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EAN : 9782258077973
264 pages
Presses de la Cité (19/02/2009)
3.83/5   39 notes
Résumé :
Printemps 1919.
De retour d'exode, la famille Piquart retrouve sa région de Verdun. A quatorze ans, Rosalie est une excellente élève.
Encouragée par son instituteur, elle espère devenir maîtresse d'école. Mais sa mère Sidonie meurt des suites d'une longue maladie. La tradition et le devoir désignent l'aînée des filles pour s'occuper du foyer auprès d'Eugène, le père, maçon.
Désormais, Rosalie doit veiller sur ses frères et sœurs, dont Marinett... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Malgré certains passage un peu long, ce livre est émouvant, l'histoire d'une petite fille qui a un rêve, mais qui malheureusement doit l'abandonner pour raison familiale. Tout au long du livre on découvre le courage et les sacrifices que Rosalie a du faire pour son père, ses grands frères et ses petites soeurs sans jamais se plaindre.
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Tendres souvenirs d'hier. Cet hier qui fut à l'origine de tant de lendemains, avec leurs attentes et leurs espoirs, mais en vain.

Tout apparaît, se créé, se forme et; plus rien.
Tout s'effondre.

La misère, une guerre, des déchirements et des erreurs de temps et de jugements.

Bruits sourds et lancinants de ces moments perdus dans une vie de recherches et d'espérances.

Les pages se succèdent, les choses se font et se défont, puis la vie reprend son droit et une lueur s'attarde sur l'ombre d'une vie.

A découvrir avec tendresse et souvenirs d'un autre temps, déjà.
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Cette fois c'est en Lorraine que se passe l'histoire, dans un petit village non loin de Verdun, là où tant de soldats sont tombés à la Grande guerre de 14-18, la soit disant "Der des ders".

Meuse, 1919 la famille Piquart peut enfin réintègrer sa maison d'où ils avaient été évacués cinq ans plus tôt. Eugène et Sidonie partis à 6 reviennent au pays à 7, une 5eme enfant est née pendant leur exode, cependant Sidonie ne s'est pas bien remise de cet accouchement et ne s'est jamais fait à l'idée de quitter sa Lorraine. C'est donc émus qu'ils arrivent en gare de Verdun, le maire de leur village les attend pour les conduire à leur demeure. Mais chemin faisant, ils sont éffarés de ne voir que des champs noirs plantés de piquets, plus de prairies, plus de forêts, que des terres brûlées à perte de vue. Ils angoissent au fur et à mesure, même si le maire leur a dit que leur maison était toujours debout, dans quel état va t-elle être ? La moitié des villages qu'ils traversent sont en ruines, d'autres ont complètement disparus. Sidonie, déjà très éprouvée, est choquée de voir son pays ainsi dévasté. L'aînée, Rosalie, 14 ans, très bonne élève, porte précieusement sur son coeur une enveloppe ; une lettre dans laquelle son institutrice d'exode la recommande chaudement à l'instituteur meusien. Rosalie s'est gardée d'en parler à ses parents, d'abord voir Monsieur l'instituteur, car elle a un rêve, devenir institutrice elle aussi. Chacun angoisse à l'approche de la maison, mais celle-ci n'a pas trop souffert, aérée, nettoyée, la végétation maîtrisée, il n'y paraîtra plus. Tout le monde va s'y mettre, bientôt elle sera comme avant et la vie pourra continuer mais Sidonie très malade ne se remet pas et s'éteint au bout de quelques temps. Eugène que l'instituteur était venu rencontrer pour parler des études de Rosalie, refuse, qui va s'occuper de la famille maintenant que sa femme n'est plus là ? C'est donc tout naturellement que la tâche incombe à l'aînée Rosalie, une toute jeune fille qui n'aura plus d'enfance, pas d'adolescence et bientôt plus d'âge, son rêve enfoui au fond de sa mémoire...
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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L'écriture est lourde et le sujet résonne d'un sacrifice. Même si l'histoire aurait pu être vraie et vécue il y a quelques temps en France, le thème aurait mérité d'être traité avec un peu plus de légèreté.
Au fil des pages, je me sentais de plus en plus claustrophobe, comme étouffée par la vie que Rosalie accepte de se voir imposer.
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Ne vous laissez pas décourager par les moments un peu long de l'histoire car malgré tout elle est captivante, Rosalie fait beaucoup de sacrifice pour sa famille et cela est très émouvant. Cette petite fille qui doit assumer le rôle de la maman est très courageuse et ne proteste jamais malgré la lourde tâche qui lui incombe, C'est un livre que j'ai moyennement aimer mais je vous le conseil quand même, bonne lecture à vous...
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Je vous remercie de vous intéresser à l'avenir de ma fille, vous faites votre travail d'instituteur. Je suis fier, et sa mère aussi, qu'elle soit intelligente, mais de là à en faire une institutrice... L'idée de la couper des autres, de l'élever plus haut qu'eux, sa ne me convient guère.(...)
- P't-être bien, mais... C'est pas seulement ça, monsieur Richet. C'est ma femme.
- Sa Santé?
-Oui sa ne vous aurait pas échappé.(...) Alors, notre Rosalie, vous comprenez, on en a besoin. Je ne peut pas la laisser partir au écoles.(...)
Rosalie ne serait pas institutrice. Le sort en décida autrement. Sidonie ne vécut que six mois dans sa maison retrouvée, qui ne sut pas lui rendre ses forces. La maladie, car c'en était une, eut raison d'elle au matin du troisième jour de novembre de cette année 1919.(...)
Ainsi donc pour tout le monde il était clair que sa qualité de fille ainée désignait Rosalie pour assumer désormais les tâches de maîtresse de maison.
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Les maisons comme les humains souffrent non seulement des attaques mais également des absences, et les traces, bien moins profondes, en sont tout aussi émouvantes.
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Par contre, à l'intérieur, le père comme les fils se révélaient plus que gauches, incapables, sauf s'il s'agissait de porter des choses lourdes, des seaux d'eau pour l'évier, des paniers de bois pour la cuisinière. Mais il y avait tout le reste... S'asseoir autour de la table pour un repas, prendre une "rechange" complète dans une armoire, et ne pas avoir à se demander combien de gestes, et lesquels, avaient été nécessaires à leur préparation, c'était alors le privilège des hommes, dont ils mésestimaient l'importance, parce que des femmes, toujours, des femmes, des sœurs, des épouses, avaient tout assumé, y compris dans les moments difficiles.
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Ni elle ni Rosalie ne boudaient les émissions de variétés où apparaissaient les étoiles de la chanson. Edith Piaf, plus populaire que jamais, malgré sa déchéance physique précoce, continuait à croire en l'amour en dépit du drame qu'avait été pour elle la mort de Marcel Cerdan. Gilbert Bécaud arborait ses fameuses cravates à pois. Et une bande de petits jeunes, derrière Johnny Hallyday, "ce garçon de dix-sept ans qui a deux voitures et fête son millionième disque", comme le relatait un reportage de Paris Match en 1961.
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Une lecture triste mais réaliste qui raconte sous fond du monde paysan , la rudesse de la terre , la guerre , l'occupation l' histoire d'Agathe . Suite au décès à l'accouchement de sa maman son père Etienne ne veut pas la voir et la confie à sa grand-mère . Sa nouvelle femme ne veut pas de l'enfant de l'autre . Elle va être mise à l'écart de la famille et de son père . Nous suivons la vie de cette enfant jusqu'à l'âge adulte . Bien aimé ce livre .
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