Où vont les larmes quand elles sèchent

Baptise Beaulieu est un médecin rare, aimant profondément l'humain, malgré ses défauts.
Dans ce roman, on retrouve de nombreuses éléments autobiographiques : Jean est un jeune médecin urgentiste. Après le décès accidentel d'un jeune patient, il décide d'officier en cabinet médical. Et rencontre alors une foule de gens.
Ce roman, c'est un condensé de ces rencontres, ces humains imparfaits sur lesquels Jean pose son regard de médecin imparfait.
Un condensé d'amour et d'humanité dans ce titre, tantôt drole, tantôt triste. Mon seul bémol réside dans le fait qu'étant depuis quelques temps déjà du compte instagram de Baptiste Beaulieu, j'ai retrouvé des anecdotes déjà évoquées sur le dit compte. Mais cela n'enlève en rien l'humour et la poésie de ce texte.

C'est touchant, drôle, par moment horrible et Jean qui n'arrive plus à pleurer. Ce roman nous embarque dans la vie d'un jeune interne en médecine, puis de celui qu'il devient un médecin généraliste de campagne.

J'ai beaucoup aimé le lire, je l'ai même dévoré. Peut-être parce que je connais le milieu médical c'est grand moment de joie, de violence et de tristesse dans cette même journée.

Ils nous parlent des femmes qui sont présentes dans la vie de tous les jours qui font le care pour toutes leur famille et plus. de ces maladies qui sont typiquement féminines, du patriarcat.

Il nous évoque de ce que c'est d'être un homme homosexuel, en ayant un métier de sachant dans un pays à tendance homophobe.

J'ai aimé ce roman, c'est certainement très subjectif au vu de ma proximité avec le milieu. Mais admettons que c'est bien loin de ce que les séries hospitalières nous ont habitué. Un peu de réelle et moins de larmes (avec plus de glace).

Baptiste Beaulieu se sert ici de ses consultations en médecine générale pour raconter la (dure réalité de) la vie avec toujours des belles phrases qui m'auront permis d'enrichir Babelio de deux citations !
Si le début m'a paru un peu mièvre, je me suis surpris à vouloir très vite se connaître les mille vies des personnes dont il est question dans ce livre (M. Soares et sa peau qui fuit, Fabienne, la soignante qui a plus d'humanité en elle que quiconque...). Je ne m'attendais pas à tomber sur ce livre, écrit de la sorte (je pensais qu'il y aurait plus de dialogue que ça) et cela m'a d'ailleurs fait pensé à l'écriture de Martin Winckler (je l'ai tant apprécié dans "Le Choeur des Femmes")

Certes oui, c'est bien écrit, c'est très mignon et très "feel good" mais parfois "trop". Je pense que ce n'est pas mon type de lecture, il en faut pour tous les gouts mais moi, le côté "tout est beau et gentil et relativisons à tout prix la mort" a des limites. Une lecture légère sans plus finalement. Très beau, mais juste beau, sans plus.

Ce fut une belle découverte.

Un auteur que je voulais découvrir depuis quelque temps. Après avoir lu des avis plus que tentant, je me suis décidée. Hop hop, j'emprunte le livre à la médiathèque.

Et voilà que je me fais happer par l'histoire de l'auteur dès les premières pages. Je plonge dans ce récit saisissant de vérité que nous offre l'auteur sur son quotidien de médecin.

Un quotidien difficile : il soigne, il écoute, il ne compte pas ses heures, il est auprès de ses patients. J'ai ressenti toute sa bienveillance et sa souffrance tout au long des pages.
Longtemps, il va se poser cette question : pourquoi n'arrive-t-il plus à pleurer ?

Une plume saisissante et franche. J'ai aimé son franc-parler. J'ai souri par moment.

Une lecture à lire.

Quel plaisir de retrouver la plume de Baptiste Beaulieu. Avec Où vont les larmes quand elles sèchent, j'ai fait la connaissance de Jean, médecin généraliste qui a été bousculer suite à la perte d'un petit patient. Depuis, pleurer, il n'y arrive pas et les patients s'enchaînent, ne se ressemble pas, mais apportent leur lot d'émotions. Dans ce roman, l'auteur reprend sa plume pour écrire un récit sous forme de monologue avec Jean. Cependant, on y retrouve le côté intimiste, grande gueule et humoristique de la page Insta de Baptiste Beaulieu. J'ai aimé la proximité que créer l'auteur entre les personnages et le lecteur. Je me suis retrouvée dans certaines situations, ayant perdu ma grand-mère récemment et ce livre m'a fait du bien. Ici, Baptiste Beaulieu manie sa plume avec sensibilité et empathie en abordant des sujets délicats. J'ai aimé cette bonne dose d'humanité, celle qui se perd. Et l'humour qui fait un bien fou quand les choses déraillent.

Livre à mettre en toutes les mains, notamment celles des soignants en tous genres mais aussi du reste du monde pour juste mieux accueillir nos semblables, pour être plus humain avec les autres et avec nous mêmes.
D'une grande sensibilité. Je n'ai pas pleuré même si d'habitude j'ai la larme "facile" mais j'ai été émue et aussi beaucoup ri.
Lisez ce livre. Et merci Baptiste Beaulieu pour cette pépite qui va me suivre pendant longtemps.

Un livre qui se lit comme un bonbon arlequin avec de l'acidité par rapport au mal-être des patients, de colère quand on se mord la langue, et finalement de douceur... Et il en a de la douceur cet auteur ! Cela fait du bien de lire ses doutes et ses questionnements par rapport à un métier qui reste finalement mal connu. Et je ne parle pas des innombrables séries télé qui parlent du sujet.

Je ne vais pas vous faire un résumé cela serait redondant par rapport à tous ceux qui ont pris le temps de le faire avant moi.

J'ai été interpellée par la franchise, la sincérité, et l'empathie du personnage. Est-ce d'ailleurs un personnage? Une autobiographie ? Il y a beaucoup de points communs entre son récit et son compte instagram, son nom de famille, son histoire, sa déco ikéa piquée dans son cabinet ! le discours est clair et franc, on ne tourne pas autour du pot et en même temps c'est bourré de sensibilité et de bienveillance envers les femmes, ses sisters. (Yeah j'en suis une : check !)
J'ai souri et j'ai été touché par cette lecture. Je ne sais pas où vont mes larmes quand elles sèchent Monsieur Beaulieu, mais j'ai fermé votre livre avec beaucoup de tendresse sur cette histoire . Je regarderai mon médecin traitant avec un autre oeil...

Jean, médecin généraliste de 36 ans n'arrive plus à pleurer depuis qu'il a été témoin et acteur d'une tragédie survenue lorsqu'il était urgentiste.
Installé depuis en maison médicale, il suit le quotidien de patients touchés par divers petits bobos ou grandes égratignures.
Jean aime déboucher les oreilles, c'est très satisfaisant de guérir et soulager en deux temps trois mouvements. Hélas, toutes les maladies ne se traitent pas de manière mécanique et efficace, il faut composer avec le corps, l'esprit et l'environnement du patient.
Puis il y a les fantômes de Jean, ceux qui gardent ses larmes en otage.
Avec sa plume tendre et piquée d'humour, Baptiste Beaulieu conte les tribulations d'un médecin en proie au doute, cheminant dans sa quête de sens où plutôt d'acceptation de la vie dans son plus simple appareil. « Où vont les larmes quand elles sèchent » un si beau livre sur la réconciliation.

Ce n'est pas une histoire lisse avec une intrigue dont on attend à chaque page son déroulement final. C'est un ensemble de mots forts, puissants, de ceux qui parlent à beaucoup soignants et patients.
Des brides de vie d'un médecin qui est passionné et qui s'oublie. Qui récupère les larmes de ses patients sans savoir où elles iront.
Pleurer n'est il que pour les autres ? le fameux lâcher prise est il vraiment impossible ?
Au travers de ses anecdotes dues à son métier, Jean, le héros malgré lui, nous emporte dans la vraie vie, et nous livre ici le constat que la vie est peut être parfois cruelle mais qu'elle vaut le coup d'être vécue.
Merci pour ces mots, pour cette prose, pour cette légèreté et cette douceur. Pour cette humanité aussi.