Une idée reçue, plus chargée de préjugés que de vérité, voudrait que les campagnes n’aient guère eu d’histoire, traversant immobiles la succession des âges, indifférentes aux événements et aux idées des bourgeois des villes ou à celles des nobles dans leurs châteaux. Si l’historien se démarque des jugements de l’âge classique, il lui faut, au contraire, reconnaître une intelligence paysanne, douée d’opinions et d’une conscience politique capable de violence.
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