AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 26 notes
5
0 avis
4
3 avis
3
3 avis
2
2 avis
1
0 avis
Moyennement moyen.


Les humains créent l'intelligence artificielle, ces dernières se rebellent, s'ensuit une guerre à l'échelle du système solaire où Falcon, premier et dernier cyborg fait le lien et l'intermédiaire, le tout en nous parlant de la planète la plus impénétrable du secteur : Jupiter. Humains, machines et vie locale.


Ce livre a un parfum à part à peu près égale, de modernisme et d'une littérature d'un autre temps, de hard science résolument moderne et de situations et personnages caricaturaux et datés.
Beaucoup de sujets, de pistes, d'idées dont de nombreuses insuffisamment exploitées. Un début interminable, un ventre mou et un final absolument génial.


Bref, je ne regrette pas ma lecture, mais je me suis ennuyé sur les trois quart du roman.
Commenter  J’apprécie          825
Gestion des problèmes de voisinage via l'ingénierie planétaire et stellaire, mode d'emploi

Roman de Hard-SF écrit par deux des grands maîtres de ce sous-genre étendant l'univers d'une nouvelle écrite par un troisième (l'illustre Arthur C. Clarke en personne), Les Chroniques de Méduse allie science-fiction à fort Sense of wonder avec un aspect uchronique (mineur) à la Voyage de Stephen Baxter et une réflexion sur la tyrannie, l'oppression, les dérives du complexe militaro-industriel et des corporations, le racisme et l'intolérance, et la relation humains / IA. Il s'agit évidemment d'un livre intéressant, mais doté de petits défauts (notamment un Alastair Reynolds qui s'insinue parfois difficilement dans une harmonie Clarke – Baxter en tout point parfaite) qui font que je ne le qualifierai tout de même pas de chef-d'oeuvre. Pour autant, si vous êtes fan de Hard SF et souhaitez en prendre plein les yeux, il s'agit d'un achat parfaitement recommandable (on vous conseillera, dans l'idéal, de lire la nouvelle de Clarke sur laquelle ce texte est basé avant).

Vous trouverez ma critique détaillée (ceci n'en est qu'un maigre et ridicule résumé) sur mon blog.

Lien : https://lecultedapophis.com/..
Commenter  J’apprécie          153
Stephen Baxter a collaboré avec Arthur C. Clarke a de nombreuses reprises (L'odyssée du temps : L'oeil du temps, Tempête solaire, Les premiers nés), ainsi, est-il logique qu'il se soit engagé dans cette « suite » de la nouvelle Face à face avec Méduse de l'illustre auteur américain; imaginée et rédigée en compagnie d'un autre grand nom de la SF, Alastair Reynolds.

Suite à un accident de dirigeable, Howard Falcon se retrouva être le premier (et seul) cyborg sur notre planète. Sa constitution particulière en fit le parfait candidat/cobaye pour les explorations extrêmes. Et lorsqu'une expédition dans l'atmosphère de Jupiter se met en place, son nom sort naturellement du chapeau. A cette occasion, il découvre une forme de vie consciente et intelligente, évoluant au sein des tempêtes, des bestioles aux proportions gigantesques et aux formes « gorgonesques » : ce sont les Méduses de Jupiter.

Dans Les Chroniques de Méduse, les deux auteurs ne proposent pas une aventure sur la géante gazeuse en leur compagnie. Comme le titre l'indique, le texte relate les événements sur prés d'un millénaire se déroulant dans le système solaire, à travers les yeux d'Howard Falcon. En effet, sa nature mécanique combinée aux traitements contre le vieillissement en font un témoin privilégié de l'évolution de la société humaine.

Les chroniques de méduses de Baxter et Reynolds offrent un vision captivante de notre géante gazeuse et de ses étranges habitants. Ils nous donnent un bref aperçu du système solaire du futur, écartelé entre appréhensions, tensions et aspirations. Les thématiques sont loin d'être originales dans la science-fiction, cependant les deux auteurs sont suffisamment habiles pour y donner une note alléchante et procurer un frisson certain. de plus, ils concluent l'aventure sur un final tout à fait emballant et mémorable.
Lien : https://albdoblog.com/2018/0..
Commenter  J’apprécie          130
Ce livre est publié avec trois signatures d'auteurs de science-fiction : Arthur C. Clarke pour l'idée originale, l'écriture étant assurée par Stephen Baxter, qui a collaboré avec le précédent sur d'autres récits, comme « l'Odyssée du Temps », et a publié de nombreux livres de SF que je ne connais pas (encore), et Alastair Reynolds, dont j'ai découvert il y a peu de temps la trilogie « Les enfants de Poséïdon ».
On retrouve dans ce roman la « patte » de chacun des auteurs, à différents niveaux. Je reconnais le côté « technique » d'Arthur C. Clarke dans par exemple l'utilisation des ascenseurs spatiaux, la description de catastrophes planétaires par Stephen Baxter (comment utiliser une lune de Jupiter comme arme de destruction massive), et l'exploration de la frontière entre homme et machine par Alastair Reynolds.
Pour moi, le roman repose sur deux piliers principaux : la planète Jupiter, et l'affrontement entre la civilisation humaine et celle des machines.
La liaison est faite entre ces deux thèmes par le personnage central du roman : Howard Falcon, un pionnier de l'exploration spatiale, qui a failli périr dans une catastrophe astronautique, et ne survit que sous forme d'une quasi-machine sur laquelle ont été greffés sa personnalité et ses souvenirs.
Falcon a été un des premiers à explorer l'atmosphère de Jupiter, dans laquelle il a découvert d'étranges méduses géantes, et il a tissé un lien avec cette forme de vie extra-terrestre.
Nous suivons dans une partie du livre l'exploration des couches de plus en plus profondes de l'enveloppe gazeuse de Jupiter, à la recherche d'un supposé noyau central. L'occasion est donnée aussi de jouir de spectacles célestes, comme la vue, depuis une terrasse panoramique installée sur Ganymède, vers Jupiter et son cortège de satellites :
« Même statique, cet ensemble aurait offert un merveilleux spectacle, estimait Falcon, mais le système jovien n'avait rien d'immobile. La planète elle-même tournait sur son axe en à peine dix heures et il voyait donc des régions de la surface marbrée glisser sur le disque visible. Et il ne fallait pas patienter bien longtemps pour remarquer que les lunes bougeaient, elles aussi. La petite Io faisait le tour de Jupiter en à peine quarante-trois heures, et même l'immense Europe accomplissait son cycle de phases en moins de quatre jours.»
(Je me suis d'ailleurs amusé à reproduire cette vision en utilisant l'excellent logiciel gratuit Celestia, que je recommande aux amateurs de spectacles célestes.)
Howard Falcon, du fait qu'il est une sorte d'hybride « homme-machine », est envoyé en mission auprès des machines utilisées dans les exploitations minières sur les petits corps célestes au-delà de Neptune, car justement ces machines ont un comportement bizarre, et il faut les ramener dans le droit chemin. Mais tout ne se passe pas comme prévu, et au lieu de rétablir la domination absolue de la civilisation humaine sur les machines, voilà que Falcon pactise avec elles … et déclenche une série de conflits qui se poursuivent pendant quelques siècles !
Ce récit est de la « hard SF », il utilise les découvertes les plus récentes effectuées dans le système solaire (par exemple une station spatiale sur la planète naine Makemake), il imagine des hybridations complexes entre homme et machine. Il évoque aussi un grand thème de la science-fiction qu'on pourrait appeler l'émergence d'une conscience chez les machines…
Le dénouement, lui, n'est pas rigoureusement scientifique, et c'est aussi une ouverture vers un autre univers … un peu comme la fin de « 2001, odyssée de l'espace »… Ce n'est sans doute pas un hasard !
Commenter  J’apprécie          91
Incroyable, ça fait des années que je recherche le titre de ce livre que j'ai lu il y a fort longtemps, puis perdu (prêté à quelqu'un ? on ne le saura jamais...), mais qui quand même m'avait laissé un fort souvenir !
Donc ma critique sera peut-être un peu légère car il ne s'agit que de souvenirs lointain, mais je me rappelle avoir été emballée par le côté humain/cyborg, le space opéra épique, et le capitaine qui me semble t il est un personnage assez "épais" (comprenez : intéressant et varié).
Définitivement à classer dans la rubrique Classiques du space opéra !
Commenter  J’apprécie          20
Comme souvent avec les ouvrages de Stephen Baxter, il faut rentrer dedans. Il n'a pas une formation de scientifique (et c'est aussi un ancien astronaute) pour rien. Mais le résultat en vaut souvent la chandelle (ainsi son magnifique « Evolution » ou bien « Les univers multiples »).
Ici, nous assistons, par l'intermédiaire d'une sorte de cyborg, un commandant d'aérostat qui à la suite d'un grave accident a vu les 9 dixièmes de son corps remplacé par une machine, à la guerre que vont se livrer dans l'espace les hommes et les machines devenues indépendantes. L'histoire se prolonge sur plusieurs siècles jusqu'à la guerre totale et la découverte d'un monde extraordinaire dans le coeur inviolé de Jupiter.
Pour autant on reste sur sa faim, vraiment. Lorsque la dernière page du roman se referme, on avait l'impression d'entrer (enfin) dans ce monde et d'en comprendre l'existence et le rôle, d'aboutir à un tournant du livre. Mais non, c'en est la fin ; on a l'impression, par un jour de canicule, de plonger dans une piscine et au moment d'enfin entrer dans une eau claire et fraîche que tout s'arrête et de rester en suspension à quelques millimètres de la surface liquide. Etonnant mais pas forcément agréable. C'est dommage, à moins qu'une suite ne soit proposée un jour par l'auteur.
Commenter  J’apprécie          20
Souvent je me dis, ne te fais pas avoir par ce qui est écris en quatrième de couverture... Ben là encore je me suis fait avoir. Au début on entre rapidement dans la trame de l'histoire avec une bonne mise en place (quoiqu'un peu brouillon... ou est on ? qui sont ces personnages ? pourquoi tout ceci ?) pour ensuite tomber dans l'ennui. Je ne vais pas faire un résumé de l'histoire, d'autres l'ont déjà fait ici.
Je vais donc comparer ce livre à un plat. Visuellement il est beau, bien garnis avec de belle couleurs dégageant un parfum discret. La première bouchée est étonnante, voire savoureuse. Les suivantes le sont moins, devenant fade au fil de la dégustation. A à moment je remarque que l'assiette est vide sans que je m'en soit rendu compte. La satiété ne s'étant pas installée, je reste sur ma faim n'ayant ressenti aucun plaisir à finir un bon plat.
C'est comme la fin de ce livre, ou dans le dernier paragraphe l'histoire commence enfin après un immense prologue. Dommage, il y avait un immense potentiel.
Par ailleurs, je n'ai pas compris la place que prenait les interludes concernant la mission Icare dans ce livre, aucun rapport avec la trame principale (en dehors du statut de héro de l'astronaute)... interlude qui se termine au propre comme au figuré par le clop d'une mouche sur un pare-brise.
La nouvelle initiale du grand Arthur d'où est tirée ce roman suffisait amplement.
Commenter  J’apprécie          10
Je n'ai pas pu dépasser le chapitre 34. Lent et trop verbeux manquant franchement d'un scénario et de personnages interessants , un mélange de Space-Opera,, uchronie , guerre homme machines. Je l'ai emprunté à la bibliothèque en voyant ce livre mis en avant et surtout le nom de Alastair Reynolds.
Commenter  J’apprécie          10


Lecteurs (69) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4878 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}