Qui j'ose aimer

Un très très beau roman sur une lignée de femmes courageuses, libres, fières qui se débrouillent toujours sans homme. Etonnant que ce roman ait été écrit par un homme... J'ai aimé la liberté d'Isa ainsi que son audace, les paysages d'une région que je connais bien, le style franc, vrai et tendre. Une belle histoire qui mêle la tourmente familiale sur fonds de réprobation sociale. Hervé Bazin est connu pour ses romans sur la famille et il montre, dans cet ouvrage, une grande habilité à décrire la psychologie des personnages, sans jamais juger et avec beaucoup de douceur et de justesse. J'ai été d'abord attirée par le titre de ce roman, peu commun, et j'ai vraiment apprécié cette lecture.
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Herve Bazin est un des plus grands auteurs français contemporains et le prouve livre après livre par la justesse de ces analyses et description toujours ancrees dans la realite et le terroir.Cet ouvrage respecte cette regle et vous regalera par la simplicite de sa trame et son style sans fioritures.

Un livre lu pour un challenge
Bazin cela dit quelque chose à ma génération.
Les années passent mais l'histoire est toujours d actualité.
Un homme , une femme , une enfant qui grandit
Un moment sympa , le style un peu désuet.
De très jolis paysages adoucissent la dureté de ce milieu familiale.

Un beau roman de femmes où l'une d'elle devient amoureuse de son beau-père. Beaucoup de forces féminines dans cet ouvrage, avec une sensualité latente que Bazin avait l'art de distiller avec finesse. Des mises en place de personnages très bien élaborées s'inscrivant dans un contexte et une nature décrits avec soin. du bon Bazin.

Un grand auteur rate rarement sa cible.
Hervé Bazin est un grand auteur et une fois de plus il met dans le mille.

Son sujet de prédilection, un huis-clos familial. Cette fois-ci une famille de femmes, la grand-tante, la mère et les deux filles. Une fois de plus un homme va s'immiscer dans le groupe en la personne du nouvel amant de la mère.

Un concept simple. Une intrique simple. Mais une écriture hors du commun pour faire quelque chose d'inoubliable avec ces seuls ingrédients.

De la pure littérature, qui ne propose pas de raconter des choses extraordinaires, mais simplement de raconter des choses de la vie réelle, dans toute leur profondeur et leur intensité.

Isa est à la fois à la sortie de l'adolescence et au commencement de l'âge adulte avec un tempérament tempétueux.
Nathalie - Nath est dévouée à Belle et ses filles mais a un caractère bien trempé.
Lorsque Belle se remarie en cachette et dans la précipitation avec Maurice Méliset, Nath et Isa sont bien décidées à tout faire pour se débarasser de l'intrus.
Malheureusement, Belle est saisie d'un mal qui va la mener petit à petit à la mort.
C'est alors qu'Isa va se retrouver coincée entre l'amour pour sa mère et l'amour pour Maurice.
Un style très poétique où chaque phrase est travaillée.
Si l'histoire est racontée par Isa avec l'emploi du "je", elle n'est pas pour autant le véritable personnage principal du roman.
En effet, à travers les descriptions et l'ambiance, la Fouve est la pierre angulaire de l'intrigue et joue un véritable rôle dans la vie des protagonistes n'acceptant de garder en son sein que des femmes, des générations de femme portant toute le même prénom : Isabelle, comme un éternel recommencement.

En grand bref, il s'agit d'une histoire d'amour entre une jeune fille et sa maison familiale – La Fouve. Soudain, un intrus. Sa mère revient avec son second mari. Et voilà une guerre qui commence…

J'ai beaucoup aimé la manière d'écrire de Hervé Bazin. Cela m'a rappelé le style de Colette, dans les Claudine, que j'affectionne beaucoup. A la fois simple et imagé, un peu paysan, un peu brut de fonderie.

En revanche, l'histoire laisse un peu à désirer. L'héroïne, Isa, est le seul personnage plus ou moins détaillé ou profond de cette histoire. Maurice n'est qu'un moins que rien, Belle ne vaut pas mieux, Berthe est attendrissante mais sans plus et Nathalie se veut tellement stricte que parfois, je n'ai pas compris ses réactions. Les apparitions d'autres acteurs, comme le docteur Mahorin par exemple, laissent froid.

Un bon moment passé plongée dans ce livre et rien ne m'empêchera de le relire, mais pas tout de suite.

oui, historique car il a été écrit il y a longtemps. Il reste cependant très actuel

Ce texte au style ampoulé fait l'apologie du crime d'inceste et du viol de mineur (en 1956 à 18 ans on était mineur). Il témoigne de l'étonnante tolérance de la société dans ces annees vis à vis des comportements pervers que beaucoup d'écrivains ont alimentée sous couvert de littérature.

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