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Citations sur Le Deuxième Sexe, tome 1 : Les faits et les mythes (235)

« Comme l’a dit très justement Merleau-Ponty, l’homme n’est pas une espèce naturelle : c’est une idée historique. La femme n’est pas une réalité figée, mais un devenir »

« Cependant les contraintes les plus difficiles à vaincre sont celles que chacun rencontre en soi-même: c'est alors que l'aventure de la liberté est la plus incertaine, la plus poignante, la plus piquante »

« Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’univers et le temps ; il se suffit, il réalise l’absolu »
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On remarque ici un fait très important que nous retrouvons tout au cours de l'histoire : le droit abstrait ne suffit pas à définir la situation concrète de la femme ; celle-ci dépend en grande partie du rôle économique qu'elle joue; et souvent même, liberté abstraite et pouvoirs concrets varient en sens inverse.
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«  Le couple heureux qui se reconnaît dans l’amour défie l’Univers et le temps ; il se suffit , il réalise l’absolu » .
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Esclave ou idiote, ce n’est jamais elle qui choisit son rôle.
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De toute façon un retour au passé n'est pas plus possible qu'il n'est souhaitable.
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De tous ces mythes, aucun n'est plus ancré dans les ceurs masculins que celui du «mystère » féminin...
Il a quantité d'avantages. Et d'abord il permet d'expliquer sans frais tout ce qui parait inexplicable; à une déficience subjective, l'homme qui ne
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Si nous jetons un coup d'œil d'ensemble sur cette histoire, nous voyons s'en dégager plusieurs conclusions. Et d'abord celle-ci : toute l'histoire des femmes a été faite par des hommes. (...) Ainsi le problème de la femme a toujours été un problème d'homme.
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Les secondes réussissaient souvent à s'enri- chir grâce à leurs talents de musiciennes : la plus célèbre fut Lamia, maîtresse de Ptolémée d'Egypte, puis de son vainqueur le roi de Macédoine Démétrios Poliorcète. Quant aux dernières, on sait que plusieurs furent asso- ciées à la gloire de leurs amants. Disposant librement d'elles-mêmes et de leur fortune, intelligentes, cultivees, artistes, elles sont traitées comme des personnes par les hommes qui s'enchantent de leur commerce. Du fait qu elles échappent à la famille, qu'elles se situent en marge de la société, elles échappent aussi à l'homme.
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" Nous avons des heritaires pour les plaisirs de l'esprit, disait Demosthene, des pallakès pour le plaisir de sens, et des épouses pour nous donner des fils."
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Les hordes primitives ne s'intéressaient guère à leur postérité.
N'étant pas rivées à un territoire, ne possédant rien, ne s'incarnant en aucune chose stable, elles ne ponvaient se former aucune idee concrete de la permanence elles n'avaient pas le souci de se survivre et ne se reconnaissaient pas dans leur descendance; elles ne craignaient pas la mort et ne réclamaient pas d'héritiers; les enfants constituaient pour elles une charge et non une richesse la preuve, c'est que les infanticides ont toujours été nom- breux chez les peuples nomades; et beaucoup de nouveau- nés qu'on ne massacre pas meurent faute d'hygiène dans l'indifférence générale.

La femme qui engendre ne connait donc pas l'orgueil de la création; elle se sent le jouet passif de forces obscures, et le douloureux accouchement est un accident inutile ou mëme importun.

Plus tard, on accorda plus de prix à l'enfant. Mais de toute façon, engendrer, allaiter ne sont pas des activités, ce sont des fonctions naturelles; aucun projet n'y est engagé; c'est pourquoi la femme n'y trouve pas le motif d'une affirmation hautaine de son existence, elle subit passivement Son destin biologique. Les travaux domestiques auxquels elle est vouée, parce qu'ils sont les seuls charges de la maternité, l'enfermement dans la répétion et dans l'immanence; ils se reproduisent de jour en jour sous une forme identique qui se perpétue presque sans changement de siècle en siècle.
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