Dans son dernier roman,
Sophie Bassignac nous narre une histoire très agréable à lire pas plus longue que 239 pages.
L'histoire d'une marionnettiste célèbre, Lucie Paugham, qui va rencontré un homme au bord du suicide dans un cinéma lors de la séance de 18h un 31 décembre.
La salle est déserte, elle est seule. Mais un homme rentre et décide de s'asseoir à côté d'elle. Après quelques moments d'hésitations et de stress, elle se décide enfin de se lever. A ce moment là, l'homme la retient fermement par le bras. de sa voix extraordinairement profonde et théâtrale, il lui crie :
- Donnez-moi une seule bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit !
Cette déclaration va la ramener 30 ans en arrière. Son père leur avait fait, à elle et sa soeur Agnès, la même annonce. Et il s'était suicidé quelques jours plus tard.
Lucie va donc l'aborder en le croisant dans la rue à la sortie du cinéma. Sa voix l'a fait flasher. En effet, pour sa prochaine représentation avec sa marionnette fétiche au nom de Théodora, elle recherche depuis longtemps un récitant. Elle est persuadée qu'il sera celui-ci et lui propose un deal : venir travailler ce rôle avec lui dans son atelier. Cet homme c'est Alexandre Lasnier.
Mais tout ne se passera pas comme prévu.
Entre souvenirs qui resurgissent, drames, illusions et manipulations, l'auteure nous raconte l'histoire d'une vengeance dans un roman noir et jubilatoire à souhait.
Personnellement, la lecture de ce livre m'a été très agréable. Dés le début du récit, nous rentrons de plein fouet dans cette histoire. le choix de l'environnement d'une marionnettiste est à mon goût, très originale.
J'ai une préférence pour la première partie de ce livre. Sans dévoiler le dénouement de cette histoire, j'ai été un peu déçu par la fin. Mais ce n'est que mon avis.
Un bon roman tout de même que je conseille.