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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Qui tire les ficelles de la marionnette ?

Qui va être la marionnette de l'autre ? Qui manipule qui?

Voici un roman hors norme, original qui nous dévoile un monde méconnu : celui des marionnettistes, un ART ignoré et mal compris.

Lucie Paugham célèbre marionnettiste, exerce un métier millimétré qui exclut tout forme d'amateurisme , sa créature « Théodora » est une star .

La désinvolture peut la renvoyer à une scandaleuse condition d'objet.

Lucie dotée du sens aigu de la discipline et de l'aptitude précieuse à s'extraire de tout ce qui la dérange , d'un humour pétri d'humanité rencontre lors d'une projection dans un cinéma, Alexandre Lannier, un homme mystérieux qui menace de se suicider , plombé par un tas de clichés , aux gestes de refus minuscules, aux hochement de tête discordants qui suggèrent des non - dits inquiétants et / ou douloureux donnant l'impression qu'il cherche à se débarrasser de lui - même , complexe, inconséquent——- la peur était au centre de sa vie——

Lucie lui propose de devenir son assistant , de lui tendre la main ....au risque de mettre en danger tout ce qu'elle a construit méticuleusement après le suicide de son propre père quelques jours avant ses quinze ans ,....Il y a plus de trente ans ...

Alexandre viendrait - il à point nommé lorsque la tranquillité se mettait à enliser Lucie?

Quand elle commençait à se trouver si ennuyeuse?

Je n'en dirai pas plus.

C'est un roman très bien écrit , à l'écriture dynamique ,qui parle de l'enfance et du deuil, d'ILLUSION, de magie et de MANIPULATION , de création obsessionnelle, de non - dits , sujets tabous et suicides au ton décalé , à l'humour noir , jalousie , folie , remises en question, désir de vengeance , et surtout essentiellement une réflexion Intelligente , lucide , à propos de la PLACE de l'art , de la passion, de la vie d'artiste, de la créativité , des artistes en mal de muse,.
«  Notre art est un vase clos. »

«  L'artiste ne connaît pas la nostalgie parce que pour lui, rien ne meurt . Il n'est jamais vraiment triste et s'il se tue c'est parce ce qu'il a tout dit , comme s'il s'était vidé de sa substance . »
«  Je suis une artiste et la vérité n'est pas mon fort . »
C'est aussi l'autoportrait d'une noirceur jubilatoire et sans concession d'une artiste totale livrée à des passions qui la dépassent .

Un suspense psychologique qui tient en haleine le lecteur....

Je ne connais pas l'auteur, roman emprunté, intriguée , à cause du titre à la médiathèque .

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Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham ne se remet pas de ne pas avoir réussi à sauver son père d'un suicide qu'il avait annoncé il y a trente ans.

Alors, lorsqu'un inconnu l'aborde dans un cinéma un 31 décembre, en la mettant au défi de lui trouver une seule raison de ne pas passer à l'acte, Lucie va sentir les affres de la culpabilité remonter à la surface et va se croire obligée de veiller sur ce candidat au suicide.

Elle décide alors de l'embaucher comme voix de sa marionnette fétiche lors de son prochain spectacle, décision qui va faire s'écrouler tout son édifice professionnel et familial.


"Le plus fou des deux "de Sophie Bassignac ( qui nous avait déjà séduit avec son précédent roman, "Séduire Isabelle A") est un roman étonnant, au ton singulier et déroutant, qui intrigue déjà par le métier du personnage principal, celui de marionnettiste loin ici de l'image traditionnelle du spectacle de Guignol. ( et évidemment loin de l'image dressée par Pierre Bachelet dans la chanson éponyme)

Ici, la romancière choisit une profession qui n'a rien d'anodin puisqu'il est abondamment fait question de manipulation et de savoir en fait qui tire les ficelles dans un jeu de chat et de la souris.

Lucie, l'héroïne du roman de Sophie Bassignac, est un personnage aussi complexe que peu sympathique, dont la culpabilité et les réactions étranges suite à l'irruption de ce personnage pasolinien en diable qu'est Alexandre Lanier va l'amener dans une spirale aussi infernale qu'homérique.

Un portrait d'une femme attachante, malgré ( grâce à ) ses maladresses et ses défauts , et une description toute en finesse d'un milieu peu usité par la fiction. Un ton mi décalé, mi cruel, et une jolie découverte de cette rentrée littéraire.
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Lucie Paugham a 45 ans et exerce un métier assez rare et original : elle est marionnettiste pour adultes. Sa marionnette s'appelle Théodora.
Le soir du réveillon du 31 décembre, alors qu'elle est exceptionnellement sortie pour aller voir un film, le seul autre spectateur présent à la séance lui révèle qu'il compte se suicider. Cela réveille en elle des souvenirs traumatisants car son père s'est suicidé quand elle était adolescente. Ebranlée par cette révélation, culpabilisant, elle décide de proposer à cet inconnu de travailler pour elle, de faire la voix de sa marionnette et l'accompagner sur tous les spectacles. Lorsqu'Alexandre Lanier accepte, elle est loin de s'imaginer ce qui l'attend, tant dans sa vie professionnelle que sur le plan personnel.
Un roman qui change ! Des personnages un peu déroutants, inquiétants, pas sympathiques du tout. Un ton décalé, de l'humour noir.
Une lecture plaisante. Je conseille.
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Lucie Paugham, marionnettiste de son métier, va voir son quotidien totalement chamboulé lorsqu'elle décide de se rendre au cinéma un soir de réveillon. En effet, un inconnu prénommé Alexandre va s'assoir à côté d'elle, et lui fera une requête qui la bouleversera : « Donnez moi une bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit !». Ces mots vont faire écho aux mots prononcés trente ans plus tôt par son propre père qui est passé à l'acte. Elle décidera donc de tout faire pour aider ce jeune homme.

Voilà un postulat de départ original et je dois dire que ce roman m'a beaucoup plu, même si j'ai cette impression bizarre d'être ressortie avec une sensation d'inachevé. Cette histoire m'a quelque peu laissée sur ma faim, et j'ai le sentiment que le tout aurait pu être davantage étoffé. Il m'a semblé que par moments, l'auteure se perdait parfois en digressions qui n'apportaient pas un réel relief au propos du récit.

Et pourtant, je dois avouer que j'ai dévoré ce roman sans même m'en rendre compte. L'auteure part ici dans une grande originalité et sort des sentiers battus en nous proposant une héroïne marionnettiste. Cela m'a donné l'occasion de mesurer l'ampleur des clichés qui entourent cette profession, les idées reçues que l'on peut avoir à ce sujet. de plus, cette profession sert à la perfection l'intrigue, puisque dans ce récit il sera maintes fois fait référence à la manipulation, au comportement gestuel de tout un chacun.

L'héroïne est très complexe, peut-être même trop par moments. Malgré tout, elle reste totalement crédible, avec ses blessures, son quotidien soumis au regard des autres de par sa profession, sa vie de famille peu commune. Je l'ai trouvée très attachante, très bien dépeinte et tout en nuances. J'aurais aimé que l'auteure tente également d'approfondir ses personnages secondaires. Hormis la soeur de Lucie, les autres sont esquissés.

La plume est très belle. Chaque mot est choisi avec soin et trouve sa place naturellement dans un assemblage parfait. Malgré tout, il m'a manqué le facteur émotion. le tout reste un peu froid, un peu technique et laisse peu de place à l'émoi.

C'est donc un avis qui peut sembler mitigé. Malgré tout, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce roman et de vous faire votre propre idée. Entre originalité et complexité, le tout servi par une belle plume, Sophie Bassignac nous livre ici un roman qui saura faire mouche.

Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Imaginez : un inconnu vous intime : "-Donnez-moi une bonne raison, une seule de ne pas me suicider cette nuit !" Cette phrase va agir sur Lucie Paugham, célèbre marionnettiste,  comme un détonateur et faire remonter une scène qui s'est déroulée trente ans plus tôt au sein de sa famille. Scène dont les motifs sont restés obscurs aussi bien pour Lucie que pour sa soeur Agnès et leur mère: le suicide du père de famille qui avait posé presque la même question  avant de mettre fin à ses jours.
Commence alors une relation étrange entre les deux protagonistes, toujours sur le fil du rasoir, relation qui va totalement chambouler la vie de Lucie, tant du point de vue artistique que familial. C'est aussi l'occasion de découvrir l'univers méconnu des marionnettistes pour adultes et de retrouver la subtilité d'une auteure dont je suis toujours avec attention l'évolution.
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La quatrième de couverture vous le dira, ce roman raconte la rencontre de Lucie Paugham, marionnettiste célèbre pour adultes qui a souffert dans son enfance du suicide de son père, qui avant de se pendre, avait lancé à la cantonade devant sa famille rassemblée devant le film, « Les tribulation d'un chinois en Chine » :

« Qu'est ce qui pourrait bien m'empêcher de me suicider ce soir ? »

Or trente ans plus tard son voisin au cinéma lui dit :

« Donnez-moi une bonne raison, un seule de ne pas me suicider cette nuit ».

Le roman est lancé, Lucie va faire entrer cet Alexandre Lannier dans sa vie et risquer de tout perdre. Mais au passage nous aurons découvert le drame de la famille Paugham, les aigreurs de la mère de Lucie, le déséquilibre affectueux de sa soeur, la difficulté du couple de Lucie et Philippe, leurs relations à leurs enfants et surtout, surtout l'incroyable métier de marionnettiste qui m'a vraiment donner envie d'aller voir des spectacles de marionnettes pour adultes ce que je n'ai encore jamais fait. Lorsque les déplacements et les spectacles recommenceront, je me fais la promesse d'aller voir le festival mondial de spectacles de marionnettes le problème c'est que cela se passe à Charleville-Mézières et que déjà ce n'est pas une ville qui m'attire et qu'en plus c'est la région la plus touchée par le Covid-19 ! ! ! Si cette lecture reçoit quatre coquillages, elle le doit à la découverte, pour moi, de la relation entre le marionnettiste et sa marionnette car sinon je reproche à cette romancière d'esquisser des personnages plus que de les traiter en profondeur ou en finesse.
Lien : http://luocine.fr/?p=11200
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JE ne sais pas trop quoi penser de ce roman!! il m'a à la fois plu et déplu.
Le thème est très particulier, Lucie marionnettiste de renom rencontre par hasard Alexandre dans une salle de cinéma.
Ce dernier lui dit " Donnez-moi une bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit"...
Pour le sauver, elle va le faire rentrer dans sa vie en lui proposant de prêter sa voie lors de son prochain spectacle.
Mais tout ne se passera pas comme prévu.
Entre abandon, souvenirs familiaux douloureux, et vie trépidante, Lucie va dépasser ses angoisses et se remettre à vivre.
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La narratrice évolue dans le monde du spectacle de marionnettes, peu connu, et c'est plutôt original. Elle va essayer de tirer les ficelles dans sa propre vie, régler la culpabilité qu'elle ressent vis à vis de la mort de son père et revoir sa vie autrement. Elle fait preuve d'une sorte de résilience qui transforme en colère ce qui pourrait être vécu comme un abattement et la fait réagir. Une lecture agréable, un peu plan plan mais dont on accélère le rythme dans le dernier tiers, plus captivant.
Lien : https://marie-livres.wixsite..
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Lucie Paugham est une artiste douée, marionnettiste de passion, elle vit de son art avec deux acolytes. Son cercle privé est très fermé mais un jour un homme croise son chemin et la met au défi de ne pas le laisser se suicider. Ces paroles vont résonner en elle, son histoire personnelle est entachée du suicide de son père alors qu'elle et sa soeur étaient très jeunes.
C'est l'incompréhension de ce geste et la culpabilité qui la poursuit qui la pousse à donner sa chance à cet homme nonchalant en apparence sûr de lui, qui cache lui aussi de profondes souffrances.

L'auteure nous dépeint des passions humaines sans concession, entre humour noir et dépassement de soi, c'est un moment de lecture qui ne laisse pas indifférent. J'ai beaucoup aimé cette (courte) lecture qui confirme ma passion pour les livres de Sophie Bassignac, tranchés et d'une écriture précise et délicieuse.
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Dans son dernier roman, Sophie Bassignac nous narre une histoire très agréable à lire pas plus longue que 239 pages.
L'histoire d'une marionnettiste célèbre, Lucie Paugham, qui va rencontré un homme au bord du suicide dans un cinéma lors de la séance de 18h un 31 décembre.
La salle est déserte, elle est seule. Mais un homme rentre et décide de s'asseoir à côté d'elle. Après quelques moments d'hésitations et de stress, elle se décide enfin de se lever. A ce moment là, l'homme la retient fermement par le bras. de sa voix extraordinairement profonde et théâtrale, il lui crie :
- Donnez-moi une seule bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit !
Cette déclaration va la ramener 30 ans en arrière. Son père leur avait fait, à elle et sa soeur Agnès, la même annonce. Et il s'était suicidé quelques jours plus tard.
Lucie va donc l'aborder en le croisant dans la rue à la sortie du cinéma. Sa voix l'a fait flasher. En effet, pour sa prochaine représentation avec sa marionnette fétiche au nom de Théodora, elle recherche depuis longtemps un récitant. Elle est persuadée qu'il sera celui-ci et lui propose un deal : venir travailler ce rôle avec lui dans son atelier. Cet homme c'est Alexandre Lasnier.
Mais tout ne se passera pas comme prévu.
Entre souvenirs qui resurgissent, drames, illusions et manipulations, l'auteure nous raconte l'histoire d'une vengeance dans un roman noir et jubilatoire à souhait.
Personnellement, la lecture de ce livre m'a été très agréable. Dés le début du récit, nous rentrons de plein fouet dans cette histoire. le choix de l'environnement d'une marionnettiste est à mon goût, très originale.
J'ai une préférence pour la première partie de ce livre. Sans dévoiler le dénouement de cette histoire, j'ai été un peu déçu par la fin. Mais ce n'est que mon avis.
Un bon roman tout de même que je conseille.

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