La couverture haute en couleur, et le titre avait tout pour me charmer. Les premiers chapitres c'est avec plaisir que je découvre les personnages, mais très vite des personnages sont introduits sans avoir de substance (aucun détail sur eux, leur vie, ou leur relation avec Miss Tempest) et surtout sans intérêt pour l'intrigue. le couple des Burton est présenté, on ne comprend pas leur utilité au sein du livre à part pour montrer que les femmes dans les années 50 étaient des objets pour les hommes qui comptait bien les peloter à l'arrière d'une limousine...
On ne connait rien (ou presque) de Priscillia Tempest, l'héroïne, à part les minis jupes, les hommes et le champagne.
On ne comprend pas la haine que le personnel a envers elle, est ce parce que c'est simplement une jeune et jolie femme? est ce parce qu'elle est incompétente? est ce parce qu'elle est canadienne?
Son directeur ne cesse de l'appeler dans son bureau pour la menacer de la virer sans qu'on comprenne vraiment la raison de cette menace.
L'hôtel n'a que très peu de description, on ne l'imagine pas très bien, ni dans la forme ni dans les couleurs. on nous explique plusieurs fois "le luxe" mais sans donner matière à notre imagination.
Après tout, nous sommes dans un cosy mystery donc je m'attendais à suivre de près une enquête intéressante, mais Miss Tempest ne semble même pas vraiment enquêter, toute l'intrigue est bancale.
Quand Miss Tempest se retrouve presque forcée d'épouser un homme dont on ne sait rien, cette péripétie n'a ni queue ni tête sans pour autant être tourné sur le ton de l'humour
Ce genre de scènes est régulières malheureusement. On ne sait pas bien pourquoi les auteurs ont écrit ces passages, quels étaient leur but? Peut être est ce moi qui n'est pas compris le message et l'utilité mais je me suis accrochée, en me disant qu'à la fin je dirai "aahhhhh" comprenant pourquoi le roman était parti dans tous les sens. Spoiler alerte : ça n'a pas été le cas.
Je suis très déçue de ce roman en qui j'avais placé beaucoup d'espoir après avoir dévoré les Dames de Marlow des éditions
De La Martinière.
Lisant ce livre avant de me coucher, j'ai souvent évité de le continuer et laisser passer quelques jours par paresse de devoir me rappeler de tous les détails (pensant encore qu'à l'époque ils allaient être importants).
Pour les points positifs, j'aime l'idée que ça soit une jeune et jolie femme qui soit l'héroïne de ce roman, surtout dans les années 50. le concept de l'hôtel me plait assez, j'aurais aimé qu'on connaisse mieux les rouages et qu'on soit vraiment immergée dans l'ambiance du Savoy.