LES FILS D'ADAM
de
DAVID BÉDARD
Aux Éditions Corbeaux 282 pages
Une plongée dans une ambiance glauque et sombre, on ajoute également une petite note horrifique et on obtient un univers très sombre au propre comme au figuré.
Ses doigts boudinés forment un poing serré duquel dépasse...un scalpel.
Solange ne peut s'empêcher de fermer les yeux, elle est terrifiée.
Elle sait quel genre de sort lui réserve son tortionnaire.
Ses derniers instants sur cette terre seront infernaux.
Bienvenue chez
les fils d'Adam.
L'ambiance lugubre du manoir représente un terreau fertile pour se projeter dans un monde cauchemardesque.
À de nombreuses reprises l'auteur opte pour un personnage, le pointe du doigt, nous tombons aveuglément dans le panneau et commençons à douter.
David Bédard nous fait languir avec la présence d'une menace latente tout au long de la lecture.
Ceux qui entre dans la demeure ne peuvent pas la quitter avant la fin du jeu.
Mais qui ce cache derrière les murs de cette dernière ?
Quelles en sont les règles ?
Et surtout qui rechappera de ce lieu où le sang coule à flots.
Une écriture immersive, des personnages apocryphes comme on les aime sans omettre les scènes bien sanglantes.
C'est macabre...
C'est gore...
C'est à la limite du soutenable mais impossible pour notre curiosité malsaine de stopper cette lecture jusqu'au final totalement inattendu, impérieux.
Les nombreuses expressions Québécoises ont une saveur particulièrement savoureuse.
C'est effrayant, suffocant, accrochant, mais surtout c'est effroyablement succulent.
⚠️pour un public averti.
Merci.
Bravo.