Le lac aux sortilèges

Cela fait bien quelques années que je n'avais pas lu un roman de Maeve Binchy. Une petite trouvaille chez Emmaus m'a donnée envie de retrouver la plume de cette auteure que j'aime bien.

Comme dans toutes les histoires de Maeve Binchy, nous découvrons la vie de Monsieur et Madame Tout le Monde, les relations familiales, amicales et/ou difficiles entre différentes personnes, les commérages dans un village, dans lesquels chacun pourrait se reconnaître ou connaîtrait au moins quelqu'un dans son entourage qui vit ou a vécu la même chose.

L'histoire du "Lac aux sortilèges" se passe du début des années 50 jusqu'au milieu des années 60. Dans ce roman, une des héroïnes principales, Helen McMahon est une femme assez moderne pour son époque. Elle est prête à beaucoup de sacrifices pour aller vivre son bonheur... Je n'en dirais pas plus au risque de spoiler.

Je trouve aussi que Maeve Binchy se montre assez critique envers l'attitude que l'on avait à l'époque concernant le fait d'avoir un enfant hors mariage, la religion, poursuivre ses études quand on est une fille etc...

L'intro de l'histoire est un peu longue à mon goût, mais une fois passé cette partie, on est vite happé par l'histoire et j'ai pris de la sympathie pour certains personnages. Un roman qui est agréable à lire.

Challenge Multi-défis
Challenge Plumes Féminines
Challenge ABC
Challenge XXsiècle - les couleurs du temps
Challenge Pavés

Hélen McMahon, mariée, maman de 2 beaux enfants, disparait du jour au lendemain de son petit village irlandais. Tout le monde la croit morte, noyée dans le lac....
Ce livre est tout d'abord une histoire d'amour, l'amour avec un grand A, et puis il permet de réfléchir sur l'amour que l'on porte à ses enfants...
Je me suis sentie bien dans ce livre, j'avais plaisir à le retrouver... même s'il me semble que quelques longueurs auraient pu être évitées.
Ce n'est pas de la grande littérature, mais une histoire agréable à lire.

Et encore un livre de Maeve Binchy !
J'aime beaucoup la plume de cette autrice, j'aime ses histoires « simples » et réalistes se déroulant dans une Irlande plus ou moins contemporaine.
Cette fois, on suit l'histoire d'Helen, qui décide de quitter mari et enfants pour suivre son amour de jeunesse, et celle de sa fille, qui par un quiproquo croit, comme tout le monde dans son petit village, que sa mère s'est noyée dans le lac. Cette jeune fille d'une dizaine d'années va devoir grandir sans mère, avec des questionnements, des remords et en même temps des projets d'avenir. Cette femme quant à elle, va devoir tout reconstruire et prendre son destin en main sans pour autant oublier cette famille qu'elle a quittée.
Encore une fois une belle histoire. Maeve Binchy nous y dépeint le portrait de deux femmes fortes, je me suis, pour ma part, très vite attachée à Kit. J'ai aimé Helen même si parfois ses choix me paraissaient destructeurs, l'amour fait parfois faire des choses bien étranges.

J'ai beaucoup aimé cette chronique douce-amère de la vie d'une petite ville irlandaises dans les année 1950 et 1960.Le démarrage est un peu lent mais je me suis ensuite laissée happée par l'histoire de cette famille et de ses proches, dont les existences sont bouleversées par la disparition d'une femme et un malentendu au sujet d'un courrier.C'est bien écrit, sous forme de séquences courtes qui donnent le point de vue des uns et des autres au fil des événements. Si le style est plutôt classique comme dans les autres romans de Maeve Binchy que j'ai lus, les péripéties et le dénouement sont assez imprévisibles.

Seconde lecture de ce roman qui m'avait laissé un très bon souvenir mais pas la même intrigue.
Je me suis assez vite remise de cette déception: l'histoire n'est pas le remake de "La vengeance aux deux visages" dont je me souvenais.
Il s'agit plutôt d'une histoire d'amour, ou d'amours. Dans un petit village d'Irlande, une femme disparaît. La version officielle est qu'elle s'est noyée dans le lac du coin. Mais, ce n'est pas le cas. D'où s'en suit des choses pas prévues.
Un bon roman, centré autour d'un village avec ses différents habitants. Deux familles sont plus mises en avant. Mais le fait que la vie quotidienne ne soit pas mise de côté donne à ce roman un cachet authenticité.