C'est un très beau texte, fort mais douloureux qui se déroule dans un désert devenu hostile à cause du manque d'eau et de la famine qui aggravent la peur engendrée par la violence de la guerre civile.
Au centre de l'histoire, il y a un couple, forcé de quitter le village alors qu'Adouna porte son enfant encore nourrisson parce que les siens rejettent son mari, Okoboé, touareg d'une culture différente de la leur, l'accusant du mauvais oeil.
L'amour au sein du couple et les sacrifices qu'ils font l'un et l'autre pour supporter la situation et tenter de survivre et de garder le bébé, Issa, en vie, est admirable.
Au plus grave de la crise, leur route va croiser celle d'une femme médecin humanitaire, Marie, qui va s'en trouver bouleversée.
J'ai aimé l'arrivée du couple dans le campement touareg déserté et les personnages du guetteur simplet et de la vieille femme sage.
J'ai suivi avec intérêt les réflexions de Marie sur l'injustice et l'insupportable de ce que doivent vivre les populations dans le désert. Son impuissance face à un destin atavique.
Ce livre est un choc.
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Cette histoire est triste, en raison de la différence de culture du père d' Issa (Okoboé), le couple et son enfant est obligé de quitter le village pour rejoindre celui des Touaregs, ils sont obligés de traverser le désert ou il ni eau ni nourriture, cette famille vie dans la pauvreté.
Dans l'histoire on constate que les parents d'Issa (Okoboé et Adouna) font tout pour leur enfant, ils font en sorte de supporter cette situation difficile car, ils savent que leur bébé a besoin de boire et manger mais ils ne sont pas capables de fournir cela de plus, ils doivent affronter la chaleur du désert, ils essayent malgré tout de survivre pour garder leur bébé Issa en vie, ceci est très courageux.
Okoboé se sent rejeté à cause de sa culture cela aurait été plus facile s'il avait la même culture que sa femme car ils auraient pu rester dans le village.
Adouna fait preuve de patience pour que son fils reste calme et elle a beaucoup de force et du moral pour transporter cet enfant sur son dos avec cette chaleur.
Ce qui est dommage c'est que Marie la jeune femme médecin humanitaire, aurait pu les sauver, mais malheureusement celle-ci est impuissante face à la situation, le petit Issa meurt, elle aurait peut-être été leur dernier espoir.
Kylan d'- 5ème 1
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L'important était que son enfant garde le désir de vivre jusqu'au moment où il pourrait de nouveau manger le mil et boire le lait. Mais Issa avait-il gardé la volonté de résister ? Okoboé voyait qu'il ne réclamait plus, qu'il ne pleurait plus. Il était arrivé au moment où survivre ne coûte plus de douleur, seulement une incompréhensible fatigue qui fait ce regard de lucidité grise et d'indifférence. (p.13)
Il était arrivé au moment où survivre ne coûte plus de douleur, seulement une incompréhensible fatigue qui fait ce regard de lucidité grise et d'indifférence
"Quand tu la prends, tu l'ignores, quand tu la quittes, tu la connais" [...] il lui avait expliqué qu'il s'agit de la piste...
En raison de la famine Adouna, Okoboé et leur fils Issa, fuient leur village pour trouver de l'eau et de la nourriture. Lors de l'arrivée dans le village du père d'Issa, ils rencontrent Marie une jeune femme médecin pour l'humanitaire qui aide la population. Ne trouvant pas de nourriture et d'eau nécessaire , ils décident de traverser le désert. Malheureusement Issa meurt en cours de route , celui-ci est enterré . Marie triste de la mort d'Issa décide de repartir chez elle, alors elle appela un hélicoptère qui l'emmena.
Kylan D - 5ème 1
Okoboé avait délaissé son village et celui-ci, en retour, le délaissait. (p.41)