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sur 305 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Dakar, trois amis , Issa , Neurone et Tibilé vont passer le bac ....Moment essentiel de leur vie , les trois comparses comptent sur leurs connaissances , ,leurs compétences et , il faut bien l'avouer , sur l'intervention du destin , voire du marabout pour franchir l'obstacle et rejoindre la France où l'espoir de réussir sa vie ressemble au Graal , celui qu'ont atteint , au moins le disent- ils lorsque chaque année ils reviennent en vacances , ceux qui ont rejoint ce pays pourtant pas si estimé que cela.
Rejoindre la France , c'est l'espoir d'en faire un tremplin vers des cieux encore plus favorables ....
Dans l'attente des résultats , Hadrien Bels nous offre une belle promenade dans un pays où le poids des traditions , la corruption , le favoritisme règnent encore en maîtres et brisent bien des illusions , des rêves chimériques .C'est une promenade agréable , pleine de silences , de bruits , de couleurs et d'odeurs qui nous est proposée dans ce " petit " mais chaleureux roman plein de sensibilité et de poésie .
Sans lâcher la trace de nos trois amis et en suivant leurs périgrinations , on va croiser des personnages authentiques et hauts en couleurs dont , culture oblige , on ne saura pas toujours déchiffrer le rôle et la sincérité . .Comme le montre la couverture c'est avec la jeunesse africaine que nous avons rendez -vous , une jeunesse tiraillée entre l'amour du pays , le poids de la famille et des traditions et le désir de partir en quête de liberté et d'opulence dans un Eldorado dont , comme l'iceberg , n'émerge que la face visible.
Un roman subtil car donnant l'impression de superficialité alors que , entre les lignes...
C'est une écriture limpide qui vous entraîne à une telle vitesse qu'il est parfois nécessaire de bien prendre garde au sens des mots , sens dégageant une impression fausse de naïveté qui rend léger un ensemble qui ne l'est pas tant que ça.
Un roman à lire , à savourer , à décoder.
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Dès les premières pages, Hadrien Bels nous plonge direct dans cette ambiance survoltée d'une banlieue dakaroise et de sa jeunesse.
Trois lycéens attendent les résultats du bac. Malgré leurs différences sociales et ethniques, ces trois-là sont amis. Il y a Tibilé, surnommée Tibi la blanche parce que, grâce à sa double nationalité, elle pourra aller étudier en France. Puis Rigobert, surnommé Neurone, le bon élève de la bande dont le père qui a réussi vend de grosses voitures. Puis Issa, de père inconnu et de famille pauvre, il rêve de devenir styliste et gagne déjà sa vie en cousant des boubous et des pagnes en wax.
Ces trois amis font des projets d'avenir, inquiets quant à leur réussite à l'examen qui conditionne la suite de leurs études.

« C'est tout le département qui est venu s'entasser devant le portail du lycée. L'air est moite d'angoisse. A quelques mètres, Soda et sa bande de conasses qui se prennent pour Miss Sénégal. A côté d'elles, les frères Cissé, les stars d lycée. … A l'écart de la foule, enfin, Neurone. Il s'est fait beau. Malheureux ! Il sait pas que ça porte malheur quand tu arrives devant la porte du jugement dernier ? »

Le lecteur partage le quotidien et les rêves de ces ados pleins d'une énergie contagieuse. Ils grandissent dans un monde antagoniste : d'un côté l'influence occidentale, les études et le mariage le plus tard possible, voire pas du tout pour Issa et de l'autre, les traditions ancestrales, la famille élargie et les mariages arrangés. Tibi sait qu'elle devra accepter le mari soninké choisi par sa mère.
Leur vie est un mélange foutraque d'exubérance adolescente et de respect ancestral. Ils peuvent écouter Booba ou Youssou N'Dour, le roi du mbalax et consulter un marabout. Leur culture, épicée et colorée, est à l'image de ce français qu'ils parlent, héritage du colonialisme, mais qu'ils truffent d'expressions imagées et de gouaille. On sourit en les écoutant parler et leur sincérité, leur spontanéité nous séduit.

Grâce à des chapitres courts et un récit rythmé par les dialogues, l'auteur a su nous plonger dans le quotidien d'une jeunesse africaine qui se cherche un avenir. L'atmosphère urbaine est très bien rendue et le récit est à la fois drôle et instructif car bien documenté.
Un roman attachant qui se lit avec facilité.

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Trois amis qui vivent en périphérie de Dakar attendent les résultat du bac. Neurone vise la mention très bien, Issa a crispé ses doigts sur son stylo marabout mais craint malgré tout l'échec et Tibilé espère ce passeport pour une vie d'étudiante en France loin de sa famille.

Avant que ne soient annoncés les résultats , nous sommes plongés au coeur de la vie de cette jeunesse camerounaise, partagée entre des rêves d'exil, qui pourraient mettre à distance les traditions encore bien ancrées des mariages arrangés, dans la même ethnie, et les sentiments qui oscillent entre amour et amitié.
En arrière plan deux personnes secondaires jouent un rôle fondamental : Jacob le cousin isolé dans une chambre d l'hôpital psychiatrique et doué d'un potentiel divinatoire remarquable, et le marabout qui accompagne nos lycéens prêts à tout pour mettre toutes les chances d leur côté.

Hadrien Bels réussit le pari d'instaurer un suspens digne d'un thriller autour d'un simple résultat d'examen. On comprend bien sûr aisément l'enjeu et les conséquences sur l'avenir de nos trois héros.

Le roman s'appuie sur une écriture dynamique, des dialogues bien tournés qui nous immergent au coeur de la société sénégalaise contemporaine, savant mélange de modernité et de pratiques ancestrales qui coexistent sans complexe.

A quand la suite de aventures du trio dont on aimerait connaître le destin ?

256 pages L'Iconoclaste 18 Août 2022
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A Thiaroye, un quartier proche de Dakar, trois amis passent le bac. À quelques jours des résultats du bac, chacun devra affronter l'ambiguïté de son positionnement pour décider de son futur.

IMG20220730161545Avec son formidable premier roman, Cinq dans tes yeux . le Marseillais Hadrien Bells avait débarqué voilà deux ans avec fracas dans le paysage littéraire français.

Avec son deuxième roman, hommage à Dakar et à sa jeunesse, il confirme son inventivité et toute sa dérision.

Hadrien Bels nous emmène à Dakar, aux côtés de trois jeunes qui attendent fébrilement leurs résultats de bac, sesame d'une émancipation, d'un possible départ vers la France.

Coup de ♥️ pour la plume inventive d'Hadrien Bels : son écriture se nourrit une fois de plus de la langue de la rue, ainsi que des grands maîtres de la littérature africaine, pour tisser un roman lumineux qui nous donne à voir et ressentir l'énergie folle de la jeunesse dakaroise

Dans Tibi la blanche, chaque page est remplie des saveurs et des couleurs de l'Afrique sans que jamais cela ne vire au folklore.
De plus, les trois protagonistes principaux ont suffisamment d'aspérités et d'épaisseur pour qu'on les suit et qu'on vibre avec eux .

Un pays rempli de paradoxe, où cette jeunesse fait souffler un vent de modernité souffle sur des traditions et croyances ancestrales, entre griot et marabout.

Quelle belle déclaration d'amour à Dakar dans ce récit authentique, riche et fiévreux, dans lequel les chapitres, courts et incisifs, insufflent un phrasé et un rythme particulièrement bienvenus.




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Tibilé, Neurone et Issa,
Le bac, ils n'attendaient que ça.
Youssou N'Dour, Sadio Mané,
Ils en rêvaient toute l'année,
Et Léopold Sédar Senghor,
La poésie, y croire encore.
Ils espéraient un monde meilleur,
Du Sénégal, on s'tire ailleurs.

Domoda, housmanta, yalla,
couleurs, odeurs, bruits, traditions.
Thiep, boubou, mbala, wolof,
entraide, débrouille, corruption.
Téranga, timis, bismillah,
paludisme, revanche, répulsion.
Tabaski, bissap, wakhandé,
marabout, espoir, ambition.

Telle est la magie du second roman de Hadrien Bels, Tibi la Blanche, une drogue euphorisante.

Trois ados naissants, qui sortent de leur chrysalide et vont décoller vers le monde des grands. Leur destinée semble se jouer avec le résultat du fameux diplôme. La réussite, c'est la possibilité du départ.

Quitter le pays, c'est pouvoir goûter à la solitude, l'occasion d'échapper au poids de la famille.

« Les traditions déteignent trop, dans la bassine du mariage ».

Mais tout départ est une déchirure, entre rêve et désillusion.
C'est aussi se rappeler la relation d'amour-haine qui lie l'ancienne colonie, indépendante depuis 1960, à la puissance colonisatrice.

« Le bâtiment du consulat de France ressemble à un vieux blanc qui pue l'histoire embarrassante »

Ce roman est une promenade, l'écrivain nous entraîne dans un ailleurs existant, manifeste d'amour au langage et à la vie.

Des dialogues aux lieux, des mots aux sentiments, c'est presque à une immersion sociologique qu'il nous convie mais une immersion heureuse, joyeuse, triste, tendre, inquiète, celle qui grouille à Dakar.

Il nous donne, outre un grand plaisir de lecture rythmée par des chapitres courts et incisifs, à voir l'énergie extraordinaire d'une jeunesse qui a envie d'entreprendre, qui se débat avec son futur. Il n'est pas tombé seulement amoureux de son épouse, mais aussi de son pays dont il sait à merveille sentir le pouls, ce battement qui vient du coeur.
Tout peuple a ses réalités et ses diversités.
Vont-ils tous les trois réussir ?
Pour la réponse il faut le lire.

Le lion essamaye, la paix salam aleykoum.

Au Sénégal, la capitale, c'est un pari, Dakar.
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Ils sont trois, deux garçons et une fille, jeunes et plein d'espoir.
Ils vivent au Sénégal, attendent les résultats du Bac et pourront enfin vivre leurs rêves.
Un sera un grand styliste africain, les deux autres feront leurs études en France.
C'est çà le plan.
Ces trois là sont partagés entre les traditions, la famille et leur désir d'envol
Nous sommes en banlieue de Dakar, il fait chaud, la ville est animée et les familles réunies.
L'auteur nous parle de déracinement, d'illusion, de mariages arrangés, de vaines espérances et surtout d'amitié.
Les chapitres sont courts, l'écriture soignée et l'histoire doucement nostalgique.
J'ai apprécie ce joli roman.
Merci à lecteur.com pour cette découverte.
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Dans un quartier de Dakar, trois amis attendent impatiemment les résultats du bac. Tibilé, surnommée Tibi, proclame qu'elle va partir pour la France sitôt son bac en poche, d'où son surnom. Isaac, lui, a déjà une petite réputation comme styliste, il n'aime que la vie de quartier, les ciseaux et les coupons de tissu multicolores. Quant à Neurone, que même ses parents appellent ainsi, c'est le plus calé, certain que la mention qu'il va obtenir lui ouvrira les portes d'une prestigieuse école française. En attendant, ils nous montrent la vie quotidienne de leur quartier, dans trois familles aux niveaux de vie très différents les uns des autres.

J'ai retrouvé dans ce roman un peu le même trio (dans un cadre totalement différent) que dans Un grand bruit de catastrophe, lu il y a quelques mois, mais pour achever la ressemblance, il aurait fallu un événement dramatique au milieu du roman… Non, on est plus proche ici de la chronique d'une jeunesse, avec les trois lycéens dakarois qui se demandent s'ils vont réussir à quitter leur pays pour la France, tout en ne se faisant pas trop d'illusions sur ce qui les attend là-bas. Ils voient assez de « cousins » revenir, que ce soit pour des vacances ou parce qu'ils ne s'adaptent pas, pour savoir que ce ne sera pas forcément comme dans leurs rêves d'enfants. Cette semaine d'attente est l'occasion de croiser des personnages originaux et lumineux, de comparer des modes de vie emprunts tant de coutumes et de croyances ancestrales, que de modernité, et de s'attacher à ces trois jeunes adultes en devenir. Parsemée de vocabulaire en wolof, l'écriture d'Hadrien Bels propose une belle immersion au coeur de la jeunesse sénégalaise, avec beaucoup de tendresse pour ses personnages.

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Grâce aux éditions L'iconoclaste que je remercie chaleureusement j'ai eu le privilège de découvrir Tibi la blanche avant sa sortie en librairie.

Après Marseille dans Cinq dans tes yeuxHadrien Bels nous emmène à Dakar, aux côtés de trois jeunes qui attendent fébrilement leurs résultats de bac, sesame d'une émancipation, d'un possible départ vers la France.

Il y a Neurone, l'intello, celui qui s'il revient un jour au pays “sera au minimum ministre “.
Si pendant toute sa scolarité, Issa s'est appuyé sur son copain Neurone, pour les épreuves du bac il a dû se procurer auprès du marabout un Bic “qui donne la confiance et l'inspiration”.
Leur amie se prénomme Tibilé, mais tout le monde la surnomme Tibi la blanche, car grâce à sa double nationalité elle aussi pourra quitter le Sénégal pour la France.

Ce roman m'a fait voyager. J'ai aimé découvrir Dakar, ville en mutation et le Sénégal, pays pétri de paradoxes où un vent de modernité souffle sur des traditions et croyances ancestrales, où les enfants des écoles parlent français mais doivent porter un os de mouton autour du cou le jour où ils laissent échapper un mot en wolof.

Les jeunes héros sont attachants, et les courts chapitres donnent du rythme au récit. le seul bémol est que je n'ai pas retrouvé la même verve que dans Cinq dans tes yeux, dont les métaphores improbables m'avaient vraiment charmée.

Êtes-vous comme moi fan de la magnifique couverture ? Curieux/curieuse de découvrir ?

Tibi la blanche est en précommande, et dès le 18 août chez votre libraire.
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J'ai un peu honte d'avoir découvert Hadrien Bels avec ce second roman, alors que son premier roman est rangé bien sagement dans ma bibliothèque en attendant d'être lu. J'ai un peu honte, mais je ne regrette rien, parce que Tibi la Blanche fut un sacré voyage et une très belle lecture.

C'est dans un quartier de Dakar au Sénégal que trois amis viennent de passer leur bac et attendent les résultats. Il y a Tibilé, jeune fille sage qui espère bien partir étudier en France à la rentrée, mais dont l'avenir reste suspendu aux bonnes volontés de son père et de sa mère. Neurone, lui, est le fils d'un homme d'affaire ayant le bras long et ayant déjà négocié, pour ne pas dire acheté, un visa pour lui permettre d'aller étudier dans l'Hexagone. Neurone espère au moins une mention Très Bien qui lui permettrait de s'inscrire dans une grande école pour mieux pouvoir lutter ensuite contre le néocolonialisme persistant, la corruption et l'indécence des élites de son pays.

Enfin, Issa a tout misé sur le marabout et ses rituels magiques pour obtenir son bac, beaucoup plus que sur ses capacités scolaires, car rien ne doit l'empêcher d'entrer dans son école de stylisme à la rentrée. Alors que l'été arrive et que leur avenir se dessine devant eux, parfois comme un rêve, parfois comme un mirage, les trois amis vont devoir continuer à rire, espérer, aimer, dans le tumulte de la vie dakaroise, avant que leurs routes ne se séparent.

Ce fut un sacré voyage que j'ai fait avec ce très beau roman, un voyage dans un Sénégal que je connais peu, au sein d'une jeunesse aussi diverse que vivante, tiraillée entre l'envie de changer le pays de l'intérieur et le rêve d'une vie à la française que leurs ainés ont parfois expérimenté avant eux. Un roman incroyablement vivant et chantant que je ne saurai que vous conseiller de lire.

📖 Tibi la Blanche d'Hadrien Bels paraîtra le 18 août 2022 aux éditions de l'Iconoclaste. 256 pages, 20€.

🔗 Service de presse adressé par l'éditeur.
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A Thiaroye, banlieue de Dakar, 3 amis attendent avec fébrilité les résultats du bac qui vont sans doute changer leur vie à tout jamais. Issa vit dans le quartier le plus pauvre de la ville et a un don pour la mode, il rêve de devenir styliste mais pour ça il lui faut absolument son bac, quitte à se faire aider par un marabout. Neurone porte bien son surnom : brillant élève, son avenir semble tout tracé et sa riche famille sera là pour le soutenir. Et quant à Tibilé ce n'est pas pour rien qu'on l'appelle Tibi la Blanche : elle le sait, elle partira en France même si pour cela elle doit affronter sa famille.

Dans Tibi la Blanche, j'ai retrouvé tout le talent d'Hadrien Bels pour nous plonger dans une ambiance en quelques phrases et nous faire partager la vie de personnages qu'on a l'impression de connaître comme des amis. Après son ode à un Marseille (presque) disparu avec Cinq dans ta main, c'est cette fois directement dans la banlieue de Dakar que nous voici parachutés. Moi qui ne connaît absolument pas le Sénégal, je me suis régalée avec ce roman : pas besoin de longues descriptions ou de digressions façon guide de voyage, dans ce roman les phrases claquent, les portraits et les paysages défilent et quelques mots suffisent à nous faire ressentir toute la vie et l'ambiance de ce coin d'Afrique.

C'est d'autant plus réussi que l'auteur nous perd d'abord un peu : pas de présentations ou d'introduction, on entre directement dans la vie des personnages que l'on découvre et dont on va partager un moment de vie. Au début ce sont juste 3 amis, 3 jeunes de 18-20 ans presque banals et petit à petit au fil des phrases et des situations les différences apparaissent : gosse de riche qui bénéficiera de passe-droits pour décrocher les meilleurs postes dans un état corrompu ou gamin des bidonvilles qui ne devra compter que sur lui même, chrétien ou musulman pour qui la religion tient une place particulière, enfant de l'une ou l'autre ethnie qui composent la mosaïque sénégalaise. L'auteur nous donne à voir toute la richesse culturelle du pays et aussi les différentes facettes de la société, la corruption, la valse hésitation entre le rejet de l'Europe et de la colonisation et la fascination pour le rêve d'immigration ou d'études en France, l'extrême pauvreté opposée à la vie ouatée des riches à qui tout est dû. Et puis bien sûr le poids de la famille et des traditions dont il est difficile de s'affranchir même quand on a 18 ans et qu'on rêve de liberté. le tout est léger, jamais donneur de leçon, les phrases coulent toutes seules et les quelques jours passés avec les 3 amis suffisent à nous faire découvrir beaucoup de chose sur ce pays.

Un beau roman, à la fois émouvant (magnifique personnage de Tibi, jeune fille élevée dans une famille traditionnelle qui se bat pour vivre la vie dont elle rêve) et dépaysant et une plume toujours aussi originale et alerte : encore une belle découverte, Hadrien Bels est décidément un auteur à suivre.
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