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Christian Melchior-Bonnet (Directeur de publication) Tallandier (Autre)
Tallandier (05/08/1969)
1/5   2 notes
Résumé :
Sommaire

I - La course au plaisir, par Jules Bertaut

II - Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich.

III - La fuite d’Egypte, par Jacques Benois-Méchin.

IV - Bonaparte arrive à Paris, par Roger Régis.

V - Le 18 brumaire, par P. Bessand-Massenet.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce sont les vainqueurs, dit-on, qui écrivent l'Histoire. Rien de plus vrai. Et c'est sans aucun doute la raison, une des raisons pour lesquelles le Directoire est toujours si sévèrement jugé. Son histoire a été écrite après le 18 brumaire.
On ne cesse, par exemple, de nous conter que Bonaparte rétablit l'ordre en France...
Oui, Bonaparte donna chasse aux coupeurs de route, et il assainit nos grandes villes, mais il ne faisait que continuer une œuvre entreprise par ses prédécesseurs et dans laquelle ceux-ci avaient déjà remporter maints succès. (..)
Il est vrai que les initiatives individuelles ne furent pas pour peu de chose dans les succès remportés à la fin de 1797, début 1798, par les représentants de l'ordre. (…)

2318 – [p. 457] Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich
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Les chauffeurs d'Orgères se rattachaient à une vieille tradition : celle des Hulin, qui, sous Louis XVI, avait occupé la forêt de Montargis, et des Poulailler, qui travaillait en Beauce et en Sologne et se risquait parfois jusque dans Paris. (…)
Les opérations des bandits couvraient six départements nouvellement créés, mais s'exerçaient plus particulièrement dans l'Eure-et-Loire et le Loiret. (…)
L’association avait ses cadres, ses membres actifs, son intendance, son service de renseignements, ses dépôts d'armes et arsenaux, ses transports et même sa justice : quiconque s’appropriait secrètement une partie du butin... était passé au bâton d'abord, puis exécuté en cas de récidive grave.
Mieux, les « pingres » (ainsi se nommaient-ils entre eux) avaient leurs officiers d'état civil, leurs prêtres, leurs instituteurs. Les mariages y étaient célébrés sur des rites traditionnels... les enfants nés de ces unions... allaient à l’école tenue par Nicolas Tincelin, dit Jacques de Pithiviers, ancien clerc de procureur fiscal, et dont l'érudition argotique était remarquable ; on prétend qu'il connaissait pour chaque mot de la langue française cinq ou six mots d'argot...
La bande avait même … ses souterrains... Le plus profond le plus important … avait plus de cinq cents mètres de long sur une trentaine de large …
C'est dans ce souterrain qu'était installé en permanence le service santé de la bande : un chirurgien diplômé .. François Trason, dit le père Couteau, pansait les blessures, présidait aux accouchements, dressait les actes de décès.

2317 – [p. 457] Les chauffeurs d'Orgères, par Léon Treich
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