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Citations sur Civilizations (112)

Aux yeux de la reine, je ne suis rien de plus qu'un bouffon juste bon à divertir sa fille (Higuénamota).
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Toute cette terre est de montagnes très hautes et très belles, ni arides ni de roches, mais très accessibles et aux vallées magnifiques.
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Montaigne expliquait les dangers de l'amour dans la vie maritale, qui devait proscrire, d'après lui, tout débordement de lascivité, mais nécessitait au contraire modération et tempérance, car, la fin du mariage étant la génération, il prétendait qu'un plaisir excessivement chaud, voluptueux et assidu altérait la semence et empêchait la conception.
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"Les hommes ont les épaules larges et les hanches étroites. Ils sont doués d'intelligence. Les femmes ont les épaules étroites et les hanches larges, pour avoir des enfants et rester à la maison."
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La petite colonie s’installa dans le voisinage du village skraeling et non contents de cohabiter sans incidents, les deux groupes s’entraidèrent. Les Groenlandais enseignèrent aux Skraelings à chercher du fer dans la tourbe et à le travailler pour en faire des haches, des lances ou des pointes de flèche. Ainsi, les Skraelings purent s’armer efficacement pour défaire leurs ennemis. En échange, ils apprirent aux Groenlandais à cultiver l’orge croquante, en enfonçant les graines dans de petits tas de terre, avec des haricots et des courges pour qu’ils s’enroulent autour des grandes tiges. Ainsi pourraient-ils faire des stocks pour l’hiver, quand le gibier viendrait à manquer. Les Groenlandais ne désiraient rien d’autre que de rester dans ce pays. En gage d’amitié, ils offrirent une vache aux Skraelings.
Or, il arriva que des Skraelings tombèrent malade. L’un d’eux fut pris de fièvre et mourut. Puis il n’y eut pas longtemps à attendre pour que les gens meurent les uns après les autres. Alors les Groenlandais prirent peur et voulurent partir mais Freydis s’y opposait. Ses compagnons avaient beau lui dire que tôt ou tard, l’épidémie viendrait jusqu’à eux, elle refusait d’abandonner le village qu’ils avaient construit, faisant valoir qu’ici ils avaient trouvé une terre fertile et que rien ne garantissait qu’ils croiseraient ailleurs des Skraelings amicaux avec qui ils pourraient commercer.
Mais le sachem à la forte carrure fut frappé à son tour par la maladie. En rentrant dans sa maison, qui était un dôme tenu par des poteaux arqués recouverts de bandes d’écorce, il vit des morts inconnus joncher le seuil et comme une gigantesque vague emporter son village et celui des Groenlandais. Et lorsque cette vision se fut dissipée, il se coucha, brûlant de fièvre, et demanda qu’on aille chercher Freydis. Quand celle-ci vint à son chevet, il lui dit à l’oreille quelques mots tout bas, en sorte qu’elle fut seule à les savoir, mais il déclara de manière que tout le monde entende qu’heureux étaient les gens qui étaient chez eux partout sur la terre, et que le don du fer que les voyageurs avaient fait à son peuple ne serait pas oublié. Il lui parla de sa situation à elle, et lui dit qu’elle aurait une très grande destinée, ainsi que son enfant. Puis il s’affaissa. Freydis le veilla toute la nuit mais au matin, il était froid. Alors elle retourna auprès de ses compagnons et dit : « Allons, maintenant, il faut charger le bétail sur le knörr.
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Ils étaient obsédés par la question de l’endroit où ils iraient après leur mort, et du meilleur moyen d’être sauvés, c’est-à-dire d’aller au ciel rejoindre leur dieu cloué (qui pourtant devait revenir sur terre à une date indéterminée, si bien que Chalco Chimac pensait qu’il risquaient de se croiser) et non sous la terre où l’on brûlait les morts indéfiniment, sauf dans un endroit transitoire d’où l’on pouvait sortir au bout d’un certain temps, mais sûrement pas en rachetant son séjour, de son vivant avec des florins.
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Aucun écrit ne devrait être déchiré ou détruit, à moins qu’il soit fort détestable, mais au contraire communiqué à tous, particulièrement s’il est inoffensif et que l’on puisse en tirer quelques fruits.
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L’histoire nous a appris qu’au fond, peu d’événements prennent la peine de s’annoncer, parmi lesquels un certain nombre se plaisent à déjouer les prévisions, et qu’en définitive, la plupart se contentent de survenir.
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4. « Puis, un matin, la silhouette de Baracoa, capitale cubaine et carrefour des deux mondes, se découpa dans l'horizon. C'était une ville de palais, de palmiers et de cases en terre, où les chiens parlaient aux perroquets, où les riches marchands venaient vendre leurs esclaves et faire boire leur vin, où l'odeur de fruits inconnus parfumait les rues, où les nobles taïnos chevauchaient nus leurs pur-sang de Chili, arborant pour seules parures des colliers de perles rouges à dix-huit rangées et des bracelets en écaille de crocodile, où les mendiants eux-mêmes semblaient d'antiques rois déchus, avec des masques et des miroirs de cuivre et d'or sur la tête, où les magasins dégorgeaient tellement de marchandises que, le soir venu, des lézards à crête s'aventuraient dans les rues en quête de caisses à éventrer. On y parlait toutes les langues, on y aimait toutes les femmes, on y priait tous les dieux. » (pp. 377-378)
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La geste des hommes est un fleuve dont personne, hormis le soleil s’il venait à s’éteindre, ne saurait interrompre le cours.
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