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3,74

sur 1331 notes
Jean, médecin de famille homosexuel, raconte son quotidien depuis le CHU jusqu'à son cabinet médical.

Le livre se lit vite, plus une sensation de récit que de roman, Beaulieu dépeint ses journées au cabinet avec ses patients. Il est plutôt cru dans son vocabulaire, n'a pas peur de traiter certains patients de connard.
Il peut être très drôle mais j'avoue que le livre de manière générale m'a un peu déprimé, il possède certes une grande humanité et volonté d'humanité mais dans le monde actuel on ne voit pas l'espoir de sortir de ce cercle vicieux dans lequel le monde, la France tombe.
Je manque d'espoir, je broie du noir à la fin du livre. Je ne comprend pas comment ce roman se trouve classé dans les feel good ? J'ai du raté quelque chose.
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Tous les jours, Jean, médecin généraliste, côtoie des patientes et des patients et il nous livre ici des bribes de leur histoire, souvent tristes, parfois heureuses, toujours empreintes d'humanité.
Le fil rouge est le rapport de ce médecin avec ses patient·e·s et les histoires n'ont pas forcément beaucoup de rapports entre elles (ce qui ne m'a pas dérangée). Elles se lisent un peu comme des posts sur Insta ce qui ne veut pas dire qu'elles ne sont pas profonde t et/ou qu'elles ne font pas réfléchir.
L'auteur dresse un portrait sans concession des personnes de son genre, j'ai parfois eu l'impression qu'il en faisait un peu trop (surtout que c'est un homme lui-même), mais ça fait du bien quand même, lorsque l'on est une femme, de savoir que certains se rendent bien compte des inégalités auxquelles on doit faire face quotidiennement.
A la fin du livre, on comprend d'ailleurs un peu mieux ce qui a contribué à ce que Jean se forge cette sombre opinion des hommes
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Que dire?

Je suis ce médecin sur les réseaux depuis des années.

J'ai lu son premier "Alors voilà"....

Ce livre ne m'a pas fait autant de bien que " Alors voilà".
Sans doute parce que, depuis, j'ai aussi des peines accumulées.

J'adore sa façon de nous partager ses expériences et aussi ses coups de gueule bien sentis.

J'ai ri, j'ai pleuré, j'ai ri et j'ai pleuré.

L'écriture quel exutoire pour ce médecin.

Et quel régal pour nous. Ses lecteurs. Et ses patients...

À lire, bien sûr, comme tous les autres.

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C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé Baptiste Beaulieu, j'avais adoré Alors voilà et Toutes les histoires du monde, deux de ses précédents romans.
Cette fois, nous découvrons Jean, jeune médecin enfin plutôt médecin de famille dans un quartier populaire. J'insiste sur le terme médecin de famille, de ceux qui nous suivent,  connaissent notre vie, nos petits et gros "bobos", notre famille, petits et grands, nos jeunes et nos anciens et qui sont à l'écoute et nous offrent leur bienveillance.
Ces médecins que beaucoup d'entre nous regrettent ou cherchent encore vainement
En fait, c'est de l'auteur lui-même dont il s'agit et ceux qui ont la chance de croiser ces hommes ou ces femmes ne connaissent pas leur bonheur en vérité.

Baptiste Beaulieu nous confie ses ressentis, son écoute,  son empathie, sa bienveillance mais aussi ses drames et son accompagnement auprès de ses patients, tous ces humains fragilisés par la maladie et les épreuves de la vie. Ils sont tous différents, agaçants parfois, attachants aussi, mais unique pourtant à ses yeux.
C'est touchant, émouvant, triste et souvent drôle.

Lors d'un drame, il va se poser bien des questions pour connaître le pourquoi des ses larmes disparues et tenter à l'écoute de ses patients de les faire revenir et pourtant il en vivra d'autres épreuves, les maladies incurables et la fin de vie de ceux qu'il accompagne.
Et c'est bien là la vraie question qui nous concerne tous, nous qui entrons dans la salle d'attente, stressés et pressés de voir notre médecin pour qu'il nous écoute et nous vienne en aide au moment où nous nous sentons fragiles :
Nous posons nous la question ? Comment va mon médecin?
Comment fait-il pour faire de si longues journées ? A-t-il du temps pour ses proches et sa famille?  Et toutes ces années consacrées aux autres jusqu'à un âge avancé car ils ne trouvent personne pour reprendre leur cabinet ?
Alors merci à vous tous médecins et personnels soignants pour votre abnégation.
Combien d'entre nous prendraient leur place? J'ai une petite idée de la réponse....
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Je ne sais pas où vont les larmes des autres quand elles sèchent, par contre les miennes ont fini dans le col roulé de mon pull, sur mon plaid et sur le canapé lors de ma lecture.
@baptistebeaulieu à l'art de nous livrer les mots, qu'ils soient durs, tendres, puissants, vrais, avec beaucoup de poésie. Il est un tisseur d'émotions.
Si vous le suivez sur Instagram, vous retrouverez tout ce qui fait qu'on l'aime.... son humanité, sa franchise, son humour et son amour des Femmes.
Si vous ne le suivez pas, il est grand temps de le faire. Cet homme arrive à nous faire espérer que l'humanité n'est complètement perdue ❤
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N'est pas Martin Winckler qui veut …
Baptiste Beaulieu ne soutient effectivement pas la comparaison.
Ses histoires de patients ne m'ont pas touchée, malgré des situations, pathologies , choisies sans doute pour émouvoir et surtout faire pleurer !
Je n'ai pas senti non plus beaucoup d'empathie de la part du médecin pour ses malades, la faute à quelques exemples peu ragoutants – pieds qui puent, aisselles qui suintent – qui n'avaient sans doute pas leur place de la part d'un auteur-médecin qui se dit toujours choqué par la disparition d'un enfant au secours duquel il avait été appelé et dont j'ai peiné à trouver la vocation.
J'aurais pu abandonner en cours de lecture, mais chaque histoire est brève et peut laisser espérer que la suite du livre soit plus travaillée, plus émouvante, plus digne peut-être ?
Après il reste une aisance d'écriture sur laquelle on peut se laisser porter, rien d'inoubliable néanmoins.
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Cet auteur, médecin, se penche sur les malheurs des gens qu'il soigne. Tout son livre est construit sur une première expérience traumatisante : la mort d'un tout petit enfant car avec le SAMU, il est arrivé 10 minutes trop tard, et cela parce que sa maman, totalement paniquée, a dit habiter le numéro 42 au lieu de 24 . D'où les dix minutes supplémentaires. Ce jour là, devant tant d'injustice ni le médecin ni l'homme n'ont pu reprendre une vie normale. Depuis ce jour, le narrateur, et sans doute l'auteur n'a plus jamais pleuré (mais il a pris beaucoup de kilos !). Ce livre est aussi un plaidoyer pour toutes les femmes, il travaille, en effet, avec un centre d'aide aux femmes maltraitées par leurs conjoints et cela lui donne la conviction que beaucoup d'hommes sont de véritables ordures, ce qui est certain c'est qu'il est beaucoup mieux avec les femmes. Il nous explique aussi que son homosexualité lui vaut la confiance des femmes et le fait réfléchir à la façon dont d'autres médecins hommes se conduisent avec le corps des patientes. À travers différents cas de malades, il aborde beaucoup d'aspect de notre société, évidemment plutôt du côté de ce qui ne va pas. J'ai bien aimé le passage de cette consacré à une femme atteinte de plusieurs cancers qu'il sait être incurables, elle se fait soigner par un naturopathe qui prend 90 euros la demi heure quand lui est payer 25 euros l'heure et qui oblige cette pauvre femme à manger des légumes cuits à l'eau pour se guérir. Il enrage, mais il reste auprès d'elle jusqu'à la fin.
Une tranche de vie de ce médecin qui nous fait plonger dans la nôtre et celle de nos semblables

Ma seule réserve, c'est sa façon d'écrire, j'avais du mal à être bien dans ses récits et puis je suis allée l'écouter, et là surprise ! il racontait à une journaliste les mêmes histoires, mais il les racontait avec exactement les mêmes mots . Et j'ai alors compris ce qui me dérangeait dans son style, on sent que l'auteur raconte sa version des histoires et qu'il les raconte toujours de la même façon. Je ne sais pas si je me fais comprendre, mais on sent ce médecin sûr de son effet et qui a trouvé un procédé plus qu'un style pour raconter ses différents patients. Mais je pense, aussi, que cela ne gênera pas grand monde pour apprécier ce roman.

Lors de la discussion de notre club, plusieurs lectrices se sont demandé ce qu'il en était du secret médical. Espérons qu'il a obtenu le consentement des patientes avant de raconter leurs histoires, car elles sont parfaitement reconnaissables. (Et personne ne lui a attribué de coup de coeur.)
Lien : https://luocine.fr/?p=17686
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Lorsque ma fille était plus petite, je lui lisais le soir une des histoires du Père Castor, intitulée Célestin, le ramasseur du petit matin. Célestin est un ramasseur de chagrins. "Chaque jour, de bon matin, il s'en va sur les chemins. A grandes enjambées, il s'en va pour ramasser : les petits soucis, les petits riens, les gros bobos, les gros chagrins. Avec la pointe de son bâton de bois, il pique les mouchoirs à pois, à trous, à rayures, à fleurs, à carreaux, de toutes les couleurs..."

Baptiste Beaulieu et son héros, Jean (qui lui ressemble quand même un petit peu, un tout petit peu), ils font un peu le même job que Célestin, ils ramassent les chagrins de leurs patients. Avec écoute, humanité, empathie, sensibilité. Et humilité aussi. J'adore l'humilité.
Et toutes ces histoires, ces tranches de vie, Baptiste nous les raconte, avec sa plume pleine d'auto-dérision, d'humour mais surtout pleine de colère, d'engagement, de convictions. C'est beau et c'est dur, c'est triste et c'est doux. Un peu comme la vie en somme.

Alors comme Célestin, à force de ramasser tous ces chagrins, un nuage gris de plus en plus gros se forme au-dessus de leur tête, à Baptiste, à Jean... C'est vrai, on voudrait tous avoir un médecin comme ça, un médecin comme Baptiste, comme Jean, comme Célestin. Mais on ne se demande pas assez souvent comment il va, lui, à force de ramasser les petits soucis, les petits riens, les gros bobos, les gros chagrins. Et ce roman nous fait prendre conscience que ce n'est pas rien. Alors on n'a qu'une envie, lui proposer un calin pour rien, un calin gratuit, un calin pour lui.

Si vous suivez Baptiste Beaulieu sur les réseaux sociaux, les histoires racontées dans ce roman ne vous seront pas étrangères. Vous aurez peut-être même plaisir à reconnaître certains patients, comme la délicieuse Mme Chahib. Pour autant, réunies dans un roman, ces histoires font prendre conscience de la difficulté d'être un soignant à l'écoute, un soignant investi, du matin au soir, et du matin au soir suivant. Parce que mis bout à bout, à la fin d'une journée, ils sont bien lourds, tous ces petits soucis, ces petits riens, ces gros bobos, ces gros chagrins. On comprend que Baptiste Beaulieu ait besoin de l'exutoire qu'est l'écriture pour alléger tous ces chagrins.

Merci Baptiste pour l'homme que vous êtes.

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Je ne veux pas tomber dans les clichés,mais ce livre est magnifique !

C'EST LE MEILLEUR DE BAPTISTE SELON MOI.
ET LE PLUS AUTOBIOGRAPHIQUE.

Je rêve d'avoir un médecin aussi bienveillant que Baptiste Beaulieu. J'aimerai avoir un ami comme lui .
Je pense que tout le personnel soignant devrait lire ce livre pour se rappeler l'essence même du sacerdoce de soignant.
J'ai été vraiment touchée par toute les histoires de vie dont Baptiste nous a parlé. Ce médecin qui n'arrive plus à pleurer ,plus à lâcher prise. Son parcours dévoilé tout en pudeur . Pour mettre des mots sur ses maux .

Je suis émue par tous ces passages où il parle de ses patients cabossés par la vie . Mais aussi pour tous ces passages où il parle avec humanité des personnes qui souffrent de maladies chroniques. J'en suis une . Avec plusieurs pathologies chroniques.

Merci du fond du coeur Baptiste.
Je me suis notée des passages entiers ,pour les jours qui sont plus lourds et pour retrouver un peu foi en l'humanité.

A mettre entre toutes les mains .
Un beau cadeau à se faire à soi même.
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Je pense que je suis passé à côté de ce roman, qui d'ailleurs à mon goût n'en ai pas un, je pense plutôt que de sont des récits de vie, qui doivent être parfois vrai parfois enjolivé. En fait ce roman est un condensé de ses anecdotes sur Instagram. Je n'ai pas bien compris le fil rouge de l'histoire qui n'en ait pas une.
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