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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un commissaire a la retraite est appelé à l'Académie militaire de West pour élucider un crime commis sur un étudiant, pendu puis enlevé puis retrouve sans coeur. Pourquoi cet acharnement ? Pourquoi lui ? Puis un autre ? Notre retraite demande d'être assisté d'un autre jeune étudiant, très observateur, un certain Edgard Allan Poe. Sur le fond, ça paraît plié : jusqu'à (presque) la fin l'auteur nous fait aller sur une piste possible, à peine voilée. Bien-sûr, rebondissement final. C'est davantage sur la forme que ce livre est intéressant : l'écrivain a une très belle plume, style 1900, parfois drôle. On croirait lire un vieux polar.
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L'académie militaire de West Point est le théâtre d'un sordide événement. Un élève officier est retrouvé pendu et son corps profané.
Assisté d'un élève atypique, un vétéran de la police va devoir faire la lumière sur cette macabre affaire.

Malgré une plume élégante et fluide, ainsi que quelques pointes d'humour, je ressors de cette lecture un peu déçue. Ce roman, pour ma part, manque de rythme et quelques longueurs m'ont fait perdre le fil. de plus, j'attendais un peu plus de place pour le côté ésotérique.
Cependant, j'ai été agréablement surprise par le dénouement qui ne manque pas d'apporter à ce roman un peu de piment.

Bref, un roman qui prend son temps et qui fait la part belle à l'amitié entre les principaux personnages. La belle plume et ce dénouement étonnant compense la lenteur de certains passages.
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L'idée d'un polar au 19e siècle avec Edgar Allen Poe comme personnage me plaisait vraiment beaucoup. Toutefois, il a beaucoup plus de longueurs et d'ennui dans ce roman que de mystères enlevants! le personnage principal est un enquêteur peu intéressant qui n'attise pas la sympathie du lecteur et le roman est beaucoup trop long pour rien.
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Je vais le dire un petit peu brutalement. Ce livre avait tout pour me plaire – l'histoire, le sujet, le contexte historique, la présence d'Edgar Poe, convoqué comme l'un des personnages de ce drame… -, mais à aucun moment je n'ai eu l'impression d'être réellement « dedans ».

Et si, vraiment, les 30 dernières pages sont vraiment très bien trouvées, j'ai dû batailler avec les 650 qui précèdent. La proportion, forcément, au moment d'écrire cette chronique, ne joue pas en faveur de ce livre…

Ce n'est pas tant la construction du livre qui m'a posé difficulté. Pendant les 250 premières pages, on suit « le récit de Gus Landor » (c'est l'intitulé de la plupart des chapitres, avec, en général, l'indication d'une date), avec, parfois, intercalées, une lettre de Landor ou la réponse d'un de ses interlocuteurs. Puis, à partir de la page 250, « le récit de Gus Landor » alterne avec les « rapport[s] d'Edgar Poe à Gus Landor ».

Sur la forme, pas de souci particulier, on suit l'affaire de façon relativement linéaire. Pas de problème. En revanche, j'ai trouvé le style extrêmement décalé. Désuet. Voire suranné. Je ne sais pas si c'est le choix de l'auteur, si c'est amplifié par la traduction. Peut-être est-ce volontaire et assumé, dans une double volonté de coller à l'époque (1830, je le rappelle) et/ou de rester dans la veine d'Edgar Poe (je n'ai pas lu beaucoup de Poe, et surtout en cours d'anglais, notamment la nouvelle The tell-tale heart). J'ai eu par moment le sentiment que l'auteur voulait réutiliser la forme un peu « gothique » – je ne sais pas comment la définir autrement – de ces textes un peu mystérieux, un peu ésotériques, sombres, mortuaires, de Poe. Quoi qu'il en soit, j'ai par moments trouvé que la volonté de « faire mystérieux » était assez lourde, et très délayée.

Certains passage sont carrément obscurs pour moi. Je ne sais pas ce que l'auteur veut dire, et je reste imperméable à certaines des images employées. Je prends un exemple :

« J'étais sur le point de répondre quand je me figeai. Un changement venait de se produire. Pas tout d'un coup, non. Ce furent d'abord ses yeux, bouillant dans leurs orbites. Puis ses joues se firent blanches comme le sucre et sa bouche s'ouvrit comme un piège à ours ».

Les yeux bouillants dans leurs orbites ? Brûlants, j'aurai peut-être mieux compris mais là, je ne sais pas. Les joues qui se font blanches comme du sucre ? La bouche comme un piège à ours ?

Et juste cinq lignes plus loin :

« Un rugissement de fond de gorge – sa bouche n'avait rien dit, mais l'air devant celle-ci parut se briser comme une vitre dont les tessons tournoyèrent sur eux-mêmes ».

Bref, c'est ce que l'on appelle un passage à travers… Par contre, je jetterai un oeil sur la série éponyme, voir quel traitement a été fait de ce texte ! Parce que la trame du récit reste maline…
Lien : https://ogrimoire.com/2023/0..
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C'est pas que je me sois ennuyée mais c'est loooong. Et puis l'écriture est un peu pompeuse il faut l'avouer. Si le fait de mêler personnages imaginaires et réels n'est pas si original c'est assez bien fait. du coup ça m'a donné envie d'en apprendre plus sur Edgar A Poe.
Les 100 premières pages et les 100 dernières sont les plus rythmées. Et le twist final est surprenant.
#NetGalleyFrance
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États-Unis, 1830. Des meurtres sont commis dans une académie militaire et les cadavres sont dépouillés de leur coeur. Landor, policier à la retraite, est mandaté pour faire discrètement la lumière sur cette affaire teintée de rituels sataniques. Pour l'aider dans son enquête, Landor fait appel à un jeune officier, Edgar Allan Poe.

J'aime beaucoup les romans policiers teintés d'ésotérisme car j'apprécie de retrouver un ambiance sombre et gothique dans ces récits. Par contre ici, malgré un décor et une intrigue qui s'y prêtent complètement, je n'ai pas retrouvé cette atmosphère. La faute à un personnage principal qui paraît totalement détaché de cette enquête. Il ne fait pas grand cas de ce qui se passe autour de lui et enquête sans grande conviction. le fait qu'il soit le narrateur de cette histoire renforce cette impression de détachement étant donné qu'il nous présente les événements à la manière d'un journal. Il y a bien quelques expressions de sentiments ou d'impressions évoqués lors du portrait de certains personnages mais, là encore, cela est fait avec un certain regard indifférent. C'est un parti pris narratif de l'auteur que je respecte mais qui ne m'a pas convaincue. Il s'agit donc d'une impression et d'un avis très personnels, ainsi, je ne doute pas que certains seront conquis par cette manière de raconter l'histoire.

Concernant l'enquête, au-delà du manque d'investissement ressenti, je l'ai trouvée très bavarde. Il ne se passe pas grand-chose, on a l'impression que l'on nous fait un compte-rendu d'événements qui semblent, au premier abord, banals. Alors oui, on se rendra compte de l'importance de certains éléments a posteriori, mais sur le moment, c'est un peu trop fade et sans relief. Bref, j'ai eu parfois l'impression que l'enquête n'était pas le sujet principal du roman, mais, là encore, ce n'est qu'un ressenti personnel.

Cette lecture m'a donc paru longue jusqu'au dénouement final qui apporte un peu de peps à l'ensemble. C'est ce que j'ai préféré et ce qui fait que je ne qualifierai pas cette lecture de mauvaise.

Concernant les personnages, je n'ai pas eu d'atomes crochus avec Landor, la faute à la narration décrite plus haut. Il fait preuve d'un tel détachement que j'ai éprouvé le même envers lui. Quant à Poe, il est vendeur de proposer un récit s'appuyant sur des personnalités historiques mais cela ne garantit pas un attachement immédiat. Je ne l'ai pas détesté mais il m'a laissée, lui aussi, quelque peu indifférente.

En conclusion, j'ai trouvé ce récit policier trop bavard et la narration trop détachée pour rendre l'atmosphère pesante. Je n'ai donc pas été immergée dans ma lecture et j'ai trouvé le temps long durant les 3/4 de celle-ci. Cependant, j'ai apprécié la fin proposée Mais voilà la route est longue pour arriver jusque-là et il est quasiment trop tard pour emporter l'adhésion totale du lecteur.... Je n'ai pas vu l'adaptation en film de ce récit mais je serais curieuse de savoir si cette impression de longueur et de détachement est également présente dans le récit audiovisuel.
Merci à Babelio et aux éditions le Cherche Midi de m'avoir permis de découvrir ce roman.
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Le roman "Un oeil bleu pâle" de Louis Bayard est une oeuvre captivante où l'on suit l'histoire de Gus Landor, un vétéran retraité qui est rappelé pour résoudre un meurtre dans l'académie militaire de West Point.

Le livre est subtilement basé sur la vie et l'oeuvre d'Edgar Allan Poe. Bayard rend hommage à Poe avec des références et des clins d'oeil à ses écrits tout au long du roman.

Bayard possède une plume fluide et élégante qui transporte le lecteur dans l'Amérique du XIXe siècle, avec des descriptions détaillées de l'académie de West Point, de ses élèves et de ses professeurs. Les personnages sont bien développés et les dialogues sont naturels et crédibles.

L'intrigue est bien construite, avec des rebondissements inattendus et des moments de suspense qui maintiennent l'intérêt du lecteur tout au long de l'histoire. Même si la même histoire, avec quelques pages de moins, auraient été bienvenue.

Il ravira les fans de littérature policière et d'Edgar Allan Poe et les amateurs de romans historiques.
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J'ai lu « Un oeil bleu pâle » il y a fort fort longtemps, mais je n'ai gardé en tête que l'atmosphère du roman, pour le reste : mystère. Lorsque je l'ai vu proposé à l'occasion de Masse Critique, je n'ai pas hésité une seconde. C'est donc avec un grand plaisir et beaucoup de curiosité que je relis cette enquête au coeur de l'Académie militaire de West Point.

Gus Landor est un commissaire à la retraite. Il a convoqué à l'Académie militaire de West Point pour enquêter en toute discrétion sur la mort d'un élève officier. le plus surprenant est que que le corps disparaît. Quelques heures plus tard, il est retrouvé profané. le commandant de l'Académie marche sur des oeufs et pour éviter tout problème, il fait appel à Gus Landor. le vétéran va devoir travailler en sous-marin et sous bonne escorte pour résoudre cette barbarie.

Cela commençait plutôt bien : le contexte est plus qu'intéressant, le meurtre mystérieux avec un rien de rituel, la présence d'Edgard A. Poe offre un côté gothique et ésotérique plus qu'appréciable. La mise en place est assez rapide et le meurtre a lieu dès les premières pages. le lecteur pourrait se dire que c'est une intrigue rythmée, menée tambour battant, et pourtant, il va très vite s'ennuyer.

La suite est lente à se dérouler. Landor semble très détaché de la mission qui lui a été confié, et il ne semble pas investi plus que ça. Malgré la présence d'éléments propices à créer une atmosphère gothique et tendue à souhait, l'alchimie ne se produit pas. L'ensemble n'a pas franchement pris, et même le poète maudit ne convainc pas totalement. C'est bien dommage. Par contre, il faut bien admettre que le dénouement est tout à fait surprenant, et bien trouvé, et que l'ensemble du récit se clôture parfaitement.
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Je voulais le lire depuis longtemps, il a été réédité pour la sortie de la série sur Netflix

L'académie de West Point est à la recherche de quelqu'un au-dessus de tout soupçon pour mener une enquête sur un sujet sensible.
Un élève, Leroy Fry, s'est pendu la vieille.
Ils font appel à Landor, commissaire à la retraite

Au seuil de sa mort, Landor se souvient de tout.
Tu lis le récit de Landor qui d'ailleurs s'adresse à toi, lecteur, il te tutoie et relate tout ce qu'il voit.
Chaque microscopique détail t'immergeant dans les scènes où il a évolué
Méticuleux, observateur, il va moucher plus d'une fois les hautes instances de l'Académie.
Malheureusement même si le début était bien parti, les nombreuses digressions alourdissent le récit et ont pollué ma lecture.
Il y a vraiment beaucoup de détails inutiles, si au début du roman tu n'y prêtes pas attention, ensuite tu ne vois plus que cela.

Le suspens n'est pas haletant c'est davantage une lecture d'ambiance.
L'arrivée dans le livre de Edgar Allan Poe est presque surréaliste.
Tu as l'impression d'être l'un d'entre eux à enquêter et échafauder des hypothèses sur ce qui a bien pu se passer.

Un récit très immersif et visuel grâce à la plume de Louis Bayard, je ne suis pas étonnée qu'il y ait une adaptation.
(Je ne l'ai pas vue)
Landor m'a fait penser à Maigret. Un Maigret américain du 19e

J'ai eu beaucoup de mal à terminer ce livre, plusieurs fois j'ai hésité à arrêter, mais je reconnais ses qualités.
J'ai aimé que le personnage principal s'adresse à nous directement.

J'ai aimé cette idée d'inclure des personnages qui ont existé dans le livre, ici Poe (dans le prochain opus ce sera avec Vidocq)
J'ai aussi aimé le twist final et ce duo Poe/Landor

💻avis complet sur le blog 💻
Lien : https://unesourisetdeslivres..
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L'histoire se déroule en 1830 à West Point, un élève de l'Academie militaire des Etats-Unis, Leroy Fry s'est pendu mais le corps a été enlevé et son coeur a été volé . Au lieu d'appeler la police locale ils appellent un commissaire à la retraite, Landor Gus.
Est ce réellement un suicide ou un meurtre?
Gus Landor juge nécessaire de s'acquitter un étudiant à ces côtés et son choix s'arrête sur un jeune poète, visiblement peu à sa place , nommé Edgar Allan Poe ( qui a réellement passé quelques mois à West Point).
L'action est racontée, tour à tour, par Landor et Poe. Entre poésie, rêves, secrets de familles , sorcellerie, suicide, déguisements , maladies à cacher et jeune fille étrange aux yeux bleu pâles tout est paré pour vous faire passer un bon moment de lecture. J'ai bien aimé ce livre malgré certaines longueurs qui rendent la lecture moins addictive . J'ai même failli abandonner en cours de route, mais je tenue le coup et j'ai bien fait. le final est digne d'un feu d'artifice, je n'aurais jamais imaginé cette fin la.
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