Bon, ça se lit vite. Ça se lit tellement vite que tu le refermes après quelques heures en te demandant si t'es passé à côté. Parce que dedans, y a rien qui te fait vibrer. Rien du tout.
Non. C'est un mensonge. Y a ça :
" Il ne portait pas de vêtements. Il était complètement nu, mais son corps était entièrement recouvert de… plumes ?
Recroquevillé dans un coin, il ressemblait à une créature venue d'un autre monde, avec un petit animal dans la bouche. Une souris ?
Son frère était recouvert de plumes et avait une souris morte entre les dents.
Et c'est cette vision qui allait modifier sa vie :
Tournant lentement la tête, son frère la regarda avec des yeux surpris comme s'il ne la reconnaissait pas. La lueur qui tombait de la fenêtre aux carreaux sales révélait une main pleine de plumes qui se leva. Un sourire se dessina sur sa bouche montrant des dents blanches et brillantes lorsqu'il fit tomber la souris. Vrillant son regard mort dans celui de sa soeur, il gonfla ses plumes et dit :
– Je suis
le hibou."
Voilà.
Quand un auteur est capable d'écrire comme ça à partir de la page 11, tu te dis que tu vas te régaler. Quand tu sors de
Misha Halden ou Mattias Köping, tu espères que t'es dans le même wagon. Que tu restes dans la même cour, celle de ces romans noirs où le côté psy est présent au point que tu transpires, que t'arrêtes de respirer, que tu suis les personnages comme s'ils faisaient partie de ta famille… Ben pas là. On est dans une enquête policière. Je me suis fait avoir par la couverture, par le « Thriller » noté à côté de JC Lattes, en fait, j'ai regretté mes 22 balles.
La suite, va la lire sur mon blog, ça me fait plaisir...
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