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3,52

sur 165 notes
Je me faisais une joie de commencer cette nouvelle série, tout m'attirait : un grand hôtel vu de l'intérieur, Londres, les années 60, un crime.... Et si j'ai trouvé cette lecture agréable, je pense qu'elle peut encore s'améliorer...

Priscilla Tempest , canadienne, est attachée de presse au prestigieux hôtel Savoy, aussi lorsqu'elle tombe sur un homme en train de mourir chambre 705, est-elle bien embêtée, car on la soupçonne...
Il faut dire que Priscilla a le don de s'attirer les ennuis, heureusement elle pourra compter sur Noël Coward, un jeune journaliste, et un mystérieux agent du renseignement ...

C'est très virevoltant comme série, on y boit des coupes de champagnes entre deux cadavres, on y croise des personnages célébres, on ne se laisse pas abattre. Priscilla est jeune et jolie et se fait souvent courtiser. le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer, les répliques sont souvent amusantes .
Oui, le ton est joyeux, pétillant .

Et pourtant, il y a quelques défauts , ou plutôt quelques insuffisances .
J'aurais apprécié voir davantage les coulisses de ce grand hôtel, avoir davantage de descriptions du décor, de l'apparat, du luxe, des petites mains invisibles qui pourtant font tourner l'établissement. Là, le travail de Priscilla n'est pas clairement défini...
J'aurais apprécié de savoir comment elle est arrivé en Angleterre, comment elle avait été engagée, qui elle fréquentait en Grande-Bretagne, si elle avait le mal du pays, de la famille, des amis ... Rien ! On ne sait rien sur elle, à part qu'elle est bordélique, mais qu'elle a de jolies jambes et qu'elle porte des mini jupes...
A propos de mode, j'aurais aimé me sentir davantage dans les années 60 et ce n'est pas deux ou trois anecdotes sur la princesse Margaret, ou sur le couple Burton-Taylor, qui me permet d'imaginer ce qu' ont été ces années-là, en Angleterre et ailleurs...
Une série agréable à lire, mais qui manque un peu de "corps", de descriptions, de décors. J'espère que les tomes suivants sauront corriger tout cela, d'autant que ce roman a bénéficié de pleins de conseils d'amis des auteurs...
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Grosse déception pour ce cosy mystery qui se passe dans un hôtel de luxe à Londres en 1968.
Les personnages manquent cruellement d'épaisseur, l'héroïne, une jeune canadienne qui travaille comme attachée de presse pour l'hôtel est assez peu crédible, on ne sait rien d'elle, on ne sait pas comment elle a obtenu son poste, d'ailleurs, elle ne semble pas faire grand chose de ses journées, elle ne fait que boire des coupes de champagne et flirter avec tout un tas d'hommes, en somme, elle semble bien futile et pas très intelligente.
Les auteurs ont choisi d'inclure des personnages célèbres ayant réellement existé, tels Elizabeth Taylor, Richard Burton ou Noël Coward, le dramaturge, mais eux aussi ne font que des apparitions sans importance.
La partie policière, à savoir deux hommes retrouvés morts dans l'hôtel, est assez insipide et la police ne brille pas par ses déductions, pas plus que l'héroïne qui croit devoir enquêter alors que personne ne lui a demandé.
Les personnage secondaires auraient pu se démarquer, mais leurs rôles sont assez limités.
Beaucoup de dialogues semblent artificiels ou ridicules et les scènes un peu romantiques semblent parfois avoir été écrites par des adolescentes, tellement c'est mièvre.
Le roman semble bâclé, comme écrit à la va-vite, rien n'est abouti, les personnages sont assez mal définis, les scènes avec les "stars" sont trop courtes, l'intrigue est bancale...bref, c'est très décevant.

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Bienvenue à l'hôtel Savoy, tome 1 : le crime de la chambre 705 , signé par Prudence Emery et Ron Base, est publié aux éditions De La Martinière.
Un roman policier a rangé dans les cosy mystères, un roman qui se lit vite et bien , un roman qui fleure bon les sixties, un roman ma foi fort sympathique à découvrir, j'ai passé un agréable moment en compagnie de Priscilla Tempest attachée de presse de l'Hôtel Savoy à Londres.
Nous sommes en 1968, les jupes se font mini, la musique éclate, les moeurs semblent plus libérées, mais l'establishment règne en maitre et Buckingham veille sur ses ouailles...
Un mort dans la chambre 705, cela fait désordre mais un second n'en jetez plus la coupe est pleine surtout lorsqu'il s'agit d'un membre éminent des Tories... Et qui se trouve systématiquement aux premières loges? Priscilla bien sûr! Pas certain qu'elle conserve son job quand l'enquête sera résolue, en attendant elle survit vaille que vaille et mène son enquête.
Un roman où certes l'intrigue frise parfois l'invraisemblance, où les célébrités côtoient le petit peuple, où l'aristocratie fréquente des gens peu recommandables, où les malfrats, le KGB et autres odieux personnages semblent agir en toute impunité. Qu'importe, j'ai passé un très agréable moment , j'ai souvent éclaté de rire malgré les affres de la situation dans laquelle Priscilla se retrouve piégée. Une lecture cocooning qui fait du bien n'en déplaise à certains .
Un grand merci aux éditions De La Martinière via Netgalley pour ce partage
#BienvenueàlHôtelSavoy #NetGalleyFrance !



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Je pense que j'attendais trop de ce cosy mystery et que mon désenchantement est inversement proportionnel à cette attente ! Tout est là pour faire une bonne histoire, l'hôtel, la période, les stars et autres personnes connues qui y séjournent.

Les personnages sont à peine présentés et on ne sait absolument pas pourquoi Priscilla, qui va être soupçonnée, a le poste d'attachée de presse de cet établissement de luxe alors qu'il est évident qu'elle n'a rien à y faire ! On ne sait pas qui est Priscilla à part qu'elle boit du champagne, beaucoup, qu'elle craque pour les hommes presque autant et qu'elle est totalement écervelée !

Il lui est répété sans cesse qu'elle va être renvoyée si elle continue à faire n'importe quoi qui porte préjudice à l'image de l'hôtel, c'est crispant ! le pompon est la surenchère des intervenants qui va des services secrets jusqu'au KGB... en passant par les disputes homériques du couple Burton/Taylor, imbibé jusqu'à plus soif !

Une enquête et du tape-à-l'oeil mais rien de structuré qui donne une assise au roman et à ses personnages !

#BienvenueàlHôtelSavoy #NetGalleyFrance

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Voici mon retour de lecture sur le crime de la chambre 705, premier tome de la série Bienvenue à l'hôtel Savoy de Ron Base et Prudence Emery.
Dans le décor élégant de l'Angleterre des Swinging Sixties, l'hôtel Savoy est à son apogée, accueillant les familles les plus fortunées, les personnalités les plus célèbres, les aristocrates les plus décadents dans son monde de perfection raffinée.
On y croise les amants chamailleurs Elizabeth Taylor et Richard Burton, des membres de la famille royale qui folâtrent dans les couloirs…
Quand un cadavre est retrouvé dans la très élégante suite 705.
Un meurtre au Savoy ? Shocking !
Qui a pu commettre un acte d'aussi mauvais goût ?
Le crime de la chambre 705 est un cosy mystery sympathique.
Quand un meurtre est commis à l'Hôtel Savoy, les soupçons se portent sur Priscilla Tempest, l'attachée de presse de l'établissement. C'est une jeune femme, ravissante et vive.. comme une coupe de champagne.. Celui ci même dont elle peine de se remettre des excès de la veille :)
C'est un personnage attachant qui ne cesse de se mettre dans de beaux draps et dont j'ai adoré suivre les aventures.
C'est un bon roman, où il y a du suspense et de l'humour, une touche de nostalgie tout en étant très moderne.
L'histoire est très bien ficelée. J'ai adoré l'ambiance, le fait que ça se déroule dans cet hôtel.
Il y a énormément de rebondissements, et à aucun moment je ne me suis ennuyée.
Le crime de la chambre 705 est une bonne surprise, que j'ai apprécié et note quatre étoiles :)
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Bienvenue à l'hôtel Savoy dans le Londres des années 1960. On y croise des célébrités comme le couple Liz Taylor - Richard Burton ou le dramaturge Noël Coward. de quoi occuper l'attachée de presse et les journalistes de la presse populaire. Mais quand un meurtre est commis dans la suite 705, qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour tenir la presse à distance, surtout si une gouvernante ne révélait pas à la police avoir aperçu la princesse Margaret dans les couloirs. Les Canadiens Ron Base et Prudence Emery semblent bien avoir connu le Swinging London des années 1960, mais il manque une petite touche d'humour qui fait le charme des cozy mystery so british.
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J'ai eu la chance de lire en avant première ce premier tome d'une série cosy mystery grâce à Netgalley que je remercie!

Dans le décor élégant de l'Angleterre des Swinging Sixties, l'hôtel Savoy est à son apogée, accueillant les familles les plus fortunées, les personnalités les plus célèbres, les aristocrates les plus décadents dans son monde de perfection raffinée. … quand un cadavre est retrouvé dans la très élégante suite 705.
Un meurtre au Savoy ? Shocking ! Qui a pu commettre un acte d'aussi mauvais goût ?

Dans l'atmosphère feutrée de l'hôtel de luxe, les soupçons se portent sur Priscilla Tempest, l'attachée de presse du Savoy.

Vive et espiègle, elle a un goût immodéré pour les beaux garçons et le champagne, surtout quand les deux se mélangent!
Elle a aussi un sérieux don pour s'attirer des ennuis… et sa direction et la police ne tardent pas à la surveiller d'un peu (trop) près...

J'ai passé un assez bon moment avec cette lecture. Tempest peut être rafraichissante et ses péripéties font forcément sourire.
Néanmoins certains éléments (indices ou événements) arrivent parfois comme un cheveu sur la soupe et tout est un peu facile.

La tendance à répéter les mêmes blagues et menaces de certains personnages ont eu parfois raison de ma patience (vous êtes virés !) On ne comprend vraiment pas pourquoi la moitié du personnel en veut à cette brave fille.

C'est assez difficile de s'attacher aux personnages car finalement on en apprend très peu sur eux... à part peut-être un ou deux que je vous laisse découvrir.

J'ai en revanche beaucoup aimé l'ambiance 60's (mon époque préférée) et les célébrités bien réelles !

Sortie le 17 mars aux éditions De La Martinière
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Un meurtre au Savoy ? Impensable !
Et pourtant, un importateur de caviar (comprendre trafiquant d'armes) est assassiné dans sa chambre, juste après une soirée à l'opéra en compagnie de Priscilla Tempest, attachée de presse de l'hôtel.
La jeune femme se retrouve en tête de liste des suspects et compte bien s'innocenter.
Situations loufoques, célébrités déjantées, beaucoup d'humour et de bons mots en font un roman délicieux.
Très bonne découverte mais parfois une surenchère d'invraisemblances alourdit la lecture et tempère le plaisir ressenti.
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Londres – 1968. L'Hôtel Savoy est le plus bel hôtel du monde, enfin c'est ainsi qu'il se présente. Les stars et personnalités en tous genres y descendent, attirées par le luxe du lieu et son personnel discret et aux petits soins. Chaque jour est un rêve pour la jeune et belle Priscilla Tempest. La canadienne n'en revient toujours pas d'avoir décroché ce poste d'attachée de presse de l'hôtel. Il faut dire que depuis deux ans qu'elle est là, le reste de l'équipe a du mal à l'accepter, notamment son patron, le redouté M. Banville.

Tout est calme. Jusqu'au jour où un habitué, fils d'une richissime famille égyptienne, est retrouvé mort dans sa chambre. Il faut à tout prix éviter le scandale. Et voilà notre jeune attachée de presse plongée au coeur d'une enquête policière qui pourrait tourner au roman d'espionnage, et où elle ne manquera pas d'être malmenée.

Le récit est rythmé, fait de courts chapitres au cours desquels notre héroïne est demandée en mariage par tous les hommes qu'elle croise, du célèbre dramaturge à Richard Burton en passant par un mystérieux fonctionnaire et un journaliste très amoureux, quand elle n'est pas emmenée à Scotland Yard pour lever les soupçons qui pèsent sur elle. Et c'est sans compter les personnages féminins qui ne lui facilitent pas toujours la vie, de sa fidèle assistante à la belle-mère de son patron, en passant par Elisabeth Taylor et la princesse Margaret.

Ce premier tome de cette série s'ancre totalement dans le cosy mystery. La plume est légère et le roman est parsemé de cet humour « so british » qu'on adore nous autres français. Les personnages sont à la limite de la caricature. La tempétueuse Priscilla est pétillante comme le champagne qu'elle adore.

Les auteurs connaissent bien le Savoy dans lequel ils ont choisi de situer leur série : Prudence Emery a elle-même été attachée de presse de ce grand hôtel, et Ron Base a été journaliste de cinéma et auteur de scénari. Nul doute que le duo a entamé avec ce « crime de la chambre 705 » une série où+ la belle Priscilla ne manquera pas de connaître d'autres aventures rocambolesques.
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Bienvenue dans les années soixante. il est des personnes, encore et toujours, pour nous parler du bon vieux temps, eh bien, dans ce roman, nous y sommes, et il n'était pas si bon que cela, surtout si l'on était une femme, une femme qui, comme Priscilla Tempest, veut mener sa vie comme elle l'entend, s'habiller comme elle veut, avoir un travail qui lui plait et mener sa vie sentimentale à sa manière. Ce n'est pas de chance pour elle, mais faut-il le rappeler ? Les années soixante n'étaient pas vraiment les plus épanouissantes pour les femmes.
Là où la vie de Priscilla se complique fortement, c'est qu'un cadavre est trouvé dans une chambre d'hôtel du Savoy, ce qui ne se fait pas (pas au Savoy !!!!) et qu'elle a passé la soirée avec la victime, avant que celui-ci ne devienne un cadavre. J'ai eu l'impression, en lisant cette enquête, que beaucoup de personnes avaient perdu la raison autour de Priscilla – impression qu'elle partage amplement – quand ils n'oublient pas ce que se comporter normalement signifie. En suivant Priscilla, y compris dans son travail, le lecteur n'est pas à l'abri d'un choc des cultures, voire d'un choc des civilisations, ancien monde contre nouveau monde – ou comment prendre soin de la belle-mère de son chef, fraîchement arrivée sur le vieux continent : celle-ci n'a pas vraiment l'intention de se comporter comme sa fille l'attend !
L'intrigue est bien plus compliqué qu'elle n'en a l'air, cachant ici et là des ramifications, liés à des enjeux qui dépassent le commun des mortels, même quand les protagonistes essaient, justement, de passer pour le commun des mortels. Les années soixante, ce n'est pas seulement le rock et les mini-jupes, c'est aussi la guerre froide – n'appelez pas James Bond, les espions sont déjà dans la place.
Je n'ai garde d'oublier que ce roman, et les mésaventures de Priscilla peuvent être très drôles. L'on a pu oublier le potentiel ravageur du couple Taylor/Burton, ou le parfum de scandale qui entourait la princesse Margareth.
La fin du roman m'a cependant rassurée : maintenant, j'attends la suite !!!!
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
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