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3,34

sur 138 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Georges Bernanos n'était pas un écrivain de roman policier. Pourtant, écrit en 1934, ce livre regroupe tous les aspects d'un polar : un crime, un mobile, un assassin, une enquête. Alors pourquoi ce livre si bien écrit ne fut pas considéré comme un chef d'oeuvre à sa sortie ? Il est vrai que reprendre un curé de campagne pour principal protagoniste, suspect de surcroît, n'était peut-être pas du goût de tous. La plume de l'auteur y est très fine, délicate et recherchée. En cela elle correspond très bien au caractère de son personnage principal. L'histoire est intéressante : une vieille dame riche et solitaire est assassinée la nuit de l'arrivée du curé de Mégère, venu prendre ses fonctions dans ce petit village. D'autres drames suivront et l'enquête piétinera. Les personnages ne manquent pas de personnalité, notamment le juge d'instruction qui s'enlise dans son enquête.

S'il est certain qu'Un crime ne représente pas l'idée que l'on se fait d'un roman policier, de par l'écriture elle-même qui peut paraître désuète aujourd'hui, Georges Bernanos était bien en avance sur son temps. Manipulation, mensonge, homosexualité, travestisme, perversion, tout y est, ou suggéré. Aujourd'hui, l'on ne s'étonne plus de retrouver tous ces ingrédients dans nos livres, mais à l'époque, ça devait faire tache.

Alors chef d'oeuvre ou pas ? A vous d'en juger. Pour ma part, je suis malheureusement passée à côté de quelque chose, vers la fin, et je n'y ai pas compris toutes les subtilités. La postface indique qu'Un crime invite à une relecture, pour bien saisir la machination. Alors oui, je le relirai un jour.
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D'un curé torturé à l'autre...
Ne connaissant Bernanos que par Sous le soleil de Satan, je me suis sentie d'emblée dans un univers connu en entrant dans ce roman policier, un registre dans lequel on s'attend pas à trouver cet auteur.
Et pour cause, c'en est un sans en être : l'intrigue, tortueuse; le mobile, complexe; l'enquêteur, perdu; le mort, et même deux; le meurtrier, insaisissable. Tous les ingrédients sont là.
Mais surtout la nuit, la montagne rustre et froide, le silence, le froid, l'oeil halluciné, la voix basse, les non-dits, les mystères de l'âme éparpillés sur les chemins, les coeurs qui saignent. C'est dans ces éléments, dans ces mots murmurés, dans cette langue sophistiquée et coupante, dans ce personnage central dérangeant que j'ai retrouvé Bernanos, plus que dans une intrigue qui dépasse l'entendement, et vous emmène au bord du malaise.
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Il y a quelques mois j'ai lu un roman de Georges Bernanos, je dois avouer que c'était le premier, je n'avais rien lu de cet auteur même au moment de la sortie du film et de la polémique autour du " Soleil de Satan" de Maurice Pialat.
Je n'ai pas encore fait mon billet car si j'ai aimé et admiré l'écriture, le livre est très difficile à résumer. Quand je suis tombée sur celui là, surprise ! Bernanos écrivant un polar ! Georges Bernanos a des projets d'écriture plus importants mais il faut bien vivre et du coup il écrit ce récit qui est considéré dans son oeuvre comme un roman mineur.

Mazette beaucoup d'auteurs devraient être heureux de publier des romans alimentaires de cette qualité ! Direction la montagne dans les environs de Grenoble, un village perdu, un presbytère....
Le village de Mégère attend son nouveau curé, il n'était pas au rendez vous de la patache qui montait de la vallée, le maire et ses adjoints l'ont attendu pour rien, et le voilà qui débarque au petit matin, c'est Mademoiselle Céleste qui est étonnée, mais tout de suite elle sait qu'elle va être heureuse de le servir celui-là, elle ne se fait pas de souci à le voir « si grâcieux, si doux, si honnête » tout le village va lui faire bon accueil.
Quand dans la nuit le curé est réveillé par des cris, des coups de feu, des appels, Céleste est tout d'abord sceptique, un mauvais rêve peut-être, bien vite le maire, le garde-champêtre sont alertés, et il faut se rendre à l'évidence il y a eu crime, un homme gît dans un fossé près du château et Mme Beauchamp la châtelaine est retrouvée morte dans sa chambre, sa gouvernante une ancienne religieuse n'est pas d'un grand secours pour raconter les évènements.
Une enquête longue et difficile commence. le juge d'instruction et son greffier, le procureur, la gouvernante, Céleste, tout le monde est stupéfait quand le curé de Mégère laisse entendre qu'il est détenteur d'un secret ce que confirme son visage "au masque tragique, au regard pénétrant, au sourire funèbre." et ce secret est la clé du mystère.

Vous avez compris, j'ai aimé ce roman d'un auteur qui d'un bout à l'autre nous manipule nous fait prendre des chemins sans issue, nous trompe, nous perd dans un récit d'une construction extrêmement habile toute en ambiguïté et d'une intelligence que je qualifierai de diabolique (pardonnez-moi Mr Bernanos)

Dans la postface Michel Bernier explique le peu de succès du roman, jugé comme appartenant à un genre mineur dans l'oeuvre de Bernanos, alors que le récit contient tous les thèmes chers à l'écrivain " Si l'on admet que l'art du roman policier est pour une part un art du leurre, Bernanos a réussi dans Un crime un coup de maître "

Régalez-vous de ce crime c'est tout le mal que je vous souhaite.
Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Ce livre (policier?) m'a semblé tout aussi tortueux qu' étouffant et poisseux...
Comme cette fièvre qui mange le petit juge et le curé nouveau.
Le récit se déroule comme un cauchemar, dont on a du mal à s' extirper et dont certaines bribes nous échappent.
Bernanos excelle dans cette sonde des âmes tourmentées, en recherche d'une vérité qui se dérobe.
Au reste, pourquoi le juge se sent-il proche du curé? Leurs tâches respectives ne se rejoignent-elles pas dans leur quête?
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A Mégère, les habitants attendent l'arrivée de leur nouveau curé. Celui-ci se fait désirer, il arrive pendant la nuit dans sa nouvelle demeure perdue au fin fond des Alpes. Cette première nuit est mouvementée. le curé de Mégère se réveille en sursaut après avoir entendu un claquement, comme un coup de pistolet. Il donne l'alerte au village et les recherches commencent aux alentours de la maison du prêtre. C'est dans le parc du château qu'est découvert le corps d'un jeune homme. Encore en vie au moment des recherches, il ne tardera pas à trépasser. le maire se rend alors au château pour savoir si les habitantes, une dame et ses deux domestiques, ont entendu quelque chose. C'est l'horreur et l'effroi qui les attendent à l'intérieur. La vieille dame a été assassinée. Les notables du village, le maire, le procureur et le curé, tentent d'élucider ce double meurtre. L'héritière, arrière-petite-nièce du mari de la morte, est-elle mêlée à ce terrible crime ?

En 1934, Georges Bernanos a des soucis financiers. Pour renflouer ses caisses, il s'attèle à l'écriture d'un roman policier. A l'époque, comme le précise la postface, Georges Simenon donne ses lettres de noblesse à ce genre populaire. Mais Georges Bernanos ne peut s'empêcher de faire du Bernanos et les thématiques de l'auteur sont bien présentes dans “Un crime”. L'intrigue se déroule dans un village reculé des Alpes, loin de la civilisation. La nature y est âpre, rude et hostile : “Le ciel s'était couvert de nouveau bien que, par chaque brèche un moment ouverte au flanc des brumes, le soleil lançât un bref rayon oblique qui semblait courir d'une extrémité à l'autre de l'immense paysage, ainsi que l'éclair d'un phare. Alors une pluie rageuse crépitait comme une grêle sur les vitres, et s'éloignait de lui.” La nature écrase les hommes chez Bernanos.

C'est dans ce cadre pesant qu'arrive le nouveau curé de Mégère. Comme dans “Le journal d'un curé de campagne” et “Sous le soleil de Satan”, il est le personnage principal de ce livre. Comme dans le premier roman, le prêtre est jeune, sans expérience et semble trop sensible pour la rudesse du pays. Mais c'est également un personnage mystérieux, avare de mots et de confidences. le procureur essaie de se rapprocher du curé et de percer le secret que celui-ci semble cacher.

A travers les deux meurtres, Bernanos évoque également la bassesse de l'être humain. Dans “Le journal d'un curé de campagne”, le héros se heurte à l'hostilité, à la lâcheté des villageois. Ici c'est le crime qui montre la noirceur de l'âme humaine. le procureur évoque la nature du meurtre et de l'homme : “Le crime est rare ; je veux dire le crime qualifié, authentique, tombant sous le coup de la loi. Les hommes se détruisent par des moyens qui leur ressemblent, médiocres comme eux. Ils s'usent sournoisement. Et les crimes d'usure, monsieur, ça ne regarde pas les juges !” le pessimisme de Georges Bernanos est bien à l'oeuvre dans “Un crime”.

Et ce sont peut-être les pessimistes qui écrivent les plus grands romans noirs. Car ne nous y trompons pas, “Un crime” est bel et bien un roman policier. C'est une intrigue époustouflante qu'a construite Georges Bernanos. le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la dernière page du livre. Il y a bien un assassin à débusquer et c'est d'ailleurs lui qui nous révèle le fin mot de l'histoire. Je dois reconnaître avoir dû relire le dernier chapitre pour assembler les pièces du puzzle. La fin choisie par l'auteur est totalement surprenante et originale. Et pourtant Bernanos sème des petits cailloux tout le long du récit, nous donne des indices. le livre terminé, j'ai relu de nombreux passages pour me rendre compte à quel point Bernanos m'avait roulée dans la farine ! L'auteur nous offre une belle énigme à résoudre, il ne bâcle pas sa révélation finale. On sent à travers cela toute l'exigence et la qualité d'un grand écrivain.

Un crime” est non seulement un bon Bernanos mais également un grand roman noir. Je me suis régalée avec cette intrigue complexe et le style fabuleux de Georges Bernanos.
Lien : http://plaisirsacultiver.unb..
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Bon , content d'avoir lu ce livre et d'avoir découvert la belle plume de Bernanos que je ne connaissais pas....belle ambiance et personnages complexes à souhait , dans une ambiguïté permanente....je dois reconnaitre que j'ai fermé le livre sans être sûr d'avoir bien compris...pas grave, j'en garderais un beau souvenir et feuilleter un livre imprimé en 1950 avec cette odeur particulière du papier vieilli , cela fait partie de l'expérience
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Le thème central du roman est le mensonge et la difficile perception de la vérité. Il faut se méfier des visages "qui inspirent la sympathie", il faut se méfier des rêves et des délires engendrés par la fièvre. Il faut se méfier des impressions trompeuses une nuit d'orage dans une maison isolée dans la montagne... L'atmosphère du village perdu est d'ailleurs bien reconstituée dans la première partie, donnant l'impression d'un huis-clos.
Il faut également se méfier du titre du roman lui-même, il nous ment lui aussi. En effet, il n'y a pas un crime, mais plusieurs : la vieille dame, et le vagabond - dont on ne soupçonne la réelle identité que dans les dernières pages ; et la gouvernante morte d'overdose, est-ce vraiment un suicide ou est-ce un meurtre ? et le jeune garçon retrouvé noyé, "un accident, un crime ou un suicide ?" comme le titre un journal local ?
Il faut donc se méfier de tout le monde dans ce roman, chaque personnage semble avoir un secret, chaque personnage ment, ou ne dit pas tout. D'ailleurs, est-ce que mentir par omission est un mensonge ? Voilà une question qui mériterait d'être posée à un prêtre dans un confessionnal ... Ne pas tout dire à ses subordonnés quand on est un juge d'instruction, ou à son procureur pour ne pas que ce soit lui qui résolve l'enquête, mais garder pour soi ses déductions, est-ce un mensonge ? Et par-dessus, tout, le lecteur doit se méfier de l'auteur, qui ne dit pas tout, ne révèle rien clairement et explicitement, ne présente qu'à la fin un - ou plus une - des personnages-clef du meurtre. Pas de Sherlock Holmes ou d'Hercule Poirot pour exposer doctement à la fin tout ce qui s'est passé, des motivations du tueur à ses actes.
Non, ici, nous sommes dans l'implicite, le subtil et le non-dit. C'est pour cela que je ne qualifierai pas ce roman de roman policier, puisque l'enquête, la découverte du coupable, n'est pas au coeur de l'ouvrage.
Je ne sais pas si ce roman a fait scandale à sa sortie. Cependant, je dirais qu'en tant que lectrice du XXIème siècle, je n'y ai pas vu ce que les lecteurs contemporains pouvaient y voir et qui pouvait les heurter ; au contraire, j'y ai lu assez vite ce qui permet de résoudre l'énigme. Aujourd'hui, avec un regard cynique, ou du moins un retrait du fait religieux dans la société, voire avec une vision anti-cléricale, on se méfie quand on lit la description d'un jeune prêtre qui fascine un bel adolescent et l'emmène à l'écart lui parler secrètement, on pense forcément à la pédophilie - et le fait que le prêtre soit jeune et beau n'est pas une circonstance atténuante. On comprend les allusions à l'homosexualité féminine, et à la manipulation perverse, la femme inconnue qui écrit sa confession se présente elle-même comme une perverse narcisissique en quête d'une "proie" qui a manipulé l'héritière à Chateauroux. Et ces éléments d'interprétation permettent de comprendre plus vite ce qui s'est réellement passé.
Un roman subtil, qui ne livre pas facilement son mystère.
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Ce roman s'organise tout entier autour de la foi religieuse de George Bernanos, et marque un enracinement dans la terre française, son passé est immuable, dont il se fait le peintre minutieux. Toute son inspiration transparaît dans le choix de ses personnages abandonnés de Dieu, qu'ils soient criminels, mécréants ou simples d'esprits. L'auteur décrit l'itinéraire de la misère à la joie en s'appuyant constamment sur la transfiguration chrétienne, la vision celeste jusqu'au seuil de la mort. Aujourd'hui il suscite moins d'intérêt, mais pas le mien; sans doute à cause de ses pamphlets catholiques beaucoup trop intransigeant selon la critique de l'époque, mais éveille encore quelques curiosités sur la nature profonde de l'oeuvre de Bernanos.
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J'ai bien aimé ce roman qui m'avait été chaudement recommandé par mon père mais je ne pense pas en avoir compris toutes les subtilités...
Il s'agit d'une enquête pour essayer de trouver le responsable de deux morts criminelles dans un village des Pyrénées ; on a parfois envie de se croire dans un roman d'Agatha Christie ou plutôt de Simenon.
Ces morts coïncident avec l'arrivée du nouveau curé de Mégère, jeune homme au charisme surprenant qui fascine le commissaire chargé de l'enquête.
Il y a ensuite des histoires de famille et d'héritage autour du meurtre de la vieille dame du château mais je suppose que l'auteur a aussi voulu parler à mots couverts de la difficulté d'assumer une identité sexuelle aux limites du genre dans ce contexte. A voir... si je le relis une autre fois.
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Le nom de certains auteurs sonne de manière si familière à mes oreilles que j'ai le sentiment de les avoir lus et de connaître leur vie au moins dans les grandes lignes. Pourtant en y regardant de près cela s'avère souvent faux. Cela me fait penser à une citation d'un philosophe dont j'ai oublié le nom qui disait que c'est lorsqu'on nous demande la définition d'un mot que l'on s'aperçoit que l'on ne le connaît pas vraiment alors qu'il fait pourtant partie de notre vocabulaire.

Donc en choisissant ce livre peu connu de Bernanos « Un crime » publié en 1935, je me suis rendu compte que bien que possédant quelques-uns de ses romans dans ma bibliothèque et lisant souvent son nom dans les livres de littérature générale je ne savais pas grand-chose en fait de son style et de sa vie. Il est vrai que Bernanos est un peu oublié, car il est mort il y a plus d'un demi-siècle en 1948 à 60 ans. Certains de ses livres sont toutefois toujours réédités ce qui témoigne du génie de cet auteur. On connaît surtout « Sous le soleil de Satan », « Journal d'un curé de campagne » et « Les grands cimetières sous la Lune ».

J'ai accroché tout de suite à ce roman dès les premières lignes du premier chapitre. L'auteur installe une ambiance qui annonce une sombre histoire qui se déroule dans le petit village de Mégère près de Grenoble. C'est la nuit, il fait froid et deux personnages parlent d'une voix tremblante dans une maison pleine du souvenir d'un mort. Il n'est pas nécessaire pour découvrir un auteur de lire ses plus grands succès, on risque même de passer à côté. En tout cas je ne regrette pas d'avoir eu en main ce roman de Bernanos qui, d'après ce que j'ai compris de son oeuvre, se démarque un peu, car il s'agit d'un roman policier ce qui n'est pas la spécialité de Bernanos. L'histoire est en trois partie. Un jeune curé vient s'installer dans sa nouvelle paroisse et dès la première nuit de son installation croit entendre des coups de feu et des appels au secours dans un champ non loin du presbytère. L'alerte est donnée, on trouve un premier cadavre puis un deuxième, une enquête commence. La première partie se lit exactement comme un roman policier (mais je n'en ai pas lu beaucoup) porté par une écriture raffinée et mettant en scène des personnages bien campés. Dans les parties suivantes, on sent que l'auteur va au-delà de la simple histoire policière, l'intensité dramatique et la psychologie des acteurs entraînent le lecteur dans un monde plus profond, plus mystérieux, plus dense où se révèle le génie de l'auteur notamment dans les conversations entre le prêtre et le juge. On devine que ce jeune prêtre sait quelque chose concernant ces crimes et que d'une manière ou d'une autre il y est mêlé. L'intrigue se complique et laisse un peu le lecteur perplexe sur les différentes hypothèses, l'auteur reste volontairement allusif et sème très peu d'indice au point que l'on peut être un peu perdu si l'on manque d'attention, mais ce léger défaut est estompé par la puissance d'écriture et si la fin déroute un peu le lecteur il est impossible de lâcher le roman en cours de route.

Une très belle découverte qui m'a donné envie de mieux connaître Bernanos, j'ai notamment l'intention de lire prochainement son essai « La France contre les robots » publié en 1947, un livre prophétique sur ce que nous vivons aujourd'hui où il dénonce la société industrielle et les pertes de liberté que subissent les hommes au nom de la libre entreprise. Je lirais aussi sa biographie écrite par Max Milner qui m'attend sagement en haut de l'étagère située juste en face de moi au moment ou j'écris ces lignes.

— « Un crime », Georges Bernanos, Plon, le livre de poche (1968), 243 pages.
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