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3,92

sur 976 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une petite déception pour moi que ce dernier livre de Philippe Besson, même si cela reste une lecture que j'ai appréciée. Peut-être en avais-je lu trop de retours élogieux, peut-être était-ce difficile de lire un autre livre de cet auteur après Ceci n'est pas un fait divers qui m'avait laissée KO debout.

J'ai aimé l'ambiance qui règne dans ce roman, la description de cet été qui marque la fin de l'adolescence pour ce groupe de jeunes, cet été qui se termine mal. J'y ai retrouvé ce que j'ai moi même vécu, étant de la même génération que l'auteur, ces moments d'insouciance, ces moments où le temps s'arrête, où rien ne presse. J'ai revécu avec lui ces étés qui semblent immenses au moment où ils commencent, où la plage est le lieu du farniente, des baignades, mais aussi de la découverte de corps libres des contraintes vestimentaires du reste de l'année. Mais surtout J'ai aimé la description de leurs relations, entre eux d'abord, puis avec les adultes, plus tolérants, plus aptes à cette période à accorder des permissions, ou encore avec cette petite fille trop jeune pour faire partie de la bande, mais qui guette dans l'ombre, comprend beaucoup, sans que personne ne lui explique et prononce des réflexions surprenantes.

Mais j'ai été déçue par le plume, que j'ai trouvé moins percutante que souvent. Je n'ai pas aimé ces réflexions entre parenthèses qui pour moi alourdissent le texte et coupent la fluidité de la lecture. Une écriture que j'ai trouvée un peu plate, plus descriptive que attachée à nous faire partager les sentiments, et qui a peiné à me faire ressentir ce que vivent ces jeunes gens.

Ceci n'est que mon avis, et la plupart sont beaucoup plus enthousiastes.
Merci à NetGalley et aux éditions Julliard pour cet envoi #Unsoirdété #NetGalleyFrance
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Un soir d'été, un drame est venu détruire l'insouciance d'une bande d'amis, alors que l'été promettait des soirées joyeuses et la naissance d'amours d'un jour ou d'une vie.

Avec beaucoup de sensibilité, Philippe Besson revient sur cet épisode qui a marqué son adolescence. En retraçant avec beaucoup de nostalgie, et en remettant l'histoire dans le contexte social de cette époque révolue, il tisse la trame d'un récit intimiste et fait la part belle aux sentiments passés, à l'incertitude de ce qui peut se dire ou se montrer, aux révélations à demi-mots.

Hommage à ce jeune homme mystérieusement disparu, qui laissera pour les année à venir une éternelle cicatrice, celle des remords de ne pas avoir réagi aussitôt, celle des regrets d'être passé à côté de ce que les échanges n'ont pas su révéler.

Merci à Babelio et aux éditions Julliard
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Julliard pour la mise à disposition de ce titre en service de presse.

De son enfance à son adolescence, Philippe Besson passait ses vacances d'été sur l'île de Ré. Il y retrouvait ses amis, "les inséparables" François et Christophe. Ils avaient entre 17 et 18 ans en 1985, ce fameux "soir d'été". Un nouveau membre avait récemment rejoint la bande : Nicolas. Philippe rencontre et découvre ce dernier-venu début juillet. Il fait aussi la connaissance de Marc et Alice, touristes estivaux débarqués de Paris. Dès le début du livre, on sait qu'une personne manquera à l'appel en fin d'été... Philippe Besson nous livre ses souvenirs des jours qui ont précédé la disparition, dans une atmosphère aussi banale que lourde.

C'est le premier livre de Philippe Besson que je lis. J'ai trouvé le style agréable, naturel, très direct, parfois oral (surtout dans les digressions et les constats a posteriori). Majoritairement écrit au présent alors que l'action se déroule il y a 40 ans, l'écriture m'a souvent parue très factuelle, presque journalistique, ou scénaristique. Je n'ai pas perdu de vue qu'il s'agissait de souvenirs : est-ce un stratagème de l'auteur pour rester à distance ? Sans doute... Car si cette histoire fait naître des émotions, c'est surtout à travers l'ambiance, le propos et les sujets abordés.

Sachant dès les premières lignes qu'une personne va disparaître bientôt, la tension monte progressivement au fil des pages. L'auteur nous propose une sorte de polar inversé (et réaliste) : le mystère sur l'identité de la personne disparue perdure durant plus de la moitié du livre.

L'auteur fait le récit nostalgique d'une époque révolue (pourtant pas si lointaine) : sans téléphone portable, sans réseaux sociaux, sans pont routier menant à l'île de Ré... C'est dans cet environnement qu'il a traversé la fin de son adolescence, avec ses questionnements sur les relations familiales, amicales, sexuelles, amoureuses... Les descriptions de l'île semblent fidèles aux années 1980 et aux évolutions subies depuis les années 2000. On sent que ce lieu revêt de l'importance pour l'auteur, qu'il sait retranscrire ici.

#Unsoirdété #NetGalleyFrance
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Un été sur une île, une bande de jeunes, notre auteur en faisait partie. Il nous dévoile un fait divers d'un soir d'été : l'un d'eux disparait. Suicide ? Fugue ? Meurtre ? Disons le tout de suite : ce n'est pas mon préféré de ses romans. Sans doute parce que celui-ci est plus factuel, plus récitatif, avec toute cette collection des objets et des clichés des années 80 (mention spéciale pour Didier le DJ). Notre auteur se sert encore d'un drame humain pour un nouveau livre. Je le préfère quand il est plus psycho et plus fin. Je le préfère quand il fait du Besson, ici il a fait comme d'autres : la facilité du souvenir, triste soit-il. Histoire poignante bien-sûr mais pas de phrases qui font chahuter cette fois. Sauf peut-être quand il s'agit de dire qu'effectivement une solitude peut cacher une exclusion, que quelqu'un qui nage mal peut cacher une noyade imminente. Savons-nous toujours pourquoi les gens se tuent ? Non, et cette absence de réponse est un fardeau.
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Une histoire triste, une histoire personnelle car ce roman est une autobiographie.
L'auteur, avec sa plume sensible, nous livre un pan de sa jeunesse.

Philippe Besson avait l'habitude de partir en vacances avec ses parents sur l'île de Ré.
Il y retrouvait son ami François, l'ami d'enfance de ce dernier Christophe.
Cette année-là, va se rajouter au groupe, Nicolas, Alice et son frère Marc.
Ils s'amusent, font la fête, vont au bal, se draguent...mais un jour l'un d'entre eux disparait. Et ça change tout.

C'est sans doute le recul de ce drame qui fait que les mots de l'auteur me semblent bien plus matures que ne pourrait l'être un ado de 18 ans qui découvre les joies de la liberté grâce au permis de conduire, les prémices du sexe, les jalousies, les nouvelles rencontres et ce qu'elles peuvent amener de bon ou de mauvais, sans compter cette disparition qui devient absence à long terme avec les questions qui peuvent en découler.

J'espérais, en tant que maman surtout, que la fin serait différente. Quoi de pire pour un parents que ce que vit cette maman ?

Encore une fois, c'est la douceur de la plume, le choix des mots de l'auteur qui font que l'on veut savoir quand même ce que cette situation douloureuse va devenir.
L'espoir de croiser un jour ou un soir d'été, cet ami disparu et de le savoir heureux et en pleine santé.
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Avec l'auteur c'est un peu quitte ou double avec moi, j'ai beaucoup aimé certains récits d'autres moins, mais comme ce sont en général de court récit je me laisse tenter par ses nouvelles parutions en emprunt.

Ici cette quatrième de couverture évoquant une disparition de plus durant l'adolescence et dans un cadre de vacances ne pouvait que me plaire.

L'écriture est toujours aussi fluide et forcément ce récit m'a rendu nostalgique et pourra rendre chaque lecteur également nostalgique de cette période de l'adolescence et des vacances avec nos parents à cette époque.

Les premiers émois amoureux, les études, le permis de conduire, les sorties en boite de nuit, j'ai aimé que l'auteur évoque les musiques de l'époque avec certains groupes comme les Modern Talking, mais l'auteur évoque également son homosexualité et la difficulté pour certains jeunes garçons de faire leur coming out.

Cependant petit bémol à mes yeux sur ce récit et que la disparition intervient très très tardivement, sur les dernières pages, ce qui fait que ce qui est promis en quatrième de couverture est frustrant car cela n'est pas le sujet principal du lire au final.

Une lecture agréable au final mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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Philippe Besson s'inspire de son vécu dans ce roman racontant un drame de jeunesse survenu un été dans les années 80 sur l'Île de Ré.

Un été où l'ambiance est aux vacances, à l'insouciance pour ce petit groupe composé de six garçons et une fille.
Pourtant dans cette ambiance frivole où s'émeuvent les corps chauds de désirs, se révèlent les attirances sexuelles, s'éveillent les émois amoureux, au rythme d'une nonchalance et de relations éphémères, sonnera bientôt la fin de l'innocence.
De la fin de l'adolescence au passage dans le monde des adultes, de façon abrupte.

Une atmosphère joyeuse et d'incertitudes bientôt teintée d'âpreté et de tristesse.
Un soir d'été, les coeurs en berne.

Un court roman qui se laisse facilement lire, teinté de nostalgie, plongeant dans les années adolescentes estivales le temps d'un été.

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Allez, laissons la pluie, le vent et transportons nous pour quelques heures dans les années 80, un été sur l'île de Ré. Retrouvons avec nostalgie une ambiance estivale, le murmure des vagues, la brise iodée dans les pins, les terrasses ensoleillées, les corps qui s'exposent. See, sex and sun.
C'est Philippe Besson qui nous invite dans ses souvenirs d'adolescence. Il nous présente ses amis François et Christophe et nous raconte sa rencontre avec Nicolas. Tous les trois vivent sur l'île toute l'année. Viennent ensuite se greffer Marc et Alice parisiens en vacances. Plage, oisiveté, désir, flirt et confidences.
C'est léger, peut-être un peu trop mais Philippe Besson sait décrire les relations, les émotions et la lecture est plaisante.
Puis, le soir de l'anniversaire de Christophe, ses 18 ans, tout bascule. Lors de la soirée en boîte de nuit Nicolas disparaît.
Un souvenir traumatisant et douloureux pour l'auteur puisque cette histoire est la sienne. Beaucoup de questions sans réponse, de regrets et un peu de culpabilité dans ce récit plein de mélancolie.
Pourtant,même si la légereté du début m'était agréable, même si l'écriture est sensitive rien ne m'a vraiment accrochée dans cette seconde partie. Tout est un peu plat, sans tension, sans rythme.
Une déception pour moi qui avait tant aimé le choc puissant de son précédent roman "Ceci n'est pas un fait divers".
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En refermant ce livre, je l'ai trouvé un peu vide… avec pas mal de remplissage…

Après réflexion, c'est justement ce qu'il exprime. le vide de la disparition, du manque. Un ami disparu un soir de fête alors que tout était simple et insouciant. En vacances sur l'Île de Ré, avec une bande copain à jouir de l'amitié, des flirts, de la légèreté des 18 ans.

… un peu vide quand même
Lien : https://www.noid.ch/un-soir-..
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Terminé.
Déçue.
Ce n'est pas le meilleur livre de Besson, c'est indéniable.
Il manquait ce petit quelque chose qui fait un excellent roman.
Je ne lui en veux pas, j'ai tellement adoré ses précédents !
Je ne ferais pas de résumé, d'autres s'en sont chargés.
Avec brio.

1985 : un été à l'île de Ré comme tous les étés.
Les amitiés sont solides, tenaces, importantes.
On se retrouve à chaque fois.
Un groupe de six ados.
Liberté, joies, on se chamaille gentiment, on est heureux finalement.
Un nouveau venu dans la bande, un ami, Nicolas.
Il est mystérieux, étrange, comme coupé du monde.

Un soir, en boîte, il n'est plus là.
La suite, vous la lirez.

L'écriture de Besson comme toujours est belle, hypnotique, fulgurante à certains moments, toujours juste.
Mais elle ne m'a pas touchée comme d'habitude ; un pas de travers, je perds l'équilibre, et le roman, qui est une histoire vraie, ne m'a pas portée comme d'ordinaire.
J'ai préféré la première partie, ces ados heureux, sans véritable soucis, les descriptions sont magnifiques, riches de cette écriture bénie, tout est "à sa place".
Pas pour longtemps....

J'ai été frustrée par la fin, qui n'en ai pas une.
Je suis restée sur ma faim (fin ?), je n'ai pas compris cette abolition totale de véracité.
Ça m'a étonnée, puis agacée avec la douloureuse impression de m'être fait avoir comme on dit.

C'est dommage car j'ai réellement aimé cette première partie du livre.
Beaucoup de thèmes sont abordés, forts, toujours intéressants, fouillés, creusés avec délicatesse et beaucoup de tact avec une écriture forte et parfois sublime.
Mais ce n'a pas été suffisant pour noter cinq ou quatre étoiles.

C'est un bon Besson tout de même, mais frustrant pour ma part.
Je n'ai pas compris la fin.
Peut être n'y a t il rien à comprendre, tout simplement. Et c'est sans doute la patte d'un écrivain doué et si sensible.

À l'année prochaine Mr Besson.












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