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sur 973 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
L'auteur nous livre, un roman, une histoire sans filtre, avec beaucoup de pudeur et sensibilité, sur un fait vécu à la veille de ses 18 ans, C'est l'été 1985, période de vacances ,synonyme de profiter du soleil, de farniente, plage ,retrouver des amis . Un lieu l'île de Ré, envahie de touristes comme chaque année. La jeunesse, bon enfant, profitant des attractions , des animations, des baignades, le temps de se poser, dans un bar pour boire un verre. Une bande d'amis Philippe, François, Christophe, Nicolas, qui vient de s'installer dans l'île depuis quelque mois, Marc et Alice, frère et soeur, parisiens qui viennent se greffer à la bande, une amitié forte, fusionnelle. Les premiers flirts, Philippe qui parle de son homosexualité sans tabou, et vie un amour de vacances avec Marc. Une soirée dans une discothèque , ils s'amusent , profitant un maximum de ce moment ,nous sommes loin de la jeunesse d'aujourd'hui qui ne vit qu'à travers des réseaux sociaux, internet et autres. Un drame vient s'abattre sur eux Nicolas disparaît, comment pourquoi cela reste un grand mystère. Un pan de la vie de l'auteur qui le marquera pendant des années. Un roman faisant ressurgir des faits tels que les non dits, les secrets enfouis, le harcèlement, la mélancolie qui peut être dévastatrice,et source de suicide.
Cette histoire m'a bouleversée, me donnant la chair de poule, de laissant bouche bée. L'auteur grâce à ses mots, son écriture, nous fait , rentrer dans son intimidé , sans voyeurisme, mais avec une grande tendresse. Les personnages dégagent une grande empathie, une sensation de vivre ce drame avec eux, Un livre court nostalgique, qui ne peut nous laisser indifférent,
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Cinq gars, une fille .
Dont Philippe Besson, dix-huit ans, qui vient chaque année chez le meilleur ami de son père qui habite l'ile de Ré, avec sa famille .
Là, il partage la chambre de François, c'est comme ça chaque été. Cette année, c'est spécial, au copain Christophe ( un fils de pécheur ), s'est ajouté Nicolas, puis Alice qui plait beaucoup à François, et Marc son grand-frère.
[ En ce temps-là, ce n'est pas bourgeois, l'île] , mais Alice et Marc sont parigots, et ne viennent pas du même milieu. Qu'importe ! C'est l'été. Et la plage, le soleil, la boîte de nuit, les feux d'artifice gomment presque tout , ainsi que les hormones. François craque pour Alice, qui elle craque pour...
Philippe , notre narrateur vit lui aussi ses émois amoureux, mais avec les garçons.
Un soir, alors qu'ils sont tous à une soirée, en train de se déhancher au son de Marcia Baîla, l'un (e) d'entre eux disparaît, on ne le/la retrouvera jamais...

Et c'est ce fait divers, cette béance, cette première fissure dans l'insouciance de sa jeunesse, que nous raconte Philippe Besson, qui le temps d'un roman, nous raconte un vrai traumatisme, de ceux qui ne font pas de bruit. En 1985, voyez-vous, une disparition sur l'île de Ré de faisait pas la une des chaines d'info , lesquelles n'existaient pas, pas de réseaux sociaux non plus où basculer notre angoisse. Non, on se taisait, on avançait, on oubliait...
Sauf que le jeune Philippe n'a jamais oublié, lui, son ami(e), et nous livre un témoignage sincére, pudique et troublant de cette amitié qui ne fût qu'une parenthése de sa vie, quinze petits jours, environ...
Et son album photo personnel, rejoint un peu le notre : les vacances d'été à la mer (ici sur une île), le soleil, les parents qui ne sont qu'un vague décor, la liberté d'aller et venir, les copains d'abord..., la plage, le soleil, les rapprochements garçons-filles ( ou garçons-garçons), les soirées, la musique.
Ah parlons-en de la musique ! C'est fou comme un roman racontant ce qui passait à la radio, envoie comme nostalgie.... [ François chante à tue-tête : " Quand le démon de la danse me prend le corps, je fais n'importe quoi." ]
Et c'est cela qui est beau dans ce roman, ces thémes qui s'entrechoquent : une disparition de jeune et en parallèle , un instant (vacances ) et un lieu où tout est fait pour l'insouciance le plaisir, le bonheur...
Oserai-je dire que j'ai aimé ce voyage sur l'ile de Ré, ce retour aux années 80 et la nostalgie, les souvenirs que ça a évoqué chez moi.
Un joli livre très court, ( trop court ?. En même temps, les dix-huit ans, ça se doit d'être fulgurant...).
A la fin, Philippe Besson nous dit ce que les autres amis , sont devenus, et j'ai eu envie d'aller voir ceux restés sur l'ïle de Ré, un peu comme si ses amis étaient devenus les miens ...
Un roman beau et délicat...

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Après une année éprouvante de prépa — il a réussi ses concours —, Philippe se rend à l'île de Ré avec ses parents. Il retrouve ses amis d'enfance, François et Christophe qui vivent là toute l'année, ainsi que Nicolas qui vient d'arriver avec sa mère. Bientôt, ils font connaissance d'Alice et Marc, des Parisiens. Ils sont à l'âge où l'on préfère ses copains et ses amourettes à tout, où l'été est un moment magique. Mais la magie est brisée par un évènement dramatique.

Le livre se termine un peu trop vite à mon goût, j'aurais aimé que Philippe Besson s'attarde davantage sur la suite. le premier chapitre donne néanmoins des indications précieuses sur l'état d'esprit du narrateur aujourd'hui.

Un soir d'été de Philippe Besson allie facilité de lecture et scènes marquantes. J'ai beaucoup aimé la description de ces vacances dans les années 1980, une époque où les téléphones portables n'existaient pas. En revanche, j'ai trouvé la fin un peu abrupte.

Lien : https://dequoilire.com/un-so..
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Ce fut immédiat et rapide, je suis entrée dans la lecture d'Un soir d'été comme on entre dans un habit sur mesure avec aisance et contentement. Philippe Besson nous invite à revivre le mois de juillet 1985 sur l'île de Ré. Tout en délicatesse et en sobriété, les mots sont posés, les uns après les autres, pour faire défiler la bande des jours qui se succèdent dans la paresse, l'insouciance, l'ennui et la chaleur.

L'auteur réussit le tour de force à partir d'images collectées par sa mémoire de nous déposer, avec nos sacs de plage et notre machine à remonter le fil des ans, sur le sable chaud, entouré d'amis et amies, une bière tiède entre les mains et un oeil averti reluquant les serviettes voisines.

Philippe Besson écrit en peu de mots l'évènement qui va les faire basculer (lui-même et sa bande d'amis) dans une autre dimension, celle qu'ils n'ont pas vu venir et qui les cueille à froid et sans préambules dans le monde sérieux, angoissant et gouvernant des adultes.

Les jeunes de 1985 vont adorer le côté nostalgique de cette lecture !
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Une histoire de jeunesse.

Tous les ans Philippe, ses parents et sa soeur prennent le ferry pour aller passer leurs vacances à l'île de Ré, nous sommes en juillet1985. Ils sont hébergés par des amis de leurs parents, le père est boucher sur les marchés et sa femme, Anne-Marie tient une « boutique de frites ».

Philippe partage la chambre de François, le fils de la famille.
Cette année, en plus de Christophe, leur ami pêcheur, se joignent à eux : Nicolas, nouvellement arrivé sur l'île, un garçon mystérieux et peu ouvert et Marc et Alice (des frères soeurs) estivants parisiens.

Si François et Christophe travaillent, les trois autres sont en vacances et partagent leur oisiveté.

Pour la petite histoire, François est attiré par Alice qui elle, serait plutôt attirée par Nicolas ; quant à Philippe, homosexuel, il préfère Marc et c'est réciproque.

Cette histoire pourrait être banale mais un beau soir, alors qu'ils sont tous en discothèque, Nicolas disparaît.
Qu'en deviendra-t-il de cette disparition ?

Un bon livre, d'une histoire de vacances, la belle écriture de Philippe Besson en fait un chef d'oeuvre qui accroche !

Je lis cet auteur pour la première fois, il est depuis longtemps dans ma liste (sans précision de titre) je n'en ai entendu et lu que du bien, la lecture de ce livre m'en apporte la confirmation. Philippe a une très belle écriture, fluide, simple, riche, il retient l'attention de ses lecteurs.

Ce livre « sent » le vécu, je suis prête à parier que c'est une partie de la vie de l'auteur !

Je suis séduite par ce roman et ne saurais, chers lecteurs, que vous en recommander la lecture.
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Voici mon retour de lecture sur "Un soir d'été" de Philippe Besson.
S'inspirant d'une histoire vécue, Philippe Besson retrace un drame de sa jeunesse, survenu dans l'île de Ré, un soir de juillet, au milieu des années 80 : la disparition d'un des six camarades que composait leur petite bande, cet été là.
Un soir d'été est un joli roman, comme l'auteur sait nous en écrire. Sa plume est fluide, les mots coulent tout seuls et la lecture est rapide. Impossible de lâcher ma lecture avant la fin :)
J'ai adoré suivre Philippe à la fin de son adolescence. Il a 18 ans, revient sur l'île de Ré pour l'été. Il y retrouve ses amis, s'en fait de nouveaux. Ils vivent cet été à six, une petite bande comme tant d'autres.
Je n'ai eu aucun mal à m'immerger avec eux, à l'ile de Ré. J'avais réellement l'impression d'y être. Je me suis facilement attachée à eux.
Dès le début, nous savons qu'il va y avoir un truc qui va dérailler. Mais qui va disparaître ? Pourquoi..
L'auteur fait monter le suspens peu à peu et ça fonctionne parfaitement.
Je trouve ça triste que tant d'années après cet évènement la lumière dessus n'ai pas été faite. C'est dur pour les proches. C'est une bonne idée de nous avoir partager cet événement, qui l'a évidemment marqué.
Un soir d'été est un bon roman que je vous recommande. En tout cas, moi j'ai aimé, il confirme que j'apprécie de plus en plus la plume de Philippe Besson,
Ma note : quatre étoiles et demie.
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J'aurais pu dire qu'une nouvelle fois Philippe Besson a su m'embarquer dans une histoire simple.
J'aurais pu dire que Philippe Besson par son écriture ô combien élégante a magnifiquement décrit « Un soir d'été », une bande d'amis, l'insouciance, la promesse des lendemains qui chantent avec des destins tout tracés pour certains, plus incertains pour d'autres.
J'aurais pu dire ma curiosité grandissante au fil des pages.
J'aurais pu parler des sentiments ambigus chez des ados qui se cherchent.

Mais lorsque l'un des amis disparait je ne sais plus que dire …
Philippe Besson m'a emmenée très loin, là où je ne pensais pas revenir un jour :
Nous avions 13 ans, elle s'appelait Simone, c'était mon amie. Lorsque c'est arrivé j'ai découvert le vide, l'absence. Plus rien n'a jamais été pareil. J'ai appris à continuer mon enfance sans elle. C'était il y a si longtemps, 60 ans, une vie.
Au fil des années son souvenir s'est estompé. Philippe Besson en mettant ses mots sur les miens vient à travers son histoire de lui redonner vie.

Depuis son premier roman je lis et relis Philippe Besson, toujours avec émotion et nostalgie, mais « Un soir d'été » restera pour moi un livre à part.
Le livre de l'enfance qui s'en va brusquement alors que la veille tout allait bien.
Ainsi va la vie. Restent les souvenirs et les bons livres pour nous les rappeler.
Merci aux Editions Julliard et à NetGalley.
#Unsoirdété #NetGalleyFrance
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Été 1985 : comme tous les ans, Philippe prend le bateau pour aller passer les vacances avec ses parents à l'île de Ré. Il n'y a pas encore de pont ! Ils sont hébergés par le meilleur ami de son père, Christian et son épouse. Cette année, il partage la chambre de François.

Une fois les bagages déposés dans la chambre qu'il partage avec François, ils vont rejoindre, comme tous les ans, sur la place des tilleuls, Christophe, l'ami d'enfance de François ainsi qu'un nouveau venu : Nicolas, qui est arrivé sur l'île récemment avec sa mère.

Ils ont dix-huit ans, c'est l'insouciance après le bac ; Philippe vient de terminer sa prépa HEC. Ils font la connaissance de deux touristes Alice et son frère Marc. C'est la période des premiers émois amoureux, de l'attirance sexuelle. Philippe a déjà rencontré l'homme de sa vie, qui a quitté la classe prépa et assume son homosexualité mais ce n'est pas forcément facile pour un des copains. Cf. « Arrête avec tes mensonges »

Un drame va se produire, Nicolas, empreint aux doutes, pas bien dans son corps ni dans sa tête, va disparaître et on ne saura jamais ce qu'il est devenu : fugue, suicide ? et rien ne sera jamais plus pareil, adieu l'insouciance, bienvenue dans le monde des adultes…

Vous savez, vous, pourquoi il faut que les belles histoires finissent mal ?

Philippe Besson, nous propose un joli retour vers le passé, avec ce qu'il se passait en cet été 1985, la difficulté à trouver qui l'on est vraiment, la recherche de l'identité sexuelle, le sentiment amoureux, l'intolérance de la société vis-à-vis de l'homosexualité, mais a-t-elle vraiment évolué ?

L'auteur aborde tous ces thèmes avec délicatesse, sensibilité, comme toujours, on se promène sur la plage, on se baigne avec les protagonistes ; ce roman est beau, (comme d'habitude), il n'y a jamais de pathos ; on est simplement dans la nostalgie, le sentiment d'impuissance, parfois même la mélancolie. J'ai vraiment aimé suivre l'évolution de ces jeunes gens, dans une décennie que j'affectionne, et retrouver la plume d'un des mes auteurs préférés que j'avais un peu snobé il y a quelques années, nostalgique de l'émotion que j'avais ressenti en découvrant ses premiers romans, et retrouvé avec « Paris Briançon » et surtout « Ceci n'est pas un fait divers ».

Avec « un soir d'été » on retrouve l'intensité de « Se résoudre aux adieux » ou encore « L'arrière-saison » « Son frère » …

Je remercie infiniment Babelio et les éditions Julliard qui m'ont permis de découvrir ce roman et de retrouver la plume de son auteur.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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François, Christophe, Nicolas, Alice, Marc et Philippe

Ils sont six, quatre amis qui vont croiser deux parisiens en vacances sur l'île de Ré. Philippe Besson raconte comment, en cet été 1985, ils vont perdre leur innocence. Un roman d'initiation autour d'un drame inexpliqué, riche en émotions.

Comme souvent dans les romans de Philippe Besson, les chapitres initiaux nous présentent une galerie de personnages. Nous sommes durant l'été1985, au moment où la famille rejoint ses quartiers d'été sur l'île de Ré. le narrateur, Philippe Besson, a retrouvé François, le fils du boucher qui seconde son père. Ils vendent viande et charcuterie dans une camionnette installée sur la place du marché. Là, il leur arrive de croiser Christophe, qui lui est fils de pêcheur et se lève tous les matins aux aurores pour grimper sur le bateau paternel et aller jeter les filets. C'est aussi pourquoi la plupart de ses après-midis sont consacrés à la sieste. le trio est complété par Nicolas, nouveau venu sur l'île, mais qui y réside désormais avec sa mère. Il ne va pas tarder à devenir intime avec Philippe et ne plus guère avoir de secrets pour son nouvel ami.
À la veille du 14 juillet, la petite bande va croiser une famille de Parisiens en vacances et remarquer particulièrement Alice, la fille qu'ils s'empressent d'inviter à la fête. Elle sera accompagnée par son frère Marc. Voilà donc une bande de six jeunes «empêtrés dans une contradiction fondamentale: on voulait séduire, avoir des histoires, on était guidés par notre libido balbutiante, et pourtant, le plus souvent, on restait dans l'incertitude, l'entre-deux, une sorte de zone grise, on manquait de résolution, ou de discernement, ou d'énergie, ou des trois et, à la fin, souvent, on préférait la compagnie de nos potes à l'amour et au sexe, c'était moins impliquant, moins épuisant.»
Si Alice devient vite l'objet d'une rivalité amoureuse entre François et Nicolas, sous l'oeil de Philippe, dont l'homosexualité est maintenant assumée, cela ressemble plus à un jeu, une parade qu'à un conflit ouvert. le soleil invite à l'indolence et à la paresse. «C'était merveilleux de ne pas avoir quelque chose à faire, d'être improductif, de se tenir dans la mollesse, l'inertie, de n'être dérangé par rien, rattrapé par rien ni personne. C'était merveilleux que, tout à coup, l'existence entière soit sans objet, sans but.»
Et puis arrive la nuit du 19 au 20 juillet. Cette nuit où tout va basculer. Ils étaient six et vont se retrouver à cinq. «Pourquoi a-t-il fallu que l'un d'entre nous disparaisse?» Cette question continue aujourd'hui de hanter Philippe Besson.
Ce que lui et ses amis ont vécu comme une épreuve aura, bien des années plus tard le goût d'un rite de passage. «Je songe que c'est un état magnifique, l'innocence. Et qu'on ne s'en rend compte que lorsqu'on l'a perdue.» écrit l'auteur de Ceci n'est pas un fait divers avec cette sensibilité qui fait sa force. Avec lui, on comprend combien les disparitions inexpliquées fascinent autant. Parce qu'on se met à la place des proches du disparu et de son entourage, parce qu'on partage leur désarroi, et parce que ces questions restent sans réponse.
Avec son style toujours aussi limpide, Philippe besson continue de creuser les faits divers. Un peu comme dans Paris-Briançon, il fait monter le suspense jusqu'aux ultimes chapitres, quand les émotions atteignent leur paroxysme.
NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu'ici! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre. Vous découvrirez aussi mon «Grand Guide de la rentrée littéraire 2024». Enfin, en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.


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Dans ce court roman autobiographique, Philippe Besson nous relate une histoire dramatique qui s'est déroulée pendant ses vacances à l'ïle de Ré, en été 1985.
Il est jeune homme alors qu'il rejoint son ami François, leur copain Christophe et un nouveau jeune homme discret, Nicolas. L'été étant propice aux rencontres, ils se lient à Alice et à Marc, avec lequel Philippe a une liaison. Mais un drame vient faire exploser leur vie simple et insouciante.
Une histoire, un manque, un choc, un trauma que Philippe Besson va trainer toute sa vie et sur lequel il a souhaiter revenir, pour se souvenir ou pour l'exorciser.
Dans ce court roman, Philippe Besson nous livre une bouleversante part de sa vie, une part enfouie de lui qui restait béante: une disparition, c'est un manque que rien ne vient jamais combler et qu'on ne peut pas se cacher. Et parce qu'en parler lui a pris plusieurs décennies, ce roman n'est pas nostalgique ni pleurnichard mais beau, vrai, intense. Il décrit avec le même brio les moments d'amitié, les amours et le choc de la disparition.
J'ai beaucoup aimé ce roman, qui m'a touché: l'auteur a trouvé le ton juste, jamais larmoyant, jamais voyeur et c'est une oeuvre ciselée avec finesse et talent que j'ai fermée avec regret...
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