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sur 2117 notes
Une fois ouvert, ce roman a du mal à être reposé, en effet. L'île du diable est un endroit que le lecteur découvrira en même temps que les protagonistes de cette histoire.
Sarah apprend dès le début du roman l'assassinat de son père, homme secret et taiseux dont elle va comprendre l'histoire au fil des pages.
c'est un bon thriller, qui fait frémir et monter l'angoisse petit à petit , dans lequel les personnages se révèlent tour à tour, avec beaucoup de surprises .
Belle analyse psychologique et en même temps page d'histoire puisque les faits révélés s'appuient sur des faits réels, glaçants.
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Il s'agit de la suite et de la fin de la trilogie des aventures de l'inspectrice norvégienne Sarah Geringën. Ce roman débute un an après l'ensemble des événements au Vatican. Son père vient d'être assassiné selon un rite bien particulier. Une enquête hors normes débute alors et mène Sarah aux confins de la Sibérie afin de comprendre les raisons de la mort de son père. Et ce qu'elle va découvrir va bien au-delà de tout ce qu'elle avait pu imaginer…

Ce roman clôture l'histoire de cette inspectrice, et je pense que cela est salvateur malgré la fin qui est assez incroyable. En effet, le premier roman a été une véritable révélation pour moi avec un suspense et une histoire qui m'ont accroché du début à la fin. J'ai apprécié les deux derniers romans mais avec moins d'enthousiasme sans m'empêcher de faire défiler les pages. L'écriture de Nicolas Beuglet est fluide et captivante, ce qui permet de conserver l'attention sur ses enquêtes de bout en bout. Je recommande donc cette dernière aventure norvégienne et attend avec impatience de lire « le dernier message ».
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Voilà un livre que j'ai lu très rapidement. On retrouve notre inspectrice qui sort tout juste de prison et qui est déjà sur une enquête, plus personnelle cette fois-ci.
L'intrigue tourne autour de faits historiques russes terribles : on en a froid dans le dos. Quelle horreur !
Comme pour les autres livres, on se laisse entraîner à la suite de Sarah. On aimerait demander à l'auteur de la laisser un peu tranquille.... D'ailleurs, cela manque parfois d'un peu de crédibilité.
J'aurais aimé que le thème scientifique sur l'épigénétique soir un peu plus développé. de par ce fait, j'ai trouvé la deuxième partie du livre un peu bâclée.
Mais cela reste un très bon livre.
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Acheté dès sa sortie pour la médiathèque, j'ai pourtant tardé avant de découvrir « L'île du diable », le troisième livre mettant en scène l'inspectrice Sarah Geringën. Ce n'était pas l'envie qui me manquait, mais un manque de disponibilité, puisque l'ouvrage était régulièrement emprunté ou réservé. C'est sans parler du covid qui a bloqué le prêt durant de longs mois… Or, j'avais vraiment beaucoup aimé « le cri » ainsi que sa suite « Complot ». Si vous n'avez pas encore découvert l'auteur, je vous recommande vivement de commencer par le premier, car l'héroïne évolue au fil des tomes. Ce nouvel opus commence un mois après le précédent et, même si un bref rappel nous évoque ce qu'il s'est déroulé autrefois, il est préférable de ne pas débuter par celui-ci… Surtout que, à l'inverse de « le cri », Sarah va vous paraître froide, sensible, à vif, peu attachante et fragile. Ce qu'elle a vécu qui l'a rendue comme cela. Par le passé, elle a dû faire des choix terribles, prendre sur elle face à des courses contre la montre ou de sinistres affaires et a un relationnel assez étrange avec son entourage proche… C'est une femme qui a énormément de blessures psychologiques et qui, hélas, ne ressortira pas indemne de cette nouvelle aventure !

Une fois encore, Nicolas Beuglet propose un rythme très intense, si bien que j'ai lu ce thriller en une demi-journée. La triple narration fonctionne à merveille et, même si l'enquête de Sarah prend le plus de place, je n'ai eu aucune préférence. J'appréciais aussi bien l'affaire de la belle rouquine que de l'enquêteur Stefen ou du gentil Christopher (malheureusement très en retrait !). La plume est toujours aussi fluide. de plus, je n'ai ressenti absolument aucun temps mort. En revanche, j'ai rapidement trouvé qu'il y avait quelques facilités, notamment avec les indices trouvés dans la maison perdue dans la forêt. L'enquêtrice progressait bien trop vite, si bien que je me demandais ce qu'il s'était passé pour que l'auteur propose un thriller en dessous des autres. Finalement, Nicolas Beuglet a justifié ces facilités durant le dernier tiers et m'a rassurée. Cette ultime partie m'a d'ailleurs impressionnée, car ce qu'il se passe à ce moment-là est difficile, horrible et inimaginable… Pauvre Sarah… Elle a réellement beaucoup de courage ! Ainsi, même si je pense avoir deviné son choix final, il me tarde de la retrouver dans le prochain volet…

Bien que la lecture soit agréable, j'avoue avoir une nette préférence pour les tomes précédents dont les sujets m'avaient surprise. Là, je connaissais cette période historique sombre et funeste, notamment grâce à « Rouge Eden » de Pierre J. B. Benichou. J'avais donc deviné une partie du secret du père de la jeune femme. de plus, j'ai estimé que certains passages auraient pu être plus développés, car j'ai eu l'impression que certains passages étaient très survolés, afin de ne pas nuire à l'effet page-turner. Il y avait pourtant beaucoup à dire, notamment sur cette fameuse île qui a fait couler sang et, plus récemment, encre d'auteurs de polars ! Il en va de même pour les personnages secondaires qui, si on ne les connait pas, sonnent creux. En revanche, j'ai été agréablement séduite par l'idée d'épigénétique. C'est un thème intéressant que je n'avais encore jamais croisé. Encore une fois, on aurait pu un peu plus creuser cette idée toutefois, ce point aura au moins permis d'avoir de chouettes échanges avec l'une de mes collègues qui avait lu le livre avant moi et qui m'a livré un ressenti personnel allant dans le sens de l'écrivain.
Lien : https://lespagesquitournent...
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Dans ce dernier volet, Sarah apprend que son père a été assassiné et met tout en oeuvre pour en découvrir la raison. Accompagnée par Adrian Koll, un jeune officier prometteur, elle va remonter la piste de ses origines paternelles, persuadée que la cause du mal-être de son père est enfouie dans ce passé tourmenté. Mais, ce qu'elle va apprendre va bousculer toutes ses convictions.
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Comme les précédents, ce roman est dynamique, incroyablement bien mené et addictif. La pauvre Sarah en prend décidément pour son grade. Personnage tourmenté, elle a souvent la malchance de se retrouver dans des enquêtes ou des situations toutes plus surprenantes les unes que les autres. Mais, ce qui est plus inquiétant, c'est que derrière la couche fictive des romans de Nicolas Beuglet se cache souvent un fait réel, qui sert de source d'inspiration. Et celui-ci est glaçant.
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Dans cette enquête, rien n'est laissé au hasard, et chaque indice semé par l'auteur a son importance. Il est vrai qu'aujourd'hui, j'arrive facilement à savoir vers qui tourner mes soupçons, trop de lecture de thrillers a tendance à me faciliter la tâche je suppose, mais croyez-moi, ce qui est passionnant dans les romans de cet auteur, c'est le mobile, l'origine de tout cet acharnement. Et là, rien ne sert de se torturer l'esprit, il faut se laisser prendre par l'histoire, et savourer chaque chapitre pour apprécier toute la splendeur du final.
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Nicolas Beuglet est pour moi une valeur sûre dans la littérature policière française. Avec L'île du Diable, n'espérez pas un thriller reposant, mais attendez-vous plutôt à de l'action, du suspense et des rebondissements !
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Ma chronique complète est sur le blog.
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Sarah Geringën est de retour en mode warrior.

À peine sortie de prison où elle était détenue alors qu'innocente, notre inspectrice pas tout à fait réintégrée dans la police doit enquêter sur un meurtre horriblement dégueulasse, le tout en stoemelings (prononcer stoumelinnks), comme on dit à Bruxelles (en cachette).

Pas le temps de s'arrêter pour boire un café, lorsqu'on plonge dans ce roman mettant en scène notre inspectrice toujours aussi pressée et qui voudrait avoir les résultats avant de les demander, qui ne laisse pas toujours les autre s'exprimer, qui est têtue comme une mule et qui commençait à me courir sur le haricot avec son sentiment de culpabilité dont elle n'avait aucun souvenir.

Le problème avec les romans qui pulsent et qui ne font que 300 pages, c'est qu'ils laissent peu de place pour le développement des nouveaux personnages introduits dans ce dernier opus de la trilogie.

De plus, après un an d'emprisonnement, Sarah Geringën n'a aucun souci à revenir dans la vie civile, comme si cette peine de prison, alors qu'elle était innocente, ne lui a pas porté préjudice. Soit elle est très forte, soit elle cache toujours bien son jeu, comme elle le fait souvent.

Après une enquête menée à toute vitesse, sans temps mort, après toutes les baffes que l'on se prend dans la gueule, l'auteur revient à du plus calme sur la fin, afin de reposer son lecteur, le mettre en confiance, juste avant de lui refoutre une claque magistrale.

Dans ce roman, des claques, j'en ai prise quelques-unes ! Je vais porter plainte, tiens, parce que je me suis encore faite avoir et que j'ai rien vu. J'en ai pris aussi dans les références à la fin du roman : moi qui pensais avoir pris des claques avec de la fiction et bien non, les claques étaient véridiques.

Si le précédent opus, Complot, développait des thématiques très fortes, celui-ci s'en éloigne sans toutefois se contenter d'un crime banal ou de thématiques sans forces. Ce qui est soulevé dans ce roman est costaud, à la limite de la nausée et le pire, c'est que c'est vrai et que nous n'en savions rien.

Par contre, si le final est un peu plus calme, il me reste toujours des questions sans réponses, notamment sur le financement de la base, sur l'engagement du personnel et sur ce qu'il advient de cette base perdue après tout ça : elle est toujours là, ou pas ? Bref, quelques pages d'explications en plus n'auraient pas été du luxe.

Malgré mes quelques petits bémols, ce thriller reste addictif et il est difficile de le lâcher tant l'auteur réussi à captiver son lecteur dès les premières lignes. Dans ce thriller, il y a des émotions, de la profondeur, de la nausée pour certains faits Historiques, de la science sans conscience, de la folie humaine, le tout mis en scène d'une manière précise, le tout taillé au scalpel pour éviter le superflu.

Un peu de superflu aurait été intéressant afin d'étoffer un peu certains portraits, certaines situations, certaines théories et avoir le fin mot de l'histoire.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Je vais commencer par remercier Mélanie de XO Editions pour cet envoi et la confiance qu'elle m'a, une nouvelle fois, accordée.

Nous retrouvons une nouvelle fois Sarah, quelques mois après l'affaire du Vatican qui la conduite droit en prison. Après avoir purger sa peine, elle sort de prison et le jour même on lui annonce le meurtre sordide de son père. Sarah va tout faire pour être mise sur l'enquête et résoudre ce crime, mais pour cela, elle va devoir plonger dans la vie de son père. Un père qui a toujours été secret et discret, mais elle n'imaginait pas à quel point et où toute cette affaire allait la conduire.

Après avoir lu Complot pendant mes vacances (dont il va falloir que je vous parle car il a été un vrai coup de poing pour moi), j'étais impatiente de retrouver Sarah et Christopher et de voir comment ils allaient se remettre de l'affaire qui s'était conclue au Vatican.
Nous retrouvons une Sarah totalement différente, son séjour en prison l'a changé, elle a pris conscience de beaucoup de choses et elle a beaucoup appris sur elle même. Elle ne veut plus être avec Christopher persuadée qu'elle lui apportera plus de mal que de bien. Elle sait que certaines choses de son passé doivent être étudier pour qu'elle puisse enfin retrouver la paix. le meurtre de son père va totalement perturber tout ça, ou au contraire l'aider à avancer et à trouver des réponses. J'aime toujours autant ce personnage qui n'a rien à envier à certains personnages masculins d'autre thriller. Elle est courageuse et sait prendre les décisions qui s'imposent. Bien qu'elle ait payé les pots cassés de l'affaire précédente, elle fonce toujours tête baissée, suivant son instinct coûte que coûte. C'est une héroïne extrêmement charismatique, éclipsant presque tous les autres personnages autour d'elle, les rendant fades.
Christopher est beaucoup moins présent dans ce tome ci. Il fait une enquête en parallèle de celle qui occupe Sarah, ils ne se croisent donc pas beaucoup. Cependant, il n'a toujours qu'une seule idée en tête: Sarah et comment l'aider au mieux.

Comme dans le cri et Complot, Nicolas Beuglet mène son thriller d'une main de maître. Son écriture est fluide, addictive, incisive. Les chapitres sont courts et cela donne un excellent rythme de lecture. Mais ce qu'il faut vraiment souligner, c'est le travail de recherche qu'il effectue pour écrire ses romans. Rien n'est laissé au hasard, son récit et ses connaissances sont en béton armé, ça en est bluffant. Tout est parfaitement étudié et maîtrisé, les faits historiques, scientifiques ou bien la psychologie des personnages en fonction des situations qu'ils affrontent. Je veux vraiment lui rendre honneur pour ça car on sent bien que son roman est parfaitement abouti, de la première ligne à la dernière, il n'a pas écrit ça au lance pierre.

L'histoire est très bien rythmée, très addictive et je n'avais vraiment pas vu venir certains événements ou certaines révélations. J'ai adoré l'enquête, où elle emmène nos personnages, et comment ces derniers évoluent. le tension est permanente car on ne sait jamais ce qui va arriver aux personnages, il y a très peu de temps morts, tout s'enchaîne rapidement, et je n'aurais pas été contre quelques pages de plus!! Et la fin... Nicolas Beuglet termine son récit sur un énorme cliffhanger et maintenant je n'ai qu'une envie, vite découvrir la suite et retrouver Sarah et Christopher... Mais pour cela, je crois qu'il va falloir que je patiente un petit peu!!!

Dernière petite chose, même si ce roman peut se lire indépendamment des deux autres, car l'enquête est indépendante, pour mieux comprendre les personnages, leurs réactions, leurs psychologies, il vaut mieux les avoir lu (Même si Nicolas Beuglet a eu l'excellente idée d'en faire un résumé au début). ça serait vraiment dommage de passer à côté de ces deux autres savoureux thrillers ;)

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Attention : cette chronique peut contenir des spoils pour qui n'aurait pas lu « Le cri » et « Complot ». « L'île du diable » est la suite des deux opus mentionnés ci-dessus où le lecteur retrouve l'enquêtrice Sarah Geringën que nous avions quittée en très fâcheuse posture dans « Complot ». le roman s'ouvre par un résumé succinct, mais bien pensé des deux romans évoqués plus haut. Merci à Nicolas Beuglet et aux éditions XO pour cette initiative que je trouve très à propos lorsque le lecteur doit attendre presque 1 an pour découvrir une suite. Dans le chapitre 1, nous retrouvons donc Sarah en prison, enfermée depuis une année pour son implication dans l'affaire du Vatican. Sa libération va l'emmener dans la demeure de son père où le corps de ce dernier a été retrouvé sans vie couvert d'une mystérieuse poudre blanche. Lors de l'autopsie, une clé sera retrouvée dans son estomac. Commence alors une enquête qui va obliger Sarah à découvrir la face cachée de ce père qu'elle pensait si bien connaître. Traversant les forêts de Norvège, puis les territoires hostiles de Sibérie, Sarah devra affronter de terribles secrets de famille.

Ce que j'avais beaucoup aimé dans les deux romans précédents de Nicolas Beuglet c'est la mise en lumière de la force mentale de son héroïne Sarah. Cette femme, froide, forte, brillante, que rien ne semblait pouvoir arrêter, expérimentée et talentueuse dans son métier, faisait de ce portrait de femme un personnage qui suscitait l'admiration, dans les moments où, nous lectrices, traversions des instants de nos vies qui auraient nécessité qu'on en prenne un peu de la graine. Dans « L'île du diable », Sarah est considérablement affaiblie par son emprisonnement, mais c'est surtout psychologiquement qu'elle a morflé. Dans tout le roman, Sarah va rester l'ombre de Sarah. La femme déterminée et volontaire n'existe plus, le lecteur ne sait plus bien qui est cet être dont il suit la route. Je n'ai pas adhéré à ce considérable changement de personnalité. Je n'ai pas aimé ce que l'auteur a fait de son personnage phare (même si je peux entendre que c'est son droit le plus strict). Je n'ai pas supporté les faiblesses de cette femme qui a été un modèle (le lecteur est cruel), encore moins ses tendances aux jérémiades auxquelles elle ne nous avait pas habitués. Les descriptions de ses états de panique, qui sont toutefois compréhensibles (je ne suis pas sans coeur) ne correspondent pas à son portrait initial. J'ai eu l'impression que Nicolas Beuglet avait totalement perdu son pouvoir et qu'elle lui avait totalement échappé.

De cela découle une impression de lassitude qui a suinté dans toutes les pages, comme si l'auteur avait eu un couteau sous la gorge, obligé d'écrire un troisième volet qu'il n'avait pas vraiment souhaité. J'ai ressenti une terrible apathie et un manque considérable d'enthousiasme. J'ose aller plus loin, et cette remarque ne reflète que mon sentiment : Nicolas Beuglet a-t-il eu envie de rédiger ce troisième opus et surtout y a-t-il pris du plaisir ? Personnellement, je n'ai pas retrouvé sa plume ni sa flamme. J'ai même envie de dire qu'il manque une centaine de pages pour que les émotions passent et que la force de l'intrigue portée par de terrifiantes découvertes scientifiques prennent le pas sur une écriture que j'ai trouvée léthargique.

Nous sommes dans une intrigue policière et comme dans toute intrigue de ce type, le « méchant » revêt toujours une importance particulière, tant dans sa personnalité que dans son mobile à faire les choses. Cette personne que je ne nommerais pas a le charisme d'une moule, fadasse à souhait, et sans envergure. Si « La vengeance est euphorisante, source de puissance, de vie. le pardon, c'est l'enterrement de notre amour-propre, c'est la soumission. Et aucun humain sain ne veut vivre soumis. », ce méchant-là n'a pas assez de personnalité pour la laisser transparaître.

Si l'intrigue possède les twists nécessaires à ce genre d'exercice, chapitre 26 et chapitre 36, cela n'aura pas suffi pour faire de cette lecture un moment agréable qui vous transporte hors du temps. Les notions scientifiques abordées sont intéressantes, mais sont noyées dans cette sensation d'ennui, de flegme, et cette forme de détachement de l'auteur à conter une histoire à laquelle je n'ai pas cru, servie par des personnages étroits et sans éclat. Je ne suis pas parvenue à m'immerger dans cette histoire dont la genèse naît d'une histoire réelle et j'en suis la première affligée.

Je pose ici la question des héros récurrents et les suites données lorsque l'on souhaite maintenir un terreau connu pour les lecteurs. Est-ce nécessaire ? En a-t-on forcément envie ? le faut-il à tout prix ? Nicolas Beuglet est un auteur de talent qui avait su m'emporter à deux reprises, mais sur ce roman précisément, force est de constater que nous sommes très loin de ce qu'il m'avait l'habitué à me proposer. Cela n'engage en rien mon désir de continuer à le suivre et l'espérance que le suivant sera à la hauteur de mes attentes.
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Troisième opus des aventures de Sarah Geringën mais le livre peut se lire séparément.
Sarah sort enfin de prison quand elle apprend que son papa a été assassiné. Elle n'a pas le droit de mener l'enquête elle-même, elle s'entoure donc de jeunes officiers de police.
On est embarqué dans cette intrigue très étrange. Les chapitres qui sont courts nous donne cette impression de rapidité, de rythme, cela nous donne envie de tourner les pages pour comprendre cette enquête.
On en apprend plus sur la vie de Sarah, sur ses doutes. Et la fin est assez terrible entre joie et tristesse difficile à dire.
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Ce thriller, truffé d'invraisemblances, semble très superficiel et peu investi par l'auteur lui-même.
Il surfe à la fois sur la vague polar scientifique, avec l'apparition de l'epigenetique et du traumatisme transmis de générations en générations , et sur la vague polar historique, avec la déportation de population sur l'île du diable et le cannibalisme qui fut pratiqué. Mais il ne convainc jamais, du fait de la superficialité de ses connaissances et d'une exploitation peu fournie de ces sujets qui auraient pu largement être développés.
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