Roza Vallo est dès le départ un personnage insupportable, toxique et manipulatrice. Les journalistes qui l'ont suivie ont donné du grain à moudre à des milliers de jeunes femmes, en faisant d'elle une icône féministe et charismatique, alors qu'elle est un horrible personnage mal élevé, publiquement et en privé. On retrouve un phénomène qui ne cesse de me surprendre : le fait qu'une personne soit exécrable la rend plus intéressante. Ce genre de personne arrive toujours à trouver des gens prêts à lui manger dans la main.

Quelques scènes de s*xe peuvent surprendre le lecteur. En effet, je n'ai pas toujours trouvé ça pertinent, mais puisque nous sommes dans une époque où les auteurs en saupoudrent allègrement pour se faire publier et que les éditeurs y voient là une manne financière... nous sommes obligés d'en passer par là.

Un rythme haletant, des rebondissements qui servent l'histoire, des personnages attachants. Des réflexions peut-être un peu communes (l'idée qu'il faut souffrir pour écrire), mais une grande maîtrise dans la construction des personnages et leurs réactions. C'est prometteur et ça m'a fait passer un bon moment.
Lien : https://telmalitteratures.bl..
Commenter  J’apprécie          00
Je suis passée par beaucoup d'émotions différentes en lisant La Reine du Noir, mais ce ne fut pas pour autant une bonne lecture.

Le résumé du roman est alléchant et de prime abord, laisse envisager un roman gothique plein de suspens. Finalement, c'est ce qu'on y trouve… dans les premiers chapitres. Rapidement, le livre évolue vers un autre genre, qui s'approche sans doute du thriller bien que j'ai du mal à savoir si c'est réellement le cas. À la lecture, j'ai eu l'impression que l'autrice elle-même ne savait pas de quel genre il était question, et je l'ai ressenti à la lecture. J'admets ne pas avoir accroché avec le style d'écriture (beaucoup de langage familier, ce qui n'est pas ce que je préfère), mais ça ne m'a pas empêché de lire le roman jusqu'au bout.

Je n'ai pas vraiment saisi l'évolution de l'histoire. Les personnages m'ont paru caricaturaux et les dialogues, forcés. Il y a beaucoup d'invraisemblances dans l'intrigue et cela m'a complètement fait sortir de l'histoire une fois passé le gros twist révélateur. Beaucoup de choses, à mon sens, ne tenaient pas vraiment la route. J'ai levé plusieurs fois les yeux au ciel face aux personnages qui se comportaient plus comme des collégiennes que des trentenaires et surtout, face à la plupart des scènes de sexe qui ne font pas avancer l'histoire.

En bref, je ressors surtout perturbée de cette lecture. Ce n'était pas ce à quoi je m'attendais, mais au-delà de ça, je n'ai surtout pas bien compris l'idée derrière cette histoire. Malgré tout, j'ai lu le roman jusqu'au bout en souhaitant connaître son dénouement, preuve sans doute que plusieurs éléments ont réussi à capter mon attention.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai été happée par « La reine du noir », un huis-clos glaçant à l'ambiance gothique frissonnante à souhaite : on y suit un groupe d'autrices en herbe sélectionnées par la célèbre Roza Vallo, une romancière aussi charismatique que manipulatrice. Chacune d'elle doit écrire un roman, dont le meilleur aura la chance d'être publiée avec l'appui de leur mentor d'un mois.

Le premier tiers du roman est assez lent : l'intrigue se met en place, on apprend à connaître les différentes protagonistes et la tension monte progressivement. Puis, le rythme s'intensifie : une succession d'évènements et de révélations nous plonge en apnée jusqu'à la dernière page.

L'autrice m'a complètement retournée le cerveau : mes nombreuses hypothèses se sont révélées très éloignées de ses choix narratifs et ce, pour mon plus grand plaisir ! J'ai adoré me demander tout au long du roman ce qui relevait de la réalité ou de l'hallucination, à l'instar d'Alex, la protagoniste principale.

Avec « La reine du noir », je fais une incursion dans un genre que je connais peu et je suis séduite par l'expérience : je retenterai à coup sûr !
Commenter  J’apprécie          30
La Reine du Noir "The writing retreat" aux Editions Sonatine, est un emprunt à un proche, qui savait que ce thriller allait m'attirer, un manoir isolé au milieu de nulle part, sans wi-fi, sans réseau, bloqué par la neige, théâtre d'un huis-clos entre 5 candidates à une retraite d'écriture – avec à la clé, un contrat à un million d'à-valoir - sous la coupe d'une romancière charismatique admirée, controversée et manipulatrice : un roman gothique et féministe, une mise en abyme angoissante des affres du travail d'écriture..... dans un manoir potentiellement hanté, comment résister ?

Elles étaient cinq... Cinq élues, choisies par la grande prêtresse du roman noir et féministe pour effectuer une retraite d'écriture. Ecrire le meilleur roman en un mois – celui qui sera publié - sacré challenge et l'occasion d'approcher une véritable idole.

J'ai passé quelques heures très agréables complètement hors du temps car Julia Bartz a un talent certain pour l'écriture de page-turner. Un style fluide, de courts chapitres, on ne voit pas le temps s'écouler. Elle utilise tous les ressorts du roman gothique et du thriller en vase clos. Dès le début de l'aventure, deux des cinq protagonistes sont mises en garde par un mystérieux chauffeur, leur hôte n'est pas présente lors de leur arrivée, le manoir recèle des pièces secrètes, a été habité par une adepte des séances de spiritisme, de mystérieux bruits de pas vous réveillent dans la nuit... Puis les invitées comprennent qu'elles sont totalement coupées du monde, les moyens de communication – téléphone, radio – ne fonctionnant pas alors qu'une tempête de neige fait rage. Les alliances se créent, compétition, rivalité, méfiance s'installent et la tension monte crescendo. Une retraite d'écriture teintée d'érotisme, de manipulation, et qui vire au roman survivaliste, Julia Bartz sait captiver ses lecteurs. Un avis mitigé pour moi, cependant. J'ai eu de la peine à éprouver de l'empathie pour les personnages et trouvé les rebondissements parfois un peu "too much". Une lecture qui ne restera pas inoubliable malgré le bon moment passé.


Ce choix pour l'item 43 "Un roman emprunté – boîte à livres, bibliothèque, emprunté à un proche"
# Challenge Plumes Féminines 2024
Commenter  J’apprécie          50
Repéré sur le catalogue des éditions Sonatine avant même sa sortie, La Reine du noir a été à la hauteur de ma curiosité. Il faut dire le risque d'attendre un roman. Car l'imagination, elle, n'a pas de bouton pause. Elle continue de galoper, fantasmant sur une intrigue qui selon toute vraisemblance a le potentiel d'emporter mon p'tit coeur de lectrice. Et ô combien il fut emporté !

Le roman de Julia Bartz a tout pour ravir des amateurs.ices de huis clos. Tout d'abord le décor avec le manoir de Blackbriar, lieu isolé en pleine nature. Puis, les personnages des cinq jeunes autrices invitées par une célèbre romancière entretenant savamment son aura de mystère. Et enfin l'action définit par le motif de leur venue, traduit par un séminaire d'écriture. Et c'est bien là que le thriller psychologique de l'autrice prend toute sa saveur. le motif de l'écriture, source de travail et de plaisir, mais surtout ici, de danger...

Que va-t-il se passer dans ce manoir ? Jusqu'où l'écriture peut mener ? Alex, la protagoniste, va non seulement devoir dépasser son syndrome de la page blanche, mais aussi se confronter au passé incarné ici par Wren, son ancienne meilleure amie également invitée. Et si, finalement, cette retraite littéraire était la meilleure introspection intérieure ?

Derrière ce thriller, une mise en abyme intéressante excite le.a lecteur.ice. Des romans écrits dans le roman. Et plus particulièrement, un roman. Vertigineux donc. Si ce séminaire permet aux cinq novices d'entamer un manuscrit, il débute surtout avec le ton employé par Roza Vallo, gardienne des lieux et instigatrice de cette échappée littéraire. Personnage complexe la romancière, à l'aura de gourou, incarne la rigueur et la discipline qu'implique l'écriture. Les aspirantes autrices, elles, représentent les doutes et les difficultés d'accoucher une idée sur papier. Julia Bartz utilise ces codes pour écrire elle-même un roman, y ajoutant au centre une intrigue psychologique et sanglante puisque, évidemment, rien ne va se passer comme prévu. Ingénieux.

Au-delà de la construction, les personnages donnent tout autant de relief au roman. Non seulement Alex est en proie à ses démons littéraires, mais elle est également soumise à ses propres interrogations existentielles. À savoir son orientation sexuelle. Julia Bartz développe alors en filigrane la question queer, permettant de rendre ces personnages modernes et son roman actuel. Et que dire de Roza Vallo, la romancière manipulatrice qui dès le début nous semble louche ? Que j'ai aimé la détester ! Aussi fascinante que venimeuse, l'autrice en fait un personnage fort, représentatif d'un milieu littéraire redoutable. Et puis, figure incontournable du roman, le décor, suivi d'une atmosphère dérangeante qui met en perspective un malaise latent. C'est peut-être cela qui m'a séduite en premier lieu. L'ambiance à travers laquelle un rythme graduel s'installe pour révéler un potentiel gothique.

Avec tant d'aspects positifs, La Reine du noir aurait dû être un coup de coeur, mais il n'en est rien. Je n'en étais pas loin figurez-vous, mais une scène en particulier m'a fait tiquer, remisant mon enthousiasme. Une scène dans laquelle les personnages, dans une situation dramatique, font preuve d'une légèreté déconcertante jusqu'à me faire douter de leur crédibilité. Dommage, mais pas si grave.

Gothique et féministe, ce thriller psychologique diablement addictif valide une fois de plus le flair des éditions Sonatine. Et ça, c'est une bonne nouvelle !
Lien : https://bookncook.fr/2024/02..
Commenter  J’apprécie          160
Lorsque la Reine du noir vous invite dans son manoir pour une retraite d'écriture qui vous ouvrira peut-être toutes grandes les portes de l'édition, il y a là une chance à ne pas laisser passer, même si votre ancienne meilleure amie, avec laquelle la rupture a été brutale, doit également s'y trouver : c'est ce qui arrive à Alex, la narratrice, qui s'est mérité la chance de se rendre à Blackbriar pour y rencontrer son idole depuis ses treize ans, l'auteure Roza Vallo. Elle a bien quelques appréhensions, n'ayant pu écrire une ligne depuis un an, mais le cadre imposé par Roza s'avère stimulant et la compétition est lancée : laquelle des cinq participantes écrira le meilleur roman ? Tous les ingrédients étaient réunis pour faire de ce roman un « page turner »: une écriture plutôt fluide, un huis clos à l'ambiance gothique et angoissante, une réflexion intéressante sur le culte de la célébrité et la difficulté, pour les femmes, de publier… Lorsqu'un des personnages disparaît, l'intrigue prend alors une tournure que j'ai trouvé par moments peu crédible et qui m'a finalement laissée quelque peu déçue. Ce premier roman de Julia Bartz, d'une maison d'édition que j'adore – Sonatine –, dont certaines avenues auraient pu être davantage explorées ne remplit pas, il me semble, tout à fait ses promesses.
Commenter  J’apprécie          150
J'ai été attirée par la couverture et le résumé intriguant... la lecture a malheureusement été laborieuse j'ai eu du mal a finir ce roman.
Le côté thriller met trop de temps à se développer et je n'ai pas été emballée par le développement de l'intrigue. Et après tout ce temps à poser l'histoire le dénouement est presque précipité... D'autre part les scènes de sexe et le rapport au corps et à la sexualité notamment du personnage principal n'apportent pas toujours au développement de l'histoire ou du personnage rendant ces passages peu pertinents à mon sens.
L'ambiance gothique et le choix de se centrer sur des personnages féminins était une bonne idée mais je n'ai pas réussi à vraiment me laisser emporter dommage... Une lecture étrange qui nous parle du rapport à l'écriture, au travail d'écrivain et à l'emprise d'une manière différente. de bons ingrédients mais un résultat mitigé.

Merci à NetGalley France et Sonatine de m'avoir donnée l'occasion de découvrir cet ouvrage.
Commenter  J’apprécie          10
Alex sèche devant sa page blanche.
Elle ne pense qu'à l'incident qui l'a séparée de Wren, son ex meilleure amie fusionnelle.
Heureusement pour elle, elle est sélectionnée pour participer à une retraite littéraire d'un mois dans le manoir isolé de l'autrice de thrillers qu'elle adule entre toustes, Roza Vallo.


Huit personnes coupées du monde dans un manoir sans internet ni réseau réputé hanté.
Les dieux savent que je ne peux pas résister à un manoir hanté.
Mais celle qui m'a immédiatement happée est Roza Vallo. Sa présence écrase les aspirantes autrices. Elle se montre tour à tour odieuse, humiliante, colérique, mielleuse et maternante.


Les règles du jeu sont vite posées: il n'y aura ni bienveillance, ni sororité: c'est une compétition. Une seule des cinq participantes verra son roman - à écrire en un mois au rythme haletant de 1000 pages par jour à glisser sous une porte avant minuit - publié.
Ainsi les tensions montent très vite.
Et une disparition bouscule l'ensemble.


J'ai aimé l'ambiance gothique et écrasante du huis clos, la montée en tension, les mystères et la ligne ténue entre fantastique et réalité. J'ai lu ce roman d'une seule traite, c'est un petit page turner une fois démarré.


Hélas, il est teinté par quelques défauts:
Les personnages sont absolument tous imbuvables.
Curieusement, ce n'est pas SI important, car on est de toute façon plus placé en… voyeur, ce qui ajoute à l'ambiance horrifique, mais tout de même.
Le roman est globalement beaucoup, beaucoup trop épicé à mon goût (même si je suis très contente d'ajouter des épices queer à ma bibliothèque, ce n'est pas si courant! J'aurai juste aimé un dosage plus subtile.) .
L'intrigue part si loin dans la folie qu'elle se décrédibilise un peu.

Néanmoins, j'ai apprécié la conclusion et surtout, l'épilogue.


(Bechdel - alors la c'est facile, les femmes ont un bon 98% du livre pour elles seules !
Deux femmes au moins portent un nom: oui
Elles entretiennent au moins un dialogue entre elles: oui
Et y discutent d'autre chose que d'un ou des hommes: oui)
Commenter  J’apprécie          10
15//2024

Découverte made in Sonatine, et malheureusement un flop pour moi :/

On est dans un huis clos rassemblant des écrivaines, une star, et 2 personnes de la maison en question. Sur plus de 350 pages, on sait donc à l'avance que ce sont parmi ces 8 personnes que les rebondissements vont avoir lieu.

Hélas, si la phase d'installation est plutôt longue et banale, il faut surtout attendre les deux tiers du roman pour arriver à l'incident décrit au 4eme de couverture, le tout à un rythme lent et peu emballant. Quant au gadget de se plonger dans l'histoire de la maison et de ses occupants, il reste sans apport bénéfique au récit à mes yeux...

Les 150 dernières pages accélèrent, les rebondissements et autres scènes d'action arrivent, mais entre une écriture non palpitante et non prenante, et des ficelles improbables à base de portes laissées ouvertes ou de serrures forcées avec des barrettes, on a juste hâte de voir comment finit ce roman où les morts s'enchainent sans que ce ne provoque une émotion au lecteur :(

Une déception donc, même si ce livre trouvera sûrement des fans pour qui la lecture aura été moins laborieuse que pour moi :)
Commenter  J’apprécie          10
Les éditions Sonatine ont toujours le chic pour dégotter des histoires originales, surprenantes et complètement dingue.

Et ce fut le cas ici. Ce roman est à la fois un thriller, mais on a aussi une ambiance gothique, à la limite du surnaturel, un côté sombre et sensuel, de la manipulation...

Alex, jeune éditrice et écrivaine à ses heures, se voit sélectionné avec quatre autres candidates pour participer à une retraite d'écriture chez la célèbre autrice Roza Vallo.
Roza est un véritable modèle pour Alex, qui a dévoré tous ses romans. C'est sans hésitation qu'elle va se joindre aux autres filles et s'installer pour un mois à Blackbriar, la mystérieuse demeure de Roza Vallo.

Mais jusqu'où seriez vous prêt à aller pour écrire et éditer votre roman ? Car vous vous en doutez, les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être...

J'ai passé un très bon moment de lecture. le roman se lit vite, il est intriguant, on a envie de connaître la suite. J'ai aimé l'ambiance sombre et gothique ainsi que le fait d'avoir des chapitres révélant le roman qu'écrit Alex et qui prend racine dans l'histoire passée de Blackbriar (une histoire dans l'histoire).

Je ne me suis pas particulièrement attachée aux personnages mais cela ne m'a pas dérangé dans ma lecture. Il y a un côté très cinématographique dans ce roman qui le rend très accrocheur.

Un premier roman qui donne envie de découvrir les prochains de Julia Bartz.
Commenter  J’apprécie          30



Lecteurs (304) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2894 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}