Silence radio

Silence radio est l'histoire d'un journaliste de radio France qui a eu un AVC assez sérieux puisqu'il a mis 36 mois à s'en remettre. le scénariste Xavier Bétaucourt a mis en scène son parcours de vie depuis cet accident cérébral où il a perdu toute autonomie de vie.

Il est vrai que les AVC son souvent mortels pour les individus. Ils arrivent comme cela sans prévenir. C'est une réelle difficulté pour se relever d'une telle épreuve. A noter que les auteurs ont pris soin d'éviter le pathologique. On n'est pas là pour s'apitoyer mais pour apprendre.

On voit que notre journaliste est entourée d'une famille formidable avec une femme d'origine ukrainienne, d'amis réellement sincères et surtout d'un environnement professionnel qui force l'admiration. Dans la plupart des entreprises, cela se termine très souvent par des licenciements pour inaptitude professionnelle au bout de trois ans. Il n'y a pas la moindre humanité qui se dégage ou elle demeure de façade. On peut dire que dans son malheur, ce journaliste est plutôt chanceux. Il a en a pris conscience d'ailleurs.

Je sais que certains lecteurs n'aiment pas trop ces histoires basées sur des incursions dans la vie privée des gens. Moi, j'aime quand on nous fait partager une expérience douloureuse mais où il y a de l'espoir de s'en sortir. C'est toujours une démarche courageuse. Je suis plutôt preneur de ce type de récit rempli d'humanité puisque tiré de la vie réelle des gens. Oui, désolé : il n'y aura pas de super héros sauvant le monde !

Au final, on a une BD assez touchante où l'on va se sentir proche de Bruno, le grand reporter de France Culture. C'est à prendre en tant qu'expérience de vie. Un album poignant à mettre entre toutes les mains.

Comment reprendre une vie normale après un AVC ? Suite à son accident, Bruno Cadène se bat au jour le jour, mû par un désir puissant : retrouver sa place au sein de la rédaction de France Culture...
Un soir de février, la vie de Bruno Cadène bascule : il est victime d'un AVC.
À 54 ans, le journaliste doit réapprendre à marcher, à parler... Kinés, orthophonistes, neurologues et spécialistes se succèdent. Galina, son épouse, semble parfois découragée par la faiblesse de ses progrès.
36 mois d'acharnement, jusqu'à la victoire : son retour au travail.
C'est ce long parcours que raconte l'album Silence radio; un parcours qui a tout du combat contre soi-même, contre ce corps qui ne répond plus et surtout, pour un homme de radio, contre cette parole qui ne vient plus spontanément. Un passionnant album paru aux éditions Delcourt, et un témoignage porteur d'espoir pour les nombreuses victimes d'AVC..
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Une bd sensible et bien renseignée
concernant l'accident vasculaire cérébral.
Xavier Betaucourt nous rapporte l'histoire
de Bruno, journaliste à France Culture.
Foudroyé le 6 février 2017 par un épisode très violent
qui paralyse son côté droit et le prive de parole.
C'est le récit de son chemin d'épines,
avec des hauts, avec des bas, et des.. très bas.
C'est l'engagement de sa famille à ses cotés,
le professionnalisme attentif des soignants,
les informations sur internet
disant tout et son contraire ,
C'est le temps qui passe, les espoirs déçus,
le courage et l'obstination de tous
que demande la rééducation...
C'est un livre qui dit ,qui montre sans langue de bois,
l'aventure de retrouver sa verticalité ,
sa parole, sa liberté de mouvement et d'expression
C'est un ouvrage qui peut certainement rassurer
et aider ceux qui traversent cette épreuve.

Un soir de février, Bruno Cadène sort tranquillement du travail et rentre chez lui. Alors qu'il est seul dans son appartement, il est victime d'un AVC. Il a le bon réflexe de téléphoner à sa femme, ce qui lui sauvera la vie.
36 mois de kiné, orthophonie, neurologie et autres seront nécessaires pour arracher cette victoire : celle du retour au travail.

Silence radio raconte l'acharnement de Bruno Candène pendant 36 mois pour réapprendre à marcher, à parler…
Ce roman graphique nous montre aussi l'amour de sa femme et de leurs deux enfants. Ils seront toujours présents pour que leur mari et père n'abandonne jamais, qu'il ne baisse jamais les bras malgré les moments difficiles.

Silence radio est un magnifique témoignage touchant et sensible sur l'espoir et sur la résurrection d'un homme qui a frôlé la mort.
Les dessins d'Olivier Perret et le scénario de Xavier Bétaucourt font ressortir toute la tendresse et l'émotion des protagonistes de ce témoignage.
Un album très réussi que je recommande.
Merci aux éditions Delcourt pour la découverte de cette bande dessinée.

L'AVC hémorragique représente seulement 20% des accidents vasculaires cérébrales ; mais il est le plus mortel. Il est indispensable de réagir dans les premières minutes de l'AVC afin d'en limiter les séquelles intellectuelles, psychologiques, physiques, sociales. J'en sais quelque chose car j'y ai été confronté moi-même. C'est terrifiant.
Je me suis plongée dans la lecture de cette bande dessinée qui raconte l'histoire vécue de Bruno Cadène, journaliste à Radio France. Il a été victime d'un AVC en février 2017. Les planches sobres ont réveillé des souvenirs douloureux et angoissés. Il est parfaitement montré la rupture entre la vie d'avant et celle d'après. Les émotions qui agitent Bruno devant son état physique diminué ; la perte de la parole, son bras droit qui ne répond plus et ce cerveau dont les connexions ont été bouleversées par la rupture d'une artère, le sang dispersé et comprimant des zones du cerveau.
L'entourage est souvent démuni face à ce traumatisme. Même si les services hospitaliers sont réactifs et emphatiques, il n'est pas toujours simple d'expliquer quelque chose qui leur est familier, que le temps sera long avant de retrouver une certaine autonomie. Et que la récupération ne sera jamais complète. Il y a le deuil de la vie d'avant aussi à gérer pour le patient et ses proches.
Pour aborder et comprendre ce que représente l'AVC, cette bande dessinée est parfaite.

Impossible de ne pas être émue par cette BD qui repose sur un fait réel: un journaliste connu est frappé par un AVC hémorragique (le pire). Malgré l'entourage bienveillant et les soignants attentifs, c'est au fond du gouffre que se sent l'homme qui a perdu la parole et sa mobilité. La BD transcrit ses pensées incommunicables mais c'est un battant et il va tout faire pour récupérer au maximum; ce sera long pour lui (et pour sa femme parfois découragée) trois ans d'efforts continus.
intéressant et émouvant.

Bruno Cadène, journaliste radio à France Culture, est victime d'un terrible AVC en rentrant chez lui un soir. Paralysé d'un côté, il raconte à travers cette BD ses longs mois de rééducation..
Illustrée par les jolies croquis d'Olivier Perret, et par le texte de Xavier Bétaucourt, cette BD a de beaux atouts à faire valoir. La description des innombrables difficultés liées à l'AVC est réalisée sans tomber dans le piège du pathos. Il s'agit ici de décrire la situation, en particulier le décalage entre les pensées de la victime, lorsqu'elle ne peut plus parler, et des interprétations de son entourage. La BD est donc un formidable plaidoyer de la volonté d'un homme, bien épaulé par ses proches, de remonter la pente, pas à pas, exercice après exercice. Elle est un témoignage de la puissance de la volonté humaine.
Malheureusement, ce partie pris de rester au plus près de l'action fait perdre un peu de qualité émotionnel au récit. Les progrès de Bruno aurait peut-être mérité d'être mieux mis en avant. Ce petit bémol reste cependant mineur face à la qualité de l'ouvrage, que je vous conseille de lire.

Paris, fin février : Bruno Cadène termine sa journée de travail à Radio France. Alors qu'il pensait pouvoir passer une soirée tranquillement à la maison, voilà qu'il est victime d'un AVC. Il a alors le réflexe d'appeler sa femme qui lui sauvera la vie. Mais Bruno est dans un sale état.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..

Voilà un très beau témoignage qui reflète le dur labeur de la rééducation post-AVC.
On y suit Bruno, qui travaille chez France Inter, et qui subit un AVC. Même si pour beaucoup tout est perdu, Bruno a gardé la force de se battre pour retrouver ses capacités de journaliste. Chaque jour il s'efforce de s'entraîner, que ce soit seul ou accompagné par toute une équipe soignante. On voit bien aussi que l'entourage, en voulant aider du mieux possible le patient, peut être "oppressant" (la femme de Bruno aimerait que la rééducation soit plus rapide !) mais est toujours encourageant.
Après 36 mois d'efforts quotidiens, Bruno a réussi à retourner au travail, une véritable victoire sur son accident !