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EAN : 9782896904181
Les éditions Goélette (17/10/2012)
3.85/5   10 notes
Résumé :
L’avocate Julie De Grandpré a disparu depuis trois semaines. Tout ce que l’agent Mathieu Langlois sait d’elle au moment de commencer l’enquête, c’est que dans les corridors du palais de justice, on l’appelle « la Sorcière ». Ce surnom lui aurait été attribué parce qu’elle a quitté la Couronne pour représenter la défense et qu’elle coucherait avec ses clients, des criminels.

Qui pourrait en vouloir à une telle avocate ?

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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Mon Avis :

Julie de Grandpré est-elle une si mauvaise personne ? Je ne crois pas. Est-elle du mauvais côté de la justice ? Ça d'après moi, oui.

Suite à la lecture de ce roman de Sophie Bérubé on en viens à ce demander si ce genre de chose, l'intrigue du roman que je ne divulguerais pas, évidemment, arrive souvent en justice et j'aurais tendance à pensé que oui.

Mathieu Langlois se fait niaiser par certain agent du SPVM ( Service de police de la ville de Montréal ) car c'est lui qui doit enquêter sur la disparition de Maître Julie de Grandpré. Pourquoi ils le niaise ? Car ils connaissent le passé de de Grandpré alias La Sorcière.

Mathieu traite les disparut comme des clients, quelque soit la raison de la disparition, cependant, il prend de plus en plus au sérieux cette enquêtes, comme si il tombais tranquillement amoureux intérieurement de la Sorcière.

À un certain moment de l'enquête, il va même jusqu'à embrasser une femme pour des renseignements ce qui fait en sorte qu'il passe à 2 doigts de perdre sa femme et sa fille.

L'intrigue comporte également des gangs de rue, la mafia, violeurs ainsi que d'autre criminel.

Perso, j'étais loin de me douter de la tournure des événements en avançant dans le livre. Nous avons des doutes, mais c'est doutes sont-ils bon ?

En voici un extrait :

Finalement, Marc se dit qu'il n'a pas trop perdu la main pour flatter la police dans le sens du poil. Et Paul Martel, avec son gros ego, est la cible idéale. Après quelques appels, il finit par trouver le numéro des voisins de Julie de Grandpré. Ceux qu'il réussit à contacter disent ne pas connaître personnellement la belle avocate et n'avoir rien remarqué de spécial en ce qui concerne leur voisine ou le va-et-vient autour de son appartement. Par contre, l'un d'entre eux emploie la même femme de ménage et c'est de cette façon que Marc obtient le nom et le numéro de celle-ci. Dès qu'elle comprendra qu'il est journaliste, Nancy Duhaime lui raccrochera au nez, en lui disant que c'est dégueulasse de l'appeler à ce sujet, qu'elle est déjà suffisamment traumatisée comme ça. Il pourra donc la citer dans parler de « sources policières ». En parlant avec quelques procureurs, il confirme aussi le fait qu'on surnomme la jolie disparue « la Sorcière » et qu'on la soupçonne de fricoter avec les criminels. Il sent l'excitation monter au fur et à mesure qu'il imagine le contenu de son article du lendemain. À moins d'un changement majeur, il sera titré « Magie noire ou enlèvement ? ».
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Avec Sans antécédents, Sophie Bérubé avait réussi à tenir en haleine ses lecteurs de la première à la dernière ligne, ce qui était déjà un véritable pari. La barre était donc haute pour La sorcière du palais, son deuxième roman. Pas trop haute, car Sophie Bérubé a tenu son pari.

Avocate de formation, journaliste, et reporter spécialisée dans les enquêtes judiciaires, l'auteure pouvait compter sur sa propre expérience pour installer la toile de fond et les personnages de la sorcière du palais. En effet, le roman met en scène la disparition de Julie de Granpré, une jeune avocate loin d'être parfaite. Procureure de la couronne pendant un certain temps, elle a changé son fusil d'épaule il y a deux ans afin de prendre la défense des criminels.

Sa disparition constitue donc l'occasion pour tous ceux qui l'ont côtoyée de près et même d'un peu plus loin, anciens amants, clients, confrères, patrons et journalistes, d'émettre une opinion pas toujours des plus flatteuses sur celle qu'on surnomme « la sorcière du palais ». Mathieu Langlois, l'inspecteur du SPVM chargé de l'enquête, prend les choses en main… et à coeur, se refusant à admettre que Me de Grandpré est aussi monstrueuse que certaines langues se plaisent à la décrire, faisant notamment d'elle une femme sans morale et sans scrupules, une droguée, une dévergondée et une provocatrice.

Et si Julie de Grandpré n'était pas le sosie de Cruella, mais une jeune femme qui a souffert et qui s'est vue forcée de s'adapter pour se protéger des rapaces autour d'elle? Et si sa disparition était une fugue? Et si on avait toutes les chances de la retrouver vivante quand on sera en mesure de voir en clair dans la plupart de ces gestes qui, pris séparément, donnent une idée du personnage sans fournir un portrait clair? C'est à cela que Mathieu Langlois, de pair avec deux journalistes du Montréal Express, va s'appliquer.

Or il est bien connu qu'on ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs. Mathieu Langlois n'échappera pas à l'adage. Juges, avocats, policiers et ministre verront leur réputation mise en jeu alors que l'enquête dévoilera des manoeuvres pas toujours des plus honnêtes de la part de certains hommes de pouvoir. Des manigances dont n'était pas dupe Julie de Grandpré et auxquelles elle s'est parfois opposée. Mais sont-ce là des raisons de la faire disparaître?

Captivant, La sorcière du palais révèle une fois de plus le talent de Sophie Bérubé, laquelle sait donner à ses personnages suffisamment d'étoffe pour les rendre crédibles tout en imposant au lecteur un rythme soutenu qui donne envie de ne pas déposer le livre une minute. Histoire d'en découvrir l'issue à mesure que l'étau semble se resserrer autour de certaines personnes pourtant bien sous tous les rapports avant la disparition de l'avocate et l'enquête à laquelle celle-ci a mené.

Tout aussi enlevant que le premier et savamment dosé en matière d'indices, ce deuxième roman de Sophie Bérubé nous pousse à croire qu'elle est en train de se tailler une place de choix dans le monde très prisé des thrillers.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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L'histoire est intéressante et bien ficelée, mais le ton et les personnages sont un peu trop durs à mon goût. Je suis sûre qu'il saura plaire aux amateurs de roman noir.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
En fait, on reçoit tous des menaces à un moment donné. Nos dossiers sont complexes, la justice l’est encore plus, et on doit gérer des situations délicates. Comme dirait mon professeur de droit criminel : « Si vous ne voulez pas d’ennemi, ne devenez pas avocat, devenez notaire. »
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-- (…) Ils veulent autre chose. Plus de multiplateformes pour les éditorialistes. Le métier a changé.
-- « Flusher » un éditorialiste parce qu’il ne sait pas construire un argument, ne vérifie pas ses sources ou parce qu’il manque de pertinence dans ses analyses, je comprends ça, mais quand c’est une question de nombre d’amis Facebook, ça m’écoeure.
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Video de Sophie Bérubé (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Bérubé
Sophie parle de son livre "Sans antécédents", premier livre de fiction qu'elle écrit.
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