Eh bien voilà : c'était le dernier
Bertholon, le seul qu'il me restait à lire, et que je gardais comme une poire pour la soif... Et forcément, je suis déçue ! Je n'arrive pas à savoir si c'est parce que j'en attendais trop ou si mon sentiment est juste : la maîtrise du style est recherchée, je veux dire qu'il y a plus d'"efforts" que dans les autres, tant au niveau du vocabulaire que de la syntaxe. du coup, il y a aussi moins d'émotion. Il y a tout de
Bertholon dans ce roman, le thème choisi, (une famille ; le père meurt assassiné ; la mère et la fille tentent, ou pas, de se reconstruire), la façon de le décrire (des détails, toujours des détails qui font sens chez
Bertholon... mais là, les détails m'ont semblé moins "vrais", moins symboliques aussi, -alors que le coup de l'oreille qui saigne, comme symbolisme, c'est là !).
Oui, on a tout de
Bertholon et pourtant j'ai trouvé
Bertholon absente... La souffrance de cette jeune fille qui écrit à je, je l'ai comprise mais je ne l'ai pas ressentie, pas comme
Grâce, pas comme
Twist, pas comme
Les corps inutiles...
J'ai envie de dire que l'auteur se cherche, encore, dans ce roman, même si
Twist est sorti avant et que là, elle s'était bien trouvée ;-) Je ne sais pas. Je sais que c'est un chouette livre, toujours très bien écrit, mais...?