Une lecture plaisante, un fait historique romancé, et vu sous l'angle des quatre principaux protagonistes, Daladier,
Chamberlain, et surtout, Hitler et Mussolini.
Ecrit comme une pièce de théâtre, avec des portes qu'on n'ose pas claquer comme chez Feydau, avec des paroles qui trahissent et travestissent la pensée- comme le disait Talleyrand, "la parole a été donnée à l'homme pour trahir sa pensée-, avec les petites "histoires" de l'Histoire.
Il y a ce qui a été, réellement, et ce qu'on en a retiré, ce qu'on a cru, et ce que l'on s'est forcé de croire, pour à une époque, se rassurer.
Mais les choses ont-elles vraiment changé, depuis?
Olivier le Daim a-t-il vraiment rapporté mot pour mot les paroles de son ami et confident, Louis XI, où les a-t-il modifiées et arrangées à "sa sauce"?
Vaut-il mieux se retrouver chez les " simples d'esprit" que l'on qualifie parfois "d'heureux", ou avoir véritablemetn accès à certaines connaissances et vérités?
Difficile équilibre au-dessus du vide sur une corde pas assez tendue...