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Second roman classé dans la trilogie NASA de l'auteur après l'époustouflant Voyage (sur Mars) et avant poussière de lune, mais ce n'est pas une suite. Dans cet opus, les hommes ne sont jamais allés sur la planète rouge.

Un peu de science préalable : Titan : Satellite de saturne, le second plus grand du système solaire, d'une taille située entre celle de Mars et de la Lune. Doté d'une atmosphère dense d'azote et d'hydrocarbure (méthane éthane). Un environnement qui pourrait être propice au développement d'une vie extraterrestre. Une des grande source d'information sur Titan est la mission Cassini-Huyguens, Huygens étant un atterrisseur qui s'est détaché de la sonde mère pour se poser sur Titan et récolter des informations durant sa descente. La mission a été lancée en 1997 pour arriver en 2004. le livre a été écrit en 1997.

Dans un monde triste, où les américains subissent un repli identitaire et un renouveau religieux, façon Tea Party puissance 10, sur fond de guerre froide avec la Chine en pleine expansion, la NASA organisme moribond imagine et organise un baroud d'honneur : Un aller simple pour Titan. Une mission habitée pour Titan, soupe primordial à aliment (CHON) qui avec l'He3 de Saturne pourrait devenir la tête de pont pour la colonisation du système solaire.. Doux et utopique rêve.
Le premier chapitre vous a barbé ? Inutile d'aller plus loin. Si les descriptions techniques et scientifiques vous rebutent, même pas la peine d'ouvrir le livre. Mais pour les autres... Si vous avez aimé Voyage, vous aimerez Titan. Baxter est précis, encyclopédique, ultra réaliste. Un grand de la Hard SF. Une documentation exceptionnelle sur le programme Apollo et les navettes spatiales au service d'un récit poignant et sombre. L'auteur vous guérit à jamais d'une vision glamour, romanesque et romantique de l'exploration spatiale, du moins avec les moyens à notre disposition actuellement. Un pavé parfois un peu long pessimiste où rien ne nous est épargné et tristement réaliste sur la condition humaine.

Les 50 dernières pages, peut être destinées à faire avaler la pilule de la noirceur du livre, sont sans réel intérêt et auraient pu se résumer à un épilogue de 3 ou 4 pages, mais pour le reste, rien à jeter.
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Dans Titan , Baxter brosse accessoirement le portrait d'une civilisation terrestre en proie à de grandes difficultés économiques et sociales , les Etats-Unis notamment mais pas seulement.

La mission habitée qui est lancée vers cet astre , est une mission de la dernière chance pour la Nasa .
Elle est sur fond de rivalités internationales et de sociétés en déliquescences .

Ce climat est un agent opératoire qui colore le roman , c'est un climat qui pèse sur les personnages et sur la mission aussi .
Ce contexte pèse sur la mission donc , il est un background qui la colore en apportant une indéniable touche de complexité et une tonalité plus ou moins dramatique et amère selon les instants et les problématiques.

Du point de vue du style ,c'est un excellent « Baxter « et le lecteur à vraiment l'exquise sensation d'être physiquement en route vers Saturne et d'être véritablement dans le système de cette belle planette laiteuse .
Il ne me semble pas judicieux de développer ici ce que les astronautes découvrirons sur Titan pour ne pas spoiler.
Cependant dès lors qu'une sonde s'est maintenant réellement posée sur Titan, se pose la question de savoir si le récit a perdu toute validité.

Baxter était très prudent , Titan cache encore de nombreux secrets et le récit traite en partie du très long terme , donc à mon humble avis pas de problèmes majeurs . Ce bon roman n'est pas invalidé par les découvertes amenées par cette sonde.
Cette expédition robotisée qui s'est posée sur ce monde , vous permettra peut-être de visualiser ce monde infernal et d'enflammer votre imagination.

Titan n'est pas un roman réellement et tout à fait prospectif par ailleurs , cependant c'est de la science-fiction réaliste plus que de la hard science , donc un peu comme a trilogie martienne de K.S .Robinson .
De ce fait c'est plus accessible que de la hard science , mais il faut avoir un gout prononcé pour l'exploration spatiale pour en profiter .

C'est ainsi que le lecteur aura un arome de mission spatiale intensément réaliste et de derrière les fagots pendant la lecture et ce ne sera pas le moindre plaisir du voyageur baladé par cet excellent roman au fin fond de notre système solaire.

Baxter livre ici un récit très plaisant et cette mission utilise des technologies à peine extrapolées .
Enfin cette mission est très exotique car l'auteur nous embarques loin dans le système solaire , sur un monde extrêmement « exotique » .
Dans le cadre d'un récit de Science-fiction notons que c'est assez rare et que pour l'instant, seul Ben Bova nous propose un « Solar system tour « , mais il faut se mettre à l'anglais car ses récits ne sont pas tous disponibles en français.

Titan est un roman qui possède beaucoup de charme (un aspect tragique , un rien mélancolique) , et il ne sera pas sans vous pousser à faire quelques clins d'oeil aux différents odyssées de l'espace du regretté A.C. Clark , notamment et principalement la toute fin du roman …

Sur le plan de la forme le texte possède deux fins .
La première est complètement en phase avec le ton général du roman …
Ensuite le texte ouvre sur le futur et l'exobiologie , par le biais d'un épilogue , ce sont des lignes qui peuvent surprendre et je dirais à ce propos , que c'est du pur Baxter et que de ce fait : c'est à prendre ou à laisser (sourires) …

Personnellement , je pense que c'est un des meilleurs récits de SF réaliste qu'il soit possible de lire …
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L'idée de coller au plus près de l'actualité, présente un risque que l'auteur assume totalement et de manière magistrale. Nous sommes en 2004, soit une petite dizaine d'années au delà de l'écriture du livre, et les événements ont l'air de se dérouler dans un univers légèrement parallèle au notre, mais qui anticipe avec une réalité déconcertante les événements, comme notamment l'élection d'un candidat populiste aux États-Unis...
L'aventure de ces quelques nouveaux pionniers met un peu de temps à décoller, un peu noyée dans des détails techniques. Quelques intrigues secondaires se perdent un peu nulle part, mais on se prend rapidement à ce livre pour partir, s'immerger dans cette aventure, ressentir l'émerveillement, la peur, la solitude avec cette équipe de pionniers, dont les modèles étaient les conquérants de la Lune et avant eux les navigateurs du 16ème siècle.
La thèse que défend l'auteur, qui dézingue au passage la NASA et sa bureaucratie est que l'ingéniosité humaine ne s'exprime jamais mieux, avec beaucoup de risques toutefois, que dans le réemploi, le bricolage et l'improvisation !
L'écriture est fluide, vivante et les 700 pages en petits caractères s'avalent facilement. La fin est surprenante !
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Autant le dire d'emblée, « Titan » n'est pas un roman Feel Good. Nous sommes ici au coeur de la hard science-fiction, avec tuning et plan de montage intégrée, plus proche du document scientifique que du roman à lire sur la plage… C'est dire…
Oppressée par des problèmes plus terre à terre (budgétaires et politiques, pour ne pas les citer), la NASA a abandonné sa mission première d'exploration vers l'espace. Mais un petit groupe d'irréductibles résiste encore, décidés coûte que coûte à partir vers Titan, où des analyses atmosphé-riques et chimiques montrent une compatibilité avec la vie.
Il faut « juste » trouver un vaisseau et s'élancer pour un long voyage sans retour.
« Titan est un roman dense, très dense, qui ne fait l'impasse sur aucune description technique et où l'auteur fait de nombreuses références historiques.
C'est aussi un roman sombre, pessimiste et factuel. La narration est très distanciée, rendant d'autant plus violents les passages plus intimes et… humains.
Ce roman s'adresse donc à un public averti. Quant aux lecteurs qui auront dépassé les cent premières pages, ils auront le plaisir de suivre une épopée spectaculaire.
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Deuxième Baxter pour moi et je pense que j'ai commis une erreur. L'erreur de l'avoir lu immédiatement après le génialissime Voyage, et donc l'erreur de m'attendre à quelque chose de la même veine. Je vous le dit tout net, il n'en est rien. Titan reste un bon livre de SF, voire très bon, mais avec le côté "hard science" beaucoup moins présent que dans Voyage.

En fait, ce roman souffre de quelques disparités. le traitement du cadre de l'intrigue est excellent. Baxter dépeint un monde ultra matérialiste, déconnecté de sa propre histoire et au final assez proche (quoique parodique et poussé un peu à l'extrême) de notre société occidentale actuelle. Certaines idées utilisées sont très bonnes et les intrigues et enjeux politiques sont prenants, l'antagonisme sino-américain tristement d'actualité... On s'y croirait et j'ai trouvé tous ces aspects très prenants.

Par contre... aie aie aie les personnages... Qu'ils sont faibles... Déjà dans Voyage, j'avais perçu que le traitement psychologique des protagonistes de son récit n'était pas son fort, tout en étant parfaitement acceptable à mon sens. Là par contre, c'est un cran en-dessous... donc vraiment limite. Certains comportements, certaines décisions, sont aberrantes et manquent cruellement de finesse. Sans rien dévoiler, toute la partie "prémices et préparations de la mission" est assez caricaturale, grotesque même par moments. Baxter prend des options de facilité dans l'histoire alors qu'un développement un peu plus réaliste aurait nécessité quelques dizaines de pages en plus (le livre en compte déjà près de 700, quelques une de plus ou de moins hein...).

Après, la partie du voyage en lui-même est assez bonne et les personnages prennent un peu de consistance à travers leurs échanges en vase clos, mais le tout reste assez minime. Seuls Rosenberg et Bénaceraf semblent avoir fait l'objet d'une attention un peu particulière tout au long du récit, surtout Rosenberg en fait, mais ils n'échappent pas à la caricature.

Sur la fin, et toujours sans rien dévoiler, l'histoire change un peu de registre. Bye bye la hard-SF, bonjour la bonne vieille SF classique et j'ai l'impression que cela réussit à l'auteur. Comme s'il s'était libéré d'un poids, la narration devient plus évidente, l'intrigue prend une autre dimension et les personnages suivent ce mouvement. Ils deviennent même intéressants ! Toutes les idées développées dans la fin du livre sont très bonnes, à défaut d'être très originales. La fin est bien ficelée, bien menée, et me fait refermer ce livre sur une note positive.

Au final, peut-être que pour cette histoire, Baxter aurait dû complètement s'éloigner d'une certaine recherche de crédibilité et de réalisme, et partir dans de la SF pure et dure, se concentrant sur ce qui fait la réussite malgré tout de Titan : une intrigue prenante et évolutive, des péripéties intéressantes et une belle capacité à faire voyager le lecteur que je suis.
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vraiment excellent: un pavé que l'on a du mal à lâcher avant la fin...
c'est de la SF "crédible", bien documentée et très bien écrite qui emmène ses lecteurs dans une véritable aventure.
je dirais que c'est du Jules Verne version 21ème siècle, avec toutes les qualités que cela implique, et le plaisir qu'en donne la lecture.
allez faire un tour sur Titan, vous ne le regretterez pas ! (enfin, j'espère...)
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TITAN
Stephen BAXTER
J'ai Lu Millénaires – 1997/cette édition fr : 2001 – 695 pages

Probablement le meilleur Baxter que j'ai lu jusqu'à ce jour ! Probablement aussi le plus dépressif, le plus sombre, le plus glacial et le plus… visionnaire ! Je passerai sur les relatives facilités qu'a eues l'équipage pour réaliser cette mission vers les confins du système solaire. Un peu irréaliste mais nous sommes dans le domaine de la SF, même si hard science comme toujours avec Baxter.

La NASA, scientifique par essence, et l'USAF, militaire par essence, n'ont jamais eu les mêmes visions concernant l'utilisation d'un budget et de nouvelles technologies. Qui plus est s'il s'agit d'utiliser celles qui concernent l'espace. Un militaire, c'est obtus par définition. Toute nouvelle technologie est faite pour détruire, pour tuer, pour conquérir toujours sous le couvert de la Défense du Territoire et des tout puissants USA. Alors ils n'ont que faire d'une poignée de farfelus qui, pour redorer un blason terni par une nouvelle catastrophe liée à la navette Columbia, ont décidé de partir en aller simple pour Titan, satellite de Saturne, qui offrirait toutes les ressources voulues pour s'y installer définitivement. Seulement, il va falloir la jouer serrée question budget. On utilisera donc une navette remise à neuf et transformée pour la circonstance et deux capsules Apollo qui depuis longtemps ne servent plus qu'à orner les musées de l'agence spatiale.

L'élection d'un nouveau président aussi à la masse que le bien réel et actuel Trump ne va pas arranger les choses. C'est là que je disais « visionnaire » plus haut. Trump a-t-il lu Baxter ? Ou Baxter avait-il déjà imaginé un Trump à l'époque ? le nommé Xavier Maclachlan, lui aussi, construit un mur pour séparer les USA du Mexique et il va plus loin dans son délire religieux : la terre est à nouveau le centre de l'univers et Titan n'existe pas, pas plus que les autres planètes ! Tout est désormais contrôlé par l'Eglise, tout est donc censuré et on fait un pas de géant vers le Moyen-Age. Par contre c'est l'apologie des transsexuels et des homos qui peuvent désormais être « enceints », allant jusqu'à dire que c'est même préférable pour le bébé plutôt que d'être porté par le femme. Ne riez pas, on y eset presque ! (visionnaire, je vous disais). Heureusement (ou malheureusement) les astronautes volontaires pour la mission « aller simple » est partie avant sa prise de pouvoir. Mais les Chinois sont également de la partie et sont désormais les seuls à s'occuper encore de conquête spatiale. Une guerre entre les USA et la Chine semble inévitable. Les Chinois pour qui une vie ne compte pas pour mener à bien leur idéologie communiste n'hésiteront pas à condamner la race humaine à l'extinction ! Comment ? A vous de le découvrir.

Baxter a sa façon d'écrire et sa recette de catastrophes en chaînes qui tuent. Naufrages, crashes, rebondissements à suspense de chapitre en chapitre. Il sait tenir son lecteur en haleine et alléger ainsi ses descriptions scientifiques parfois un peu lourdes et fastidieuses, il faut l'admettre. Terrible huis clos que vont vivre ces volontaires pour l'Enfer de glace qu'est le satellite de la lointaine Saturne. Une fois encore, aucune concession ne nous est faite pour les descriptions pointues de leur vie quotidienne. Nous vivons en détails les 6 ans de voyage dans cet univers étroit qu'est le vaisseau, la promiscuité et la difficulté des rapports humains dans leurs tâches quotidiennes. Les inévitables difficultés des deux atterrissages au terme du voyage et enfin l'organisation de la vie au sol de cet astre dont la couche nuageuse orange rouge empêche de voir le ciel, le soleil et même Saturne. C'est comme s'ils avaient décidé de vivre le restant de leurs jours dans un cercueil de brume, de vase et de méthane. Détails scatologiques, détails sordides de la cohabitation et des pulsions bien humaines qu'il faut réfréner, détails inhérents aux conditions de vie atroces qu'ils endurent sur cet astre infernal… nous le vivons en direct comme si nous y étions. Et je vous jure que c'est intensément immersif et carrément dépressif.

La surprise narrative vient au final dans le dernier livre : L'Eté de Titan. On rejoint presque l'idée clarkienne des Anciens (ou Premiers-Nés) dans ses Odyssées (de 2001 à 3001). Vous y découvrirez comment l'humanité peut survivre tout en disparaissant physiquement du système solaire qui, par ailleurs, au terme de milliards d'années disparaît naturellement lui aussi cependant que Titan se réveille. Finalement, la race humaine essaimera-t-elle vers les étoiles grâce à des alliés inattendus ?
Un roman extraordinaire qui révèle une fois de plus l'immense talent de Baxter, digne fils spirituel de A.C. Clarke. El Jice.
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1997, la sonde spatiale Cassini-Huygens est lancée en direction de Saturne afin d'étudier l'atmosphère de la planète mais également de Titan, son plus grand satellite, sur lequel le module Huygens doit se poser.
Stephen Baxter, écrivain de SF et, également, ingénieur en mathématique et docteur en aérospatiale (et ouais), s'inspire de cet événement et situe son roman en 2004, date à laquelle les premières analyses de la sonde Huygens arrivent chez nous, dévoilant une atmosphère propice à la vie organique sur Titan.
Rapidement, une mission habitée est mise en place mais se heurte aux volontés contraires de l'armée et de l'opinion, aux coupes budgétaires de la NASA et à la politique générale...

Bien que situé dans un futur proche (et depuis, dépassé), Titan nous propose un futur alternatif assez pessimiste dans lequel le monde est en crise et se désintéresse de plus en plus de la science, la jugeant responsable des grands maux du siècle dernier ou en contradiction avec les textes sacrés (au cours du roman, un Texan conservateur et créationniste accède à la présidence des USA). Stephen Baxter n'est pas non plus très tendre avec la NASA et n'hésite pas à critiquer ses choix, son organisation et sa politique budgétaire.

Hard Science-Fiction oblige, Titan est très axé sur les technologies et, scientifique de formation, Stephen Baxter parvient à nous passionner tout au long des 700 pages que durent le roman en nous expliquant de nombreux points liés à l'exploration spatiale. du fonctionnement d'un moteur de fusée à la fabrication des combinaisons en passant par les éléments chimiques composant le carburant ou par les diverses plaies et infections qu'on peut attraper en crapahutant en combinaison pendant quinze jours sur Titan sans se laver, plus grand chose n'aura de secret pour le lecteur. Bien loin d'être repoussants ou rasoirs, tous ces éléments sont bien intégrés dans le roman et rendent l'ensemble toujours intéressant (du moins, pour peu qu'on soit friand d'exploration spatiale).
Au delà de l'aspect technique du bouquin, Stephen Baxter n'oublie pas qu'il est romancier avant tout et découpe son roman de façon à le rentre toujours prenant, qu'il traite de politique, de la préparation de la mission ou de la mission en elle même, et propose une galerie de personnages fouillés et crédibles, avec leurs bons et leurs mauvais cotés. On regrettera juste une vision de la politique finalement assez simple, l'auteur semblant parfois oublier qu'il existe d'autres pays que les USA, la Russie ou la Chine.

Ultra prenant, Titan prend une toute autre tournure dans sa dernière partie dans laquelle Stephen Baxter aborde des thématiques qu'il développera plus tard dans Evolution, en nous faisant voyager quelques milliards d'années dans le futur et en nous dévoilant un satellite radicalement changé, réchauffé par un soleil vieillissant devenu une géante rouge. Jusqu'alors ultra pessimiste, Baxter termine son roman dans un final bourré de Sense of Wonder et nous offre une véritable ode à la vie et à sa diversité en proposant une nouvelle vision de la colonisation spatiale inspirée par la panspermie.

GENIAL !
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Stephen Baxter nous propose avec Titan un roman qui par bien des aspects est presque prémonitoire, une forme de science-fiction / anticipation hyper-réaliste et très documentée pour une grande partie du livre. On retrouve le Baxter de Voyage, une hard-science à la précision documentaire qui pourra rebuter autant qu'elle fascinera ceux qui, comme moi, y voient la possibilité du rêve. le récit du voyage proprement dit est toujours d'une précision quasi clinique, qui ne rend que plus dure la noirceur du récit. Enfin, l'arrivée sur Titan nous montre qu'il n'est nul besoin de sortir de notre système solaire pour avoir un "sense of wonder" et un dépaysement garantis. le twist final pourra gêner, mais ne devrait en aucun cas faire reculer les amateurs du genre.
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Une expédition imaginaire et néanmoins très réaliste vers Titan, la plus grosse lune de Saturne.

Sur mon blog : https://charybde2.wordpress.com/2017/07/16/note-de-lecture-titan-stephen-baxter/
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