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Court et brillant roman, original pour ses personnages et son histoire.

Le monde des marionnettistes est, comme le stipule l'auteur, un monde méconnu, la contraignant à rétablir des vérités de base à chaque fois qu'elle l'évoque :

non elle n'officie pas derrière un théâtre de guignol
non ce ne sont pas des spectacles pour enfant
non elle n'est pas ventriloque.

Ces malentendus maintes fois corrigés, elle doit une fois de plus les lever pour Alexandre, assis devant elle, et à qui elle propose un emploi de récitant pour son spectacle. L'homme recèle une part de mystère, les circonstances de leur rencontre sont plutôt inattendues (alors qu'ils assistaient seuls à la projection d'un film dans un cinéma, ce parfait inconnu menaça de se suicider lorsqu'ils durent se séparer).

Il n'est pas utile d'être fin psychologue, pour soupçonner que cet homme est psychopathe, pas dangereux sans doute, mais sûrement pas fiable. Elle l'embauche cependant. Parce qu'il l'a émue? Parce qu'il a une voix d'or, parfaite pour le job? Parce que le père de la narratrice des années plus tôt avait mis sa menace à exécution en se pendant dans le garage?


Grain de sable dans le rouage, l'irruption de cet homme va faire voler en éclat l'équilibre instable sur lequel s'organise sa vie.

C'est vif, mis en valeur par une écriture dynamique, des dialogues authentiques. Malgré le sujet plutôt grave, l'humour (parfois un peu noir) allège le propos et rend la lecture jubilatoire.

Une très belle découverte pour cette rentrée littéraire 2019.
#LePlusFouDesDeux #NetGalleyFrance
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Le père de la narratrice s'est donné la mort lorsqu'elle avait quinze ans. Des décennies plus tard, le drame, douloureusement enseveli par la famille sous une chape de silence, refait soudain surface, lorsque, devenue marionnettiste et auteur de spectacles reconnus, Lucie se sent obligée de venir en aide à un inconnu qui menace de se suicider. Cette intrusion du passé et d'un homme profondément ébranlé dans le fragile équilibre que s'est construit Lucie, aura des répercussions auxquelles personne ne s'attendait.


Un je ne sais quoi d'originalité agrémente ce récit qui entraîne le lecteur, charmé et curieux, dans l'univers très personnel de Lucie. Les thèmes abordés sont nombreux : entre le poids de la culpabilité suscitée par le suicide d'un proche et le travail de sape du déni et des secrets, la difficulté de se construire dans une relation parentale sclérosante à vie, les réflexions sur la création artistique et la découverte de l'art de la marionnette, l'intérêt rebondit sans jamais fléchir, savamment entretenu par une intrigue riche en surprises. La plume affûtée de Sophie Bassignac a l'art du mot juste et nous dessine des personnages tout en nuances et contrastes, évoqués avec tant de vérité qu'ils en crèvent les pages.


Eclairé par une pointe d'humour décalé et parfois cruel, pimenté d'observations percutantes et rédigé dans un style dynamique, voici un roman très attachant, doté d'une singulière personnalité et d'une vraie authenticité. Une très jolie surprise et un très gros coup de coeur.

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Qui tire les ficelles de la marionnette ?

Qui va être la marionnette de l'autre ? Qui manipule qui?

Voici un roman hors norme, original qui nous dévoile un monde méconnu : celui des marionnettistes, un ART ignoré et mal compris.

Lucie Paugham célèbre marionnettiste, exerce un métier millimétré qui exclut tout forme d'amateurisme , sa créature « Théodora » est une star .

La désinvolture peut la renvoyer à une scandaleuse condition d'objet.

Lucie dotée du sens aigu de la discipline et de l'aptitude précieuse à s'extraire de tout ce qui la dérange , d'un humour pétri d'humanité rencontre lors d'une projection dans un cinéma, Alexandre Lannier, un homme mystérieux qui menace de se suicider , plombé par un tas de clichés , aux gestes de refus minuscules, aux hochement de tête discordants qui suggèrent des non - dits inquiétants et / ou douloureux donnant l'impression qu'il cherche à se débarrasser de lui - même , complexe, inconséquent——- la peur était au centre de sa vie——

Lucie lui propose de devenir son assistant , de lui tendre la main ....au risque de mettre en danger tout ce qu'elle a construit méticuleusement après le suicide de son propre père quelques jours avant ses quinze ans ,....Il y a plus de trente ans ...

Alexandre viendrait - il à point nommé lorsque la tranquillité se mettait à enliser Lucie?

Quand elle commençait à se trouver si ennuyeuse?

Je n'en dirai pas plus.

C'est un roman très bien écrit , à l'écriture dynamique ,qui parle de l'enfance et du deuil, d'ILLUSION, de magie et de MANIPULATION , de création obsessionnelle, de non - dits , sujets tabous et suicides au ton décalé , à l'humour noir , jalousie , folie , remises en question, désir de vengeance , et surtout essentiellement une réflexion Intelligente , lucide , à propos de la PLACE de l'art , de la passion, de la vie d'artiste, de la créativité , des artistes en mal de muse,.
«  Notre art est un vase clos. »

«  L'artiste ne connaît pas la nostalgie parce que pour lui, rien ne meurt . Il n'est jamais vraiment triste et s'il se tue c'est parce ce qu'il a tout dit , comme s'il s'était vidé de sa substance . »
«  Je suis une artiste et la vérité n'est pas mon fort . »
C'est aussi l'autoportrait d'une noirceur jubilatoire et sans concession d'une artiste totale livrée à des passions qui la dépassent .

Un suspense psychologique qui tient en haleine le lecteur....

Je ne connais pas l'auteur, roman emprunté, intriguée , à cause du titre à la médiathèque .

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Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham ne se remet pas de ne pas avoir réussi à sauver son père d'un suicide qu'il avait annoncé il y a trente ans.

Alors, lorsqu'un inconnu l'aborde dans un cinéma un 31 décembre, en la mettant au défi de lui trouver une seule raison de ne pas passer à l'acte, Lucie va sentir les affres de la culpabilité remonter à la surface et va se croire obligée de veiller sur ce candidat au suicide.

Elle décide alors de l'embaucher comme voix de sa marionnette fétiche lors de son prochain spectacle, décision qui va faire s'écrouler tout son édifice professionnel et familial.


"Le plus fou des deux "de Sophie Bassignac ( qui nous avait déjà séduit avec son précédent roman, "Séduire Isabelle A") est un roman étonnant, au ton singulier et déroutant, qui intrigue déjà par le métier du personnage principal, celui de marionnettiste loin ici de l'image traditionnelle du spectacle de Guignol. ( et évidemment loin de l'image dressée par Pierre Bachelet dans la chanson éponyme)

Ici, la romancière choisit une profession qui n'a rien d'anodin puisqu'il est abondamment fait question de manipulation et de savoir en fait qui tire les ficelles dans un jeu de chat et de la souris.

Lucie, l'héroïne du roman de Sophie Bassignac, est un personnage aussi complexe que peu sympathique, dont la culpabilité et les réactions étranges suite à l'irruption de ce personnage pasolinien en diable qu'est Alexandre Lanier va l'amener dans une spirale aussi infernale qu'homérique.

Un portrait d'une femme attachante, malgré ( grâce à ) ses maladresses et ses défauts , et une description toute en finesse d'un milieu peu usité par la fiction. Un ton mi décalé, mi cruel, et une jolie découverte de cette rentrée littéraire.
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Qui tire les ficelles de la marionnette?

Le nouveau roman de Sophie Bassignac tourne autour d'un couple improbable, une marionnettiste célèbre et un candidat au suicide. Avec eux, elle nous entraîne dans un roman où trahison et attachement, vengeance et amour jouent les premiers rôles.

«Donnez-moi une bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit!» L'homme qui lance cette phrase à Lucie Paugham le soir du 31 décembre 2017 la laisse sidérée. Si elle décide de répondre par la fuite, c'est aussi parce qu'elle a déjà entendu cette phrase, trente ans plus tôt, prononcée par son père avant qu'il ne se pende dans son garage. Une fuite qui est une fausse sortie, car elle n'entend pas commettre deux fois la même erreur et, même si elle ne sait rien de cet inconnu, le fait entrer dans sa vie.
Marionnettiste célèbre, elle prépare un nouveau spectacle et a besoin d'un récitant et imagine déjà la voix vibrante d'Alexandre se marier à Théodora, le personnage qu'elle manipule à la perfection. Avec Clara et Paul ses habituels acolytes, un peu réticents à sa proposition, les répétitions commencent. «Après une semaine de répétitions et par sa seule présence, il avait désorganisé notre routine et imposé sa musique. Son corps émettait sans cesse des signaux, de détresse, d'agacement, de désir aussi.» Viennent alors se superposer des images de ce père qui reste un sujet tabou dans la famille. Viennent aussi des images qui disent l'usure du couple. «Peut-être partira-t-il un jour. Quand les enfants auront quitté la maison, au moment où dans les couples classiques, les hommes rentrent chez eux et prennent leurs femmes pour leurs mères.» 
C'est dans cette ambiance que le travail se poursuit et que la tension monte au fur et à mesure que la première approche. le drame se produit sur scène, lors du Festival international de la marionnette de Lisbonne. Alexandre lui fait faux bond au dernier moment: «Après un drame, certains tombent malades, d'autres vont au tribunal, d'autres encore choisissent de changer de vie. Et il y a ceux, dont je fais partie, qui poussent un formidable cri de guerre et sortent en courant d'un théâtre un couteau à la main. Je n'avais pas de couteau mais mes mains étaient devenues celles d'un tueur dans la nuit lisboète.» 
Sophie Bassignac entraîne le lecteur derrière une Lucie assoiffée de vengeance, mais parviendra-t-elle à retrouver Alexandre? Disons simplement que l'épilogue vous réservera quelques surprises. Reste au final une réflexion sur l'art et sur la passion, sur ce que la création peut avoir d'obsessionnel et de transcendental, vous poussant quelquefois au-delà de vous-mêmes.

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Je remercie les éditions J.-C. Lattès pour l'envoi, via net galley et en avant-première, de le plus fou des deux de Sophie Bassignac. Il s'agit d'un roman de la rentrée littéraire, il sortira le 21/08/2019 toutefois il est possible de le pré-commander :)
Que répondre à un homme qui vous met au défi de l'empêcher de se suicider le soir du réveillon ?
Que vous allez l'aider, bien sûr, à changer d'avis.
Surtout si, hasard ou prédestination, vois avez déjà été confronté à la même sommation trente ans plus tôt par votre propre père.
Marionnettiste célèbre, Lucie Paugham va ainsi commettre l'imprudence de faire entrer un inconnu dans sa vie. Au risque de mettre en danger tout ce qu'elle a construit...
Le plus fou des deux est un très bon roman. C'est le premier que je lis de la rentrée littéraire et cela promet un bon cru, si tous les romans sont comme celui-ci :)
Je découvre avec ce roman la plume de Sophie Bassignac et je suis conquise.
Ce roman est jubilatoire. Il est très bien écrit, avec une plume incisive qui fait mouche.
L'histoire est assez simple, un homme dit à une femme dans un cinéma qu'il a envie de se suicider. Curieux hasard, c'est la seconde fois que Lucie entend cette phrase. Alors qu'elle regardait un film avec sa soeur, leur père avait dit la même phrase, sur le ton de l'humour.. sauf qu'il s'était réellement suicidé...
Lucie décide donc de tendre la main à cet homme...
Lucie est une femme qui a un métier que peu ont car elle est marionnettiste. Sa créature, assez surprenante et qui dort dans une boîte se prénomme Théodora. UN nouveau spectacle est prévu, elle cherche pour cela une voix et décide qu'Antoine sera cette voix..
Evidemment, rien va ne se passer comme prévu.. Les souvenirs vont remonter y compris une marque de son enfance qu'elle aurait préféré ne pas réveiller (mais je n'en dirais pas plus, pour ne pas trop en dévoiler...).
Le plus fou des deux est un roman qui parle de secrets de famille, de l'enfance, des souvenirs, du deuil aussi.. de désir de vengeance.. Et puis d'illusion, magie, manipulation... Beaucoup de thèmes sont abordés dans ce roman captivant, très bien ficelé et que j'ai pris énormément de plaisir à lire.
Je lui mets un très gros cinq étoiles, et je vous invite à le lire à votre tour.
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"Donnez-moi une bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit !", annonce Alexandre Lanier à Lucie Paugham avant de sortir de la salle de cinéma. Inconnus jusqu'alors, le mystérieux homme et la marionnettiste vont au cours des semaines suivantes créer un étrange lien, entre regards dérobés et curieuse distance. Lui proposant l'important rôle de récitant pour son prochain spectacle, Lucie ne s'attendait certainement pas à bouleverser son quotidien. Qui est donc cet homme au regard fuyant et au goût du secret excessif ? Perdant peu à peu le contrôle, Lucie remonte le fil de ses souvenirs et de ses émotions jusqu'au suicide de son père des années plus tôt. Dans un jeu du chat et de la souris un peu malsain, Sophie Bassignac nous plonge avec intensité dans la passion artistique d'une femme au carrefour de sa vie. Pas mal !

Une chose est sûre, Sophie Bassignac à l'art d'intriguer son lecteur dès les premières pages ! En mettant en scène l'étonnante rencontre entre Lucie et Alexandre, l'auteure distille un vent de mystère tant autour des personnages que sur la rigueur artistique de la protagoniste. L'univers des marionnettes m'étant inconnu, j'ai suivi avec intérêt les explications et précisions de cet art si méconnu. Mais ce qui interpelle, c'est tout d'abord la rigueur avec laquelle Lucie exerce son métier, pense ses spectacles et quadrille sa vie. L'élément Alexandre Lanier sera-t-il le grain de sable qui enrayera la machine ? 

De la manipulation des fils à celui des êtres fait de chaire et de sang il n'y a qu'un pas. de la foudroyante fourberie d'Alexandre qui laissera un temps Lucie désemparée, la perte de contrôle est la plus déstabilisante pour la marionnettiste. de cette perte surgit le désir de vengeance...

Autour de cette vengeance, gravite d'autres thèmes finement abordés par l'auteure. Ainsi, Sophie Bassignac pose la question de la reconnaissance artistique, du deuil ou encore des relations familiales complexes face au suicide. Lucie a-t-elle enjolivé ses souvenirs d'enfant suite au suicide de son père ? Quelles traces restent-ils une fois adulte ?  

Ecrit à la première personne, j'ai néanmoins senti une distance volontaire de la part de l'auteure en début de récit . Puis, à mesure que la protagoniste remet en question son quotidien, la distance s'estompe pour révéler une proximité nouvelle ainsi qu'un personnage plus charmant. de la complexité des personnages, l'intelligence du récit n'en est que plus fort cependant, je ne peux m'empêcher d'être un peu déçue, m'attendant à plus de noirceur et de sournoiserie.

Arriverez-vous à deviner quelle sera la pâtisserie associée à ce roman ? Pour le savoir, rendez-vous sur le blog !
Lien : http://bookncook.over-blog.c..
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Lucie Paugham a 45 ans et exerce un métier assez rare et original : elle est marionnettiste pour adultes. Sa marionnette s'appelle Théodora.
Le soir du réveillon du 31 décembre, alors qu'elle est exceptionnellement sortie pour aller voir un film, le seul autre spectateur présent à la séance lui révèle qu'il compte se suicider. Cela réveille en elle des souvenirs traumatisants car son père s'est suicidé quand elle était adolescente. Ebranlée par cette révélation, culpabilisant, elle décide de proposer à cet inconnu de travailler pour elle, de faire la voix de sa marionnette et l'accompagner sur tous les spectacles. Lorsqu'Alexandre Lanier accepte, elle est loin de s'imaginer ce qui l'attend, tant dans sa vie professionnelle que sur le plan personnel.
Un roman qui change ! Des personnages un peu déroutants, inquiétants, pas sympathiques du tout. Un ton décalé, de l'humour noir.
Une lecture plaisante. Je conseille.
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Lucie Paugham, marionnettiste de son métier, va voir son quotidien totalement chamboulé lorsqu'elle décide de se rendre au cinéma un soir de réveillon. En effet, un inconnu prénommé Alexandre va s'assoir à côté d'elle, et lui fera une requête qui la bouleversera : « Donnez moi une bonne raison, une seule, de ne pas me suicider cette nuit !». Ces mots vont faire écho aux mots prononcés trente ans plus tôt par son propre père qui est passé à l'acte. Elle décidera donc de tout faire pour aider ce jeune homme.

Voilà un postulat de départ original et je dois dire que ce roman m'a beaucoup plu, même si j'ai cette impression bizarre d'être ressortie avec une sensation d'inachevé. Cette histoire m'a quelque peu laissée sur ma faim, et j'ai le sentiment que le tout aurait pu être davantage étoffé. Il m'a semblé que par moments, l'auteure se perdait parfois en digressions qui n'apportaient pas un réel relief au propos du récit.

Et pourtant, je dois avouer que j'ai dévoré ce roman sans même m'en rendre compte. L'auteure part ici dans une grande originalité et sort des sentiers battus en nous proposant une héroïne marionnettiste. Cela m'a donné l'occasion de mesurer l'ampleur des clichés qui entourent cette profession, les idées reçues que l'on peut avoir à ce sujet. de plus, cette profession sert à la perfection l'intrigue, puisque dans ce récit il sera maintes fois fait référence à la manipulation, au comportement gestuel de tout un chacun.

L'héroïne est très complexe, peut-être même trop par moments. Malgré tout, elle reste totalement crédible, avec ses blessures, son quotidien soumis au regard des autres de par sa profession, sa vie de famille peu commune. Je l'ai trouvée très attachante, très bien dépeinte et tout en nuances. J'aurais aimé que l'auteure tente également d'approfondir ses personnages secondaires. Hormis la soeur de Lucie, les autres sont esquissés.

La plume est très belle. Chaque mot est choisi avec soin et trouve sa place naturellement dans un assemblage parfait. Malgré tout, il m'a manqué le facteur émotion. le tout reste un peu froid, un peu technique et laisse peu de place à l'émoi.

C'est donc un avis qui peut sembler mitigé. Malgré tout, je ne peux que vous conseiller de découvrir ce roman et de vous faire votre propre idée. Entre originalité et complexité, le tout servi par une belle plume, Sophie Bassignac nous livre ici un roman qui saura faire mouche.

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Imaginez : un inconnu vous intime : "-Donnez-moi une bonne raison, une seule de ne pas me suicider cette nuit !" Cette phrase va agir sur Lucie Paugham, célèbre marionnettiste,  comme un détonateur et faire remonter une scène qui s'est déroulée trente ans plus tôt au sein de sa famille. Scène dont les motifs sont restés obscurs aussi bien pour Lucie que pour sa soeur Agnès et leur mère: le suicide du père de famille qui avait posé presque la même question  avant de mettre fin à ses jours.
Commence alors une relation étrange entre les deux protagonistes, toujours sur le fil du rasoir, relation qui va totalement chambouler la vie de Lucie, tant du point de vue artistique que familial. C'est aussi l'occasion de découvrir l'univers méconnu des marionnettistes pour adultes et de retrouver la subtilité d'une auteure dont je suis toujours avec attention l'évolution.
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