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EAN : 9782810707775
226 pages
Pu Midi (09/06/2022)
3.83/5   3 notes
Résumé :
Si les amateurs de céramique connaissent les porcelaines, faïences et faïences fines de Fouque et Arnoux, ils seront sans doute surpris de découvrir l’aventure exceptionnelle de ces industriels toujours à la pointe du progrès de leur temps. Arrivés dans la ville rose durant la Révolution, les faïenciers provençaux écrivirent parmi les plus belles pages de l’essor manufacturier toulousain du premier tiers du XIXe siècle. Cet ouvrage replace les innovations des entrep... >Voir plus
Que lire après Les céramiques des Fouque et Arnoux : Une aventure industrielle au XIXe siècle, de Moustiers à ToulouseVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je remercie Babelio et les Presses Universitaires du Midi pour l'envoi de ce beau livre à l'occasion de la dernière masse critique !

Cet ouvrage est le résultat d'une vingtaine d'années de travail de la chercheuse Marie-Germaine Beaux-Laffont. Ses recherches sont véritablement impressionnantes : dépouillements d'archives, de publications du XIXe ou du XXe siècle, de collections de musées, ou encore échanges avec les descendants lui ont permis de retracer l'histoire des fabricants de céramique provençaux puis toulousains Fouque et Arnoux, à la fin du XVIIIe et au début du XIXe siècle, ainsi qu'à la constitution d'un corpus à partir de pièces aujourd'hui dispersées dans diverses collections publiques et privées. Des illustrations et des tableaux synthétiques viennent enrichir l'ouvrage.

Si la découverte de cette « aventure industrielle » (pour reprendre le sous-titre du livre) m'a beaucoup intéressée, je dois reconnaître que, bien qu'habituée aux ouvrages scientifiques et aux essais, la lecture de cet ouvrage a été assez ardue. Il est vrai que les thèmes qu'a choisi d'accentuer la chercheuse (l'histoire économique et matérielle – avec notamment le détail du processus de fabrication et des différents types de faïences produits et vendus par les Fouque et Arnoux) ne sont pas ceux qui me passionnent, et je pensais que l'ouvrage se focaliserait davantage sur des aspects liés à l'histoire de la famille, à l'usage ou à l'esthétique des objets produits. En plus de cela, j'ai trouvé le style de l'autrice assez aride, contrairement à des chercheurs qui, en dépit de la rigueur voire de l'austérité scientifique exigée par leur travail, "racontent" davantage leur sujet de recherche.
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Merci à Babelio et Masse critique pour cet envoi.
j'avais sélectionné ce livre, pensant avoir un roman biographique sur les aventures industrielles au 19 ième siècle. Et j'ai reçu un beau livre illustré de photos de documents d'archives et de photos de céramique.
J'ai découvert l'existence de M. Fouque en 1879, homme d'art et faïencier de Moutiers qui s'installe à Toulouse puis ST Gaudens jusqu'à sa faillite et la fermeture définitive en 1878.
Comment est née cette fabrique, l'histoire des homme qui l'ont fait naitre, avec Fouque et Arnoux puis la production, où là, la partie est très dense et plus technique mais le côté historique est passionnant.
Très complet, une belle iconographie. Les novices aimeront le côté historique, un peu technique mais c'est un bel ouvrage qui s'adresse à des amateurs éclairés, les autres le feuillèteront avec plaisir.
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Tout d'abord un grand merci pour l'envoi de ce superbe livre.
Étant, entre autre, une adepte de l'histoire et de tout se qui touche l'univers culinaire et en particulier fan de la faïencerie de Digoin j'ai pensé que cet ouvrage pouvait me plaire. Et je n'ai pas été déçue: le côté historique des céramiques que j'ai lu en plusieurs fois et les très belles photographies des différents modèles qui permettent de se rendre compte du savoir-faire des ouvriers de l'époque.
Je recommande ce livre aux passionnés.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
La logique du conservateur ou du chercheur n’est pas la même que celle de l’antiquaire ; les premiers doivent authentifier les œuvres de la façon la plus précise possible grâce à des investigations dans les archives ; l’antiquaire, en brassant au quotidien de nombreux objets, les connaît de façon plus « intime » : l’allure générale, la qualité de la pâte et sa sonorité, l’éclat des couleurs, le poids ; de même la fréquence de certains types d’objets ou de décors selon leur provenance (par exemple une vieille famille locale), permettent des attributions fondées sur la pratique plus que sur la fréquentation des archives.
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