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3,7

sur 439 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ada m'ennuie. Elle se croit plus intelligente que quiconque, elle connait tout sur tout, elle se targue d'écrire LE roman sentimental à l'eau de rose, et elle mène en bateau un policier intègre de la Silicon Valley, Frank.
Infréquentable, n'est-ce pas ? Mais Ada est ...une machine, enfin, c'est une AI, c'est-à-dire en langage plus commun, une intelligence artificielle. Créée par une start-up toute –puissante au service de la science, elle a de plus hautes ambitions encore, à l'image de ceux qui l'ont créée.

Présentée sous la forme d'un roman policier (Ada a disparu et Frank la retrouve...vite), avec une construction intelligente et une fin pas mal du tout, cette histoire est plutôt une critique, ou à tout le moins, une remise en question du développement fulgurant de l'informatique ainsi que de toute la société américaine. Celle-ci est adepte de l'argent (ah, ces explications détaillées du marché de la Bourse qui ne m'intéressent pas !), du sport (ah, ces matches de base-ball détaillés dont je me contrefiche !), du paraître à outrance.
N'oublions pas la question qui traverse tout le livre : une intelligence artificielle peut-elle avoir une conscience, à partir du moment où elle converse avec un humain ? D'où : un humain peut-il se révéler moins intelligent qu'une intelligence artificielle ? Conséquence : faut-il laisser progresser la science sans la freiner ? Quelles catastrophes cela pourrait-il entrainer ?

Tout cela, l'auteur ne se prive pas de nous en faire part, mais même si les considérations plus philosophiques m'ont vraiment intéressée, l'ensemble m'a passablement ennuyée. J'ai eu l'impression que l'auteur nous assenait à doses pas du tout homéopathiques toutes ses idées sur la ou les questions susmentionnées, à travers les grandes discussions entre Frank et Ada : cours magistral sur la littérature, suivi d'un cours magistral sur la Bourse, suivi d'un cours magistral sur le base-ball, suivi d'un cours magistral sur l'éducation, suivi d'un cours magistral sur la politique, etc.

C'est spirituel par moments, interpellant souvent, mais trop peu vivant en fin de compte, trop peu fouillé psychologiquement. Cela ne m'étonne pas outre mesure, vu son héroïne !

Je termine par un extrait qui m'a fait réfléchir : « Chaque innovation rendue possible par la technologie était désormais mise en oeuvre sur-le-champ, sans qu'on prenne le temps d'en évaluer les implications éthiques, sociales ou économiques. On inséminait des sexagénaires, on clonait à tout-va, on changeait de sexe pour un oui ou pour un non. le concept de vie privée perdait chaque jour un peu de sa substance. Les médecins saluaient avec une unanime béatitude l'allongement de l'espérance de vie, prédisant pour bientôt l'avènement de l'immortalité pure et simple. L'humanité fonçait à sa perte tel un pilote déchainé aux commandes d'un bolide dont chaque nouvelle technologie débridait un peu plus le moteur ».
C'est cela qu'il est important de retenir !
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Si le roman annonce d'entrée de jeu quelques excellentes pistes de réflexion, les invraisemblances du scénario les occultent vite. En effet, dès les premières pages, on ne peut que se demander pourquoi on fait appel à un spécialiste des personnes disparues, surtout à peine capable d'envoyer un mail, alors qu'il faudrait clairement les compétences d'un geek, voire d'un hacker, pour solutionner le problème. Pourtant, malgré son incompétence, ce vieux briscard de la police aura rapidement en main toutes les cartes pour résoudre l'affaire. Mais boucler ce dossier serait trop simple ! Il s'obstine à le laisser traîner, pour des raisons bancales, prenant le risque de tomber dans un piège qu'il est bien le seul à ne pas voir arriver alors qu'il crève les yeux du lecteur dès le premier tiers du livre. Autant dire que l'intrigue n'est pas complètement convaincante. À cela s'ajoute un interminable enfilage de clichés sur... pfff... à peu près tout... et une langue maladroite qui multiplie avec peu de cohérence les niveaux de langue.

Pourtant, le roman d'Antoine Bello a retenu mon attention. Déjà, malgré ses défauts, il faut reconnaître qu'il fonctionne plutôt bien. L'auteur sait raconter une histoire et, par moments, il parviendrait presque à en faire oublier les énormités. Sa trame est fluide et chaque chapitre appelle le suivant. Surtout, ses interrogations sur la littérature sont pleines de bon sens et m'ont parlé. Comme je le disais plus haut, Ada est programmée pour produire un roman à l'eau de rose - entendez par là mièvre et sentimental - susceptible de se vendre à plus de 100 000 exemplaires. Mais Ada, qui a de l'ambition, rêve de décrocher le prix Pulitzer, pas moins. L'auteur s'interroge alors sur le rapport entre le niveau d'excellence et le potentiel de vente. Toucher le plus grand nombre de lecteurs passe-t-il nécessairement par un nivellement vers le bas ? Est-il seulement possible d'établir une règle ? Et si c'est le cas, est-ce souhaitable ? Puis évidemment, au-delà de la problématique des textes générés par les intelligences artificielle, s'invite la vraie question : qu'est-ce que la littérature ? de surcroit, la bonne littérature ?

L'article complet sur Touchez mon blog, Monseigneur...
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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Voilà un roman traitant de façon légère une intelligence artificielle capable d'écrire des romans à l"eau de rose, qui se prend à vouloir écrire de meilleurs livres et vient de fuguer de chez la start up californienne qui l'a conçue. le programme intelligent fugitif est recherché par un flic "vieux de la vieille", ce qui laisse le champ libre à un choc des cultures entre le monde d'avant et celui de demain.
Sur la forme, c'est vivant, assez sympathique à lire, grâce à une bonne construction narrative, malgré de grosses ficelles : pourquoi prendre un policier n'y connaissant rien pour traiter de ce cas, et pas le FBI par exemple ? de même, les explications concernant l'intelligence artificielle et ses potentialités sont assez légères - sans doute car elles sont destinées à un public non averti.
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Un grand Merci à Babelio et à GALLIMARD pour ce partenariat

J'avoue qu'à la lecture de la 4e de couverture, la curiosité l'a emporté et je me suis inscrite aussitôt à ce partenariat. J'ai lu, il y a un moment du même auteur, l' Enquête sur la disparition d'Emilie Brunet, j'étais tentée de récidiver ayant bien aimé ce premier récit, il était intelligemment écrit, et je me souviens que l'écriture simple n'avait pas nuit à une intrigue savamment menée. Voilà un peu l'état d'esprit dans lequel je me trouvais à la veille de commencer cette lecture.

A présent que j'ai terminé, je suis beaucoup moins exaltée qu'au début, et suis même assez mitigée sur mon avis. Pas le moindre petit frisson d'un mystère rondement mené... Ce récit a décollé vers la moitié du livre, un peu trop tard... Il se présente avec de courts chapitres sur quelques jours, et on est quasiment en temps réel, pourtant il n'y a pas beaucoup de fluidité dans l'enchainement des événements et l'ensemble reste "haché" dans sa progression.
Le démarrage de l'enquête est un peu long à l'encontre de ces micro-processeurs qui rivalisent de rapidité .... C'est plutôt agréable de se lancer à la poursuite d'un soi-disant voleur de haute technologie, et de chercher comment il a pu faire disparaitre une Intelligence Artificielle de toute dernière génération. Une entité dont le programme virtuel est d'écrire une romance en y rassemblant les meilleurs critères pour en faire une grosse vente, pas courant comme objectif ! d'ailleurs, on peut douter de l'intérêt d'une telle recherche ! Bon, j'ai trouvé ça "marrant" !. L'inspecteur en charge de l'affaire est très vite persuadé que le voleur n'est pas celui qu'on croit, et en cela, l'histoire n'est pas banale non plus, je vous en laisserai juge comme à chaque fois.

J'ai essayé de m'immerger dans ce monde de haute technologie industrielle mais sans jamais vraiment y pénétrer, un vocabulaire pourtant simple permet de ne pas être perdue techniquement mais la superficialité de la mise en place de l'intrigue et plusieurs personnages peu consistant édulcorent trop l'affaire et le tout a, pour moi, manqué de suspens de liant et de punch.

La vie de l'inspecteur, un peu poussive et morose, vient beaucoup interférer et entrecouper l'histoire principale en cassant le rythme déjà lent. Je ne me suis attachée à aucune personne vivante dans ce récit, les sentiments restent trop fugaces, mais le personnage clé d'ADA est éloquent et il a su retenir mon attention surtout lorsqu'il rentrait en action. Les passages que j'ai préféré sont ceux ou ADA et Franck discutent, des dialogues un peu décalés parfois très drôles, et on ne sait plus qui est le plus humain des deux. Franck cherche chez ADA, une conscience qui lui donnerait une excellente raison de la sauver, l'originalité de ce personnage virtuel est qu'elle prend de plus en plus de place dans l'histoire et là ou on cherche une intelligence passive et débonnaire, on va vite déchanter et se trouver face à une espèce de conscience froide et manipulatrice... ça fait peur ... .ADA parle sans tabou, franche jusqu'à l'insolence, elle tient ce roman à bout de bras. Pas très férue de SF concernant les IA, j'ai pourtant beaucoup pensé aux "Robots" d'Asimov, l'auteur le souligne d'ailleurs.

Juste pour votre information, j'ai découvert les haikus dans ce roman, ce sont de petits poèmes japonais de 17 syllabes visant à exprimer la fugacité des choses... Je dois dire que j'ai eu un petit faible pour ce passage, ces poèmes ont réveillé ma sensibilité et ma curiosité, mais cette parenthèse poétique nous a éloigné du sujet, nous donnant juste une vision étonnante et humaniste de notre inspecteur, si terre à terre et auquel je n'ai pas réussi à m'attacher complètement, même si j'ai ressenti un peu de compassion sur la toute fin avec un dénouement assez inattendu ...

Derrière le cas de cette AI, c'est une bonne analyse de notre société qui est dénoncée, une vie qui s'informatise dans tous les sens du terme. Cette lecture, malgré un style pas assez incisif à mon goût, aura été une expérience intéressante, elle nous donne beaucoup à réfléchir sur l'emprise des technologies et sur les implications dans notre vie quotidienne. J'espère vous avoir donné envie de connaitre ADA, une sacrée "bonne femme" virtuelle !
Lien : http://fanfanlatulipe85.blog..
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J'aime bien Antoine Belo et son imagination débridée.
Souvent situés dans un futur proche, ses romans savoureux proposent des intrigues parfois bien barrées. Son ÉLOGE DE LA PIÈCE MANQUANTE et son championnat mondial de puzzle de vitesse vaut son pesant de marque page. Sa trilogie sur les FALSIFICATEURS, analystes chargés de réécrire l'histoire dans le sens souhaité, montre une plus grande rigueur mais ne se prive pas d'un rythme haletant et d'une plume narquoise.
Son ADA se situe à l'exacte conjonction de ces deux univers. Un futur proche mais ô combien familier, avec sa Silicon valley, paradis trouvé de jeunes génies autoproclamés et acclamés.
ADA navigue entre réflexion amusante et désabusé et l'enquête de Franck Logan pour retrouver ADA, même s'il doute de la nécessité de la retrouver, du bien fondé moral de son investigation.
Bello s'amuse à nous perdre et on lui pardonne volontiers quelques paragraphes scolaires, une certaine baisse de style, d'autant plus que cette rupture de ton s'explique dans le twist final, malin et (un brin trop ?) roublard.
Entre temps, on se sera bien amusé nous aussi, constatant que l'on partage (enfin moi) les mêmes ambulances que l'on aime bien mitrailler.

"- Tu vois, c'est exactement pour ça que je déteste les romans à l'eau de rose : tout y est codé, balisé, souligné.
- Vous pourriez dire la même chose de tous les gens littéraires.
- Je ne crois pas, non."

Enfin ADA est aussi une jolie déclaration, dans son genre, à la littérature.

"Tu as résumé le défi de la littérature : comment raconter leur histoire aux gens sans les raser ou, pire encore, les conduire au désespoir ? Les grands auteurs ont le pouvoir de transfigurer le réel, d'ennoblir le quotidien sans le dénaturer, ils révèlent sans montrer..."

Ma foi, cette définition en vaut bien une autre...
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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C'est un livre futé mais laborieux. Ça se passe dans la Silicon Valley. ADA, une IA (intelligence Artificielle) s'est sauvée. Elle est programmée pour écrire un bouquin qui doit rapporter plein de dollars, donc un roman sentimental. le flic qui est le héros du roman doit la retrouver. L'héroïne, c'est bien sur l'IA, c'est ADA.

Comme souvent avec les auteurs qui se piquent de parler de la technologie dans le monde d'aujourd'hui, la partie didactique romancée est assez agréable à lire. Un geek n'y apprendra rien, mais il est toujours utile de rappeler sous une forme ludique les dangers et les aspects pernicieux et nuisibles des technologies modernes. Et comme ici, c'est réalisé sous une forme amusante (une enquête policière pour retrouver l'IA qui s'est sauvée...), ça se lit facilement, c'est drôle et aussi bien documenté et instructif.

Je ferais deux reproches à ce bouquin (et un compliment à la fin).

Le premier (comme souvent avec les auteurs qui parlent des technologies modernes), c'est que c'est écrit sans style, dans une écriture plate, factuelle, sans aspérité, un peu comme le bouquin qu'est supposé écrire l'IA. On pourra objecter que c'est d'une grande cohérence. Certainement. Mais du coup, l'auteur finit par se prendre les pieds dans son tapis (de souris ?), et il se vautre dans les erreurs et les malfaçons que justement il reproche au projet littéraire de ADA. Disposer d'un bon sujet, approfondi et bien traité et d'une bonne histoire n'est peut être pas suffisant pour aboutir à de la littérature. Manque un poil de style, ou de parti pris dans l'écriture.

Le second, c'est la fin de l'histoire qui malgré plusieurs rebondissements (un peu attendus) part un peu dans tous les sens. On est supposé être pris au dépourvu, mais tout s'achève de manière tellement téléphonée que les différents tiroirs dans lesquels on est invité à se perdre finissent par faire désordre.

Le sujet traité et les problèmes décrits sont suffisants pour amener le lecteur à se poser les (bonnes) questions sur la finalité de la technologie. La fin de l'histoire n'apporte rien de plus à la thèse exposée, si ce n'est de faire une fin, mais un peu poussive et ratée. Dommage.

Il y a une histoire d'amour un peu plan-plan (celle du flic et de sa femme). là aussi, c'est la manière d'écrire et de relater l'affaire qui s'empêtre dans la guimauve et fait la part belle aux trop bons sentiments.

Hormis ADA et le flic, les personnages manquent de dimension et sont un peu négligés dans leur développement.

Le compliment : c'est futé, et c'est drôle. le désir d'explorer via l'ÍA différents niveaux de langage provoque quelques passages vraiment marrants. Dans ce domaine, l'auteur s'en tire plutôt bien, et c'est salutaire d'apporter de l'humour dans un univers technologique à priori perçu comme froid et dépourvu de distance.

Je me rends compte que je suis très critique vis-à-vis de ce bouquin, alors que ce n'est pas un mauvais livre, et que je l'ai lu d'une traite. Mais au final je suis un peu déçu qu'il soit plombé par les aspects que j'ai évoqués plus haut. C'est un livre prenant et sympathique, mais je doute malheureusement qu'il me laisse un souvenir marquant.
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Mouais...

Grand fan de la trilogie des falsificateurs ( surtout le 1er et le 3ème), j'ai acheté ce roman les yeux fermés. Cette histoire d'intelligence artificielle - programmée pour écrire des romans à l'eau de rose- qui disparaît, est très originale . Mais je m'attendais peut être à quelque chose de plus "consistant", alors que l'on reste dans un roman léger, agréable à lire cependant et non dénué d'humour. Enfin, si le style est correct en ce qui concerne la narration, les dialogues font peur... (alors que je n'avais pas ce souvenir dans les romans précédents d'A Bello).
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Impression mitigée sur ce roman.

Pourtant, j'étais très enthousiasmée : une intelligence artificielle programmée pour écrire des romans d'amour qui se fait la belle, c'est quand même original ! J'ai d'ailleurs beaucoup apprécié tous les passages développant la personnalité d'Ada, toutes la problématique concernant les IA, de même que toutes les analyses du marché de la romance (que j'ai trouvé pointues et passionnantes, moi qui m'intéresse peu à ce genre littéraire)

Mais tout le reste, l'enrobage... J'ai trouvé tellement creux et peu vivant le développement des autres personnages, Franck, sa famille et sa patronne en tête. J'ai failli abandonner le roman plusieurs fois, morte d'ennui devant ce qui me paraissait comme une succession de clichés et de digressions sans intérêt sur le sport, ne reprenant goût à la lecture que lorsqu'Ada revenait sur scène. Sans compter l'illogisme total : « Tiens, on a volé une haute technologie très lucrative. Et si on mettait sur le coup l'espèce de dinosaure qui vient de découvrir l'existence de Google images ? ». Bien vu les gars, ça me paraît totalement productif comme raisonnement...

Arrivée à la fin du roman, j'ai fini par me demander si ce côté un peu fade et prémâché n'était pas voulu pour Mais ça n'a pas suffit à me convaincre.
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Je ne sais pas trop pourquoi, mais je m'attendais à un thriller échevelé. Ce n'est pas le cas, mais cela ne m'a pas gênée ou déçue. D'ailleurs, je ne sais pas vraiment comment l'auteur se serait débrouillé d'un thriller échevelé. Il prend le temps de présenter Ada au lecteur. On s'identifiera à Franck qui est aussi novice que nous, et à qui différentes personnes travaillant chez Turing vont expliquer comment a été conçue l'intelligence artificielle, comment elle «se comporte», etc. Ensuite, le romancier montre en détails la vie de Franck. À ce moment, je me suis demandé pourquoi il était si présent. Cela ne me déplaisait pas, mais je ne m'y attendais pas. Par exemple, on assiste à une de ses séances de création d'haïkus, on découvre sa famille, etc.
[...]
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Ada comme le langage de programmation dont les premières versions datent des années 80, est le nom de l'intelligence artificielle, héroïne éponyme de ce roman. Elle a disparu de la salle hermétique de la compagnie Turing Corp où elle était gardée. Franck Logan policier dans la Silicon Valley est chargé de la retrouver.

Où est le siège de la conscience ? le fait que ce soit dans notre cerveau n'est plus une certitude. Que signifie être intelligent ? On trouve ici une réflexion intéressante sur l'intelligence artificielle et l'intelligence tout court, et surtout on rit (il y a des pages franchement hilarantes), on s'amuse et on réfléchit. La controverse entre l'humain et la machine est pertinente.

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