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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Pour Christian Blanchard, le roman noir ne peut être que social.

L'auteur m'avait déjà fait forte impression avec son précédent livre, Iboga, où il montrait avec brio que l'enfermement ne se vit pas que physiquement. Un roman véritablement sensoriel.

Seul avec la nuit est dans la lignée, avec une thématique et des personnages pourtant très différents. Eux aussi, ici, vivent une sorte d'enfermement, par le pouvoir d'autres, par leurs maladies ou leur dégénérescence. Sensoriel, une fois encore.

Car cette fois-ci, le récit est choral. Construit autour des quatre saisons, il nous confronte à différents destins, différentes situations difficiles.

La première chose marquante est cette construction audacieuse qui présente une alternance de points de vue. Et différents tons utilisés, différentes écritures. Ce qui pourrait s'apparenter à un exercice de style s'avère être une réussite bien pensée. Cette narration en devient vite fascinante, et crée réellement l'intérêt.

L'un des sujets de fond est difficile, compliqué à traiter. Les enfants migrants et le trafic qui tourne autour, voilà bien un thème d'actualité, parfaitement étayé, qui peut effrayer. Mais ce n'est pas la seule thématique, et elles vont toutes brillamment se rejoindre.

Ce serait pourtant un grand tort d'en avoir peur, tant l'écrivain sait construire ses personnages pour les rendre réellement humains, occidentaux ou non, avec un beau talent pour créer de l'empathie, sans manichéisme.

L'intrigue est noire, vraiment noire. Mais traversée de rais de lumière d'une rare intensité. A l'image de la relation entre un vieil homme et une jeune fille mutique, qui a pour effet de modérer la noirceur du récit.

L'écriture de Christian Blanchard sait être terrible tout autant que fortement émouvante. Il y a de la poésie noire dans ses écrits. Son univers et sa manière de raconter les histoires se rapproche assez de ce que propose Karine Giebel.

Et puis, il y a un lieu particulier : une ancienne voiture de train. Presque un personnage à part entière. Cette belle idée accentue l'atmosphère, avec cette voiture qui est arrivée en fin de vie. Ce n'est pas la seule, chacun à leurs manières, les personnages arrivent au bout du chemin, du moins d'un chemin. Avec un autre qui s'ouvre à eux, ou pas…

Le roman est donc particulièrement prenant, frappant et émouvant. Il est de ceux qui nous font nous poser des questions morales. le roman noir comme lanceur d'alerte et de questionnements, tout en faisant ressentir un véritable panel d'émotions (parfois contradictoires).

Seul avec la nuit est aussi un roman de partage. Preuve que nous ne sommes pas toujours seuls, même dans l'obscurité. Malgré la dureté du récit et la peinture très noire de notre société actuelle, il y a une profonde humanité dans les mots de Christian Blanchard.
Lien : https://gruznamur.com/2019/0..
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Et si toutes ces histoires étaient vraies ? Et si aujourd'hui sur le sol français certains chirurgiens peu scrupuleux pratiquaient ces greffes illégales , sauvant quelques privilégié(e)s et handicapant à vie d'autres ? Enlevant ici un rein . Là une jambe , un bras , contre leur volonté , à de jeunes enfants totalement inconscients et se réveillant infirmes .
Ce roman de « Christian Blanchard «  est pourtant une fiction mais malheureusement tellement plausible . Tellement réaliste . On comprend que l'écrivain s'est fortement documenté et inspiré de faits réels avant d'écrire son oeuvre .
On y fait connaissance avec de (très) jeunes survivants qui ont bravé la fatigue , la peur , le risque de la noyade à chaque instant sur des embarcations trop fragiles pour tenter de rallier avec leur famille cet eldorado qui s'appelle l'Europe . Laissant derrière eux une mère , un père ou un frère décédés pendant la traversée de la Mer Méditerranée ou dans un camion , oubliés comme de simples marchandises avariées .
Pour certains gamins estropiés comme Sayid et Diarra , de funestes destins se profilent à l'horizon : mendier au bord des routes pour le compte d'organisations à but lucratif peu scrupuleux et peu soucieux de la qualité de vie de leurs petits « protégés ». Ou comme certaines fillettes, dont Aîcha est ici le meilleur exemple , qui offrent aux futurs « clients » potentiels l'attrait de leur jeunesse , de leur « fraicheur » et de leur virginité et pour lesquelles la case prostitution est inéluctable .
Christian Blanchard nous montre également l'effet pervers produit sur les « receveurs » .En effet même si leur douleur ne semble pas comparable avec les atrocités vécues par les jeunes migrants africains , il affecte également leur psychologie ,il génère ce mal de vivre avec un organe qui ne leur appartient pas .C'est le cas d'Élodie qui malgré les efforts de ses parents ne peut se libérer de ce mal être , ce rejet plus psychique que physique qu'elle vit avec ce nouveau rein .
Nos «  donneurs » et nos « receveurs «  auront peut être la chance de croiser la route - ou plutôt la voie ferrée - de Némo , ce retraité de la SNCF au bout du rouleau , à moitié aveugle , dont la vielle carcasse sent le rhum et la nicotine mais avec un « coeur » gros comme ça . Ce voyageur solitaire a toujours une place dans sa voiture pour les naufragés de la vie , heureux de leur offrir une petite raison de croire encore que le bonheur est malgré tout possible malgré les obstacles .

L'auteur nous offre un roman choc qui met en lumière ce trafic immonde d'organes. Un récit émouvant qui emporte le lecteur , témoin de ces fortunes diverses à l'injustice criante . Témoin également de cette société qui profite des plus faibles pour s'enrichir . Cette société occidentale qui fait le malheur de ceux qui l'ont rêvé comme idéal . Dans cette noirceur abyssale surnage malgré tout de très beaux personnages auxquels il est impossible de ne pas s'attacher .Tel ce Némo , increvable malgré les doses de rhum qu'il ingurgite régulièrement ; ces Gitanes qu'il fume comme des friandises , trompant la mort tant qu'il y a de la vie dans son wagon - pardon sa voiture .Un beau témoignage au style efficace qu'il faut découvrir sans retenue .
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Après Iboga et La mer qui prend l'homme paru fin 2018, Christian Blanchard est de retour. Un rythme d'écriture très rapide pour proposer une nouvelle histoire sombre à souhait, toujours publiée chez Belfond. Plus ou encore ?

# La bande-annonce

Que sommes-nous réellement prêts à faire pour sauver nos proches ?

Cette question, Éric de la Boissière se la pose tous les jours. Sa fille, Élodie, est atteinte d'une grave maladie rénale. du fait de son groupe sanguin, ses chances de recevoir une greffe sont quasi nulles. Mais avec beaucoup d'argent… Élodie doit pouvoir être soignée, pense Éric. Dirigeant d'un établissement financier, il a entendu parler de réseaux parallèles permettant d'obtenir un organe sain de donneurs volontaires.

Que sommes-nous prêts à sacrifier pour sauver nos proches ?

Cette question, Gilles Patrick ne se l'était jamais posée. Mais depuis quelques semaines, ce grand chirurgien ne dort plus. Tandis qu'un revolver est braqué sur la tempe de son épouse et de sa fille, un groupe d'hommes le contraint à pratiquer de lourdes opérations sur de jeunes patients pourtant en pleine santé.

Les circonstances ont beau être différentes, la raison qui a fait basculer ces deux hommes dans un autre monde est la même. Et si la volonté de sauver un proche n'était pas une raison suffisante ? D'une noirceur abyssale, le nouveau roman de Christian Blanchard explore les âmes compromises et pousse ses personnages, comme le lecteur, dans leurs pires retranchements.

# L'avis de Lettres it be

Le Dieppois est de retour. Christian Blanchard, mine de rien, s'est installé dans les rayons de nos librairies comme un auteur de romans noirs à surveiller de très près. Moins médiatique que les poids lourds du genre, moins exposé (pour l'instant), cet auteur ne manque pas de nous surprendre à chaque fois avec des livres forts, terriblement noirs parce que terriblement proches du réel. Et Seul avec la nuit est l'occasion, encore une fois, de goûter à ce talent et toute cette maîtrise.

On n'a peut-être pas tous en nous quelque chose de Tennessee, mais ce nouveau livre signé Christian Blanchard a, de toute évidence, quelque chose en plus. Derrière cette noirceur, cette tension et cette narration à la hauteur des meilleurs romans du genre, Christian Blanchard installe un cadre de réflexion qui va (bien) plus loin. Les thématiques de l'esclavagisme moderne et du trafic d'organes sont traitées avec une déchirante froideur. Comme avait pu le faire avec brio Karine Giébel dans Toutes blessent la dernière tue ou Olivier Norek dans un registre sensiblement différent avec Entre deux mondes, on assite à deux choses : le déroulé d'un grand roman noir et l'exposé d'une situation, une vraie, plus que dramatique. Quand la fiction entame une danse macabre avec le vrai du vrai.

Et pour rajouter une couche de grandeur à ce livre, il ne faudrait pas oublier de souligner toutes les réflexions qui pointent dans l'esprit pendant la lecture. « Et moi, j'aurais fait quoi ? ». Il n'y a pas à dire : le pari est grandement réussi quand le lecteur se surprend à vouloir mettre un pied dans la fiction, à vouloir franchir la barrière du papier et de l'encre séché. C'est un livre réussi, un grand livre !

Ça en deviendrait lassant. Lassant de souligner, à chaque chronique, les mérites du style et de la plume de Christian Blanchard. Depuis Iboga avec lequel nous l'avions découvert il y a un an et demi, l'auteur qui vit en Bretagne n'a pas arrêté de nous plaire et de nous surprendre. Seul avec la nuit n'est qu'une confirmation de plus, qui en appelle de nombreuses autres. Assurément, un auteur (déjà) entré dans nos favoris côté roman noir.

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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RÉSUMÉ:"Que sommes-nous réellement prêts à faire pour sauver nos proches ?
Cette question, Éric de la Boissière se la pose tous les jours. Sa fille, Élodie, est atteinte d'une grave maladie rénale. du fait de son groupe sanguin, ses chances de recevoir une greffe sont quasi nulles. Mais avec beaucoup d'argent... Élodie doit pouvoir être soignée, pense Éric. Dirigeant d'un établissement financier, il a entendu parler de réseaux parallèles permettant d'obtenir un organe sain de donneurs volontaires.
Que sommes-nous prêts à sacrifier pour sauver nos proches ?Cette question, Gilles Patrick ne se l'était jamais posée. Mais depuis quelques semaines, ce grand chirurgien ne dort plus. Tandis qu'un revolver est braqué sur la tempe de son épouse et de sa fille, un groupe d'hommes le contraint à pratiquer de lourdes opérations sur de jeunes patients pourtant en pleine santé.

MON AVIS: Ayant été profondément touchée par son précédent livre "Iboga", j'ai voulu savoir si le suivant aurait autant d'effet. Alors non il n'en a pas eu autant mais les sujets abordés m'ont tout de même secoué car s'il s'agit d'un roman ce dont il parle existe bel et bien dans notre réalité et c'est vraiment épouvantable jusqu'où certains sont prêts à aller pour faire du profit.
L'humain est ramené au statut de simple marchandise qui est éliminé quand il n'est plus utile ou s'il devient gênant.
Christian Blanchard nous montre toute la noirceur d'une mafia sans pitié tout en laissant apparaître quelques frêles îlots d'humanité: un vieil homme au bord du gouffre trouvant la rédemption en recueillant une gamine perdue et terrifiée , 2 jeunes garçons liés par un destin épouvantable mais qui ne se résignent pas à leur sort.
Tous ces personnages portent en eux une grande souffrance et la vie va les réunir bien malgré eux. Une solidarité spontanée et salvatrice.
Et puis il est question de morale, de choix, non pas impossible mais humain. Il est question d'opportunisme, d'inhumanité, de cruauté. Tous les ingrédients qui font une histoire forte.
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Ça ressemble à un thriller. le titre fait penser à un thriller. La photo aussi. le graphisme aussi. La couleur sombre de la couverture aussi. Et mieux : la 4e de couverture / résumé éditeur nous conte un résumé de thriller.

Et, surprise, ça débute comme un thriller qui s'arrête aussi sec et ne reprend qu'aux dernières pages. Parce que c'est tout autre chose, ce livre. Je vous copie la 4e de couverture juste pour que vous lisiez l'argument de vente du bouquin, avant tout :

"Que sommes-nous réellement prêts à faire pour sauver nos proches ?
Cette question, Éric de la Boissière se la pose tous les jours. Sa fille, Élodie, est atteinte d'une grave maladie rénale. du fait de son groupe sanguin, ses chances de recevoir une greffe sont quasi nulles. Mais avec beaucoup d'argent... Élodie doit pouvoir être soignée, pense Éric. Dirigeant d'un établissement financier, il a entendu parler de réseaux parallèles permettant d'obtenir un organe sain de donneurs volontaires. Que sommes-nous prêts à sacrifier pour sauver nos proches ?
Cette question, Gilles Patrick ne se l'était jamais posée. Mais depuis quelques semaines, ce grand chirurgien ne dort plus. Tandis qu'un revolver est braqué sur la tempe de son épouse et de sa fille, un groupe d'hommes le contraint à pratiquer de lourdes opérations sur de jeunes patients pourtant en pleine santé. Les circonstances ont beau être différentes, la raison qui a fait basculer ces deux hommes dans un autre monde est la même. Et si la volonté de sauver un proche n'était pas une raison suffisante ? D'une noirceur abyssale, le nouveau roman de Christian Blanchard explore les âmes compromises et pousse ses personnages, comme le lecteur, dans leurs pires retranchements."

Voilà voilà. Mais en fait on ouvre le livre sur ce qui a été dit plus haut : un homme est obligé par des inconnus à venir avec eux, parce qu'ils ont besoin de lui. Il est chirurgien, et un bon chirurgien. Sa femme et sa fille sont déjà attachées sur une chaise et baillonnées, derrière elles deux hommes cagoulés tiennent un revolver contre leur tempe. Alors, entravé, il suit ces hommes, yeux bandés. Deux heures de route environ. Quand il aura fait ce qu'il devra faire, son kidnappeur enverra un texto et les deux hommes libèreront sa femme et sa fille. Sinon, ils les tueront.

Ce qu'il doit faire, il en est atterré. Il doit opérer, oui, mais des enfants ou des ados. Des migrants. Des réfugiés. On tombe en fait sur les histoires de plusieurs personnages d'une sorte de mafia, qui trafiquent à la fois des organes pour des gens qui paient cher, ou ils forcent des gosses à mendier. Aux feux rouges. Des gosses tenus en esclavage.

Sur ces deux problèmes : le trafic d'organes et le travail d'enfants migrants en esclavage. Et en les handicapant pour susciter la pitié, donc l'argent. Ce n'est pas un thriller, c'est une dénonciation. D'ailleurs à la fin l'auteur nous donnera les statistiques et les chiffres.

J'ai un peu spoilé, mais il fallait rétablir la vérité sur le contenu du bouquin. C'est bouleversant, atterrant, dramatique, ces vies, c'est puissant, c'est très sombre, on s'y prend, tant c'est fort.



Seul avec la nuit - Christian Blanchard, Belfond, 325 pages, sorti en mai 2019, 19,90€
Lien : https://melieetleslivres.wor..
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Si j'ai aimé le style de Christian Blanchard, si j'ai bouffé son roman en moins de 24 heures, si j'ai été choquée par les thématiques abordées, cette lecture n'est pas pour autant un coup de coeur. Je suis même loin d'avoir eu la claque dont tous les retours parlent unanimement. Me voilà donc à contre courant mais je n'ai pas non plus détesté ce livre, loin de là parce que oui, ça reste une bonne lecture malgré tout. Alors je vais tenter de vous expliquer le pourquoi du comment de ce non coup de coeur.

Tout d'abord, parlons des thématiques. Si elles sont ô combien choquantes, bouleversantes à souhaits et effroyables, il n'en reste pas moins ,qu'a mon sens, elles ne sont pas suffisamment approfondies ce qui donne au roman un certain manque de densité. Je garde cette impression que tout a été juste survolé et que si l'on avait un temps soit peu développé, on aurait pu avoir un grand roman.

Attendez attendez !!! Ne sortez pas vos bâtons tout de suite. Laissez-moi poursuivre.

Ensuite, les personnages, poignants et attachants pour bon nombres de ceux qui ont lu ce roman, ne l'ont pas du tout été pour moi. A aucun moment je ne suis parvenu à avoir de l'empathie pour eux malgré les horreurs qu'ils vivaient. J'ai eu l'impression d'être une spectatrice lointaine. A quoi est-ce du ? Je ne sais pas, ça arrive parfois. Mais c'est probablement l'une des raisons qui font que je n'ai pas été bouleversée par ce roman.

Attendez !!! Attendez !!! Il me reste encore un motif a vous exposer.

A la fin du livre, l'auteur nous explique que tout ce dont il parle dans son roman, existe et se passe réellement dans certains pays. Alors oui, ça rend l'histoire encore plus effroyable, mais, dans la mesure où, lui, il l'a située en France, pays des droits de l'homme, ça la rend quelque peu invraisemblable. Si certaines choses ont peut-être lieues dans notre pays, il me paraît impossible que d'autres puissent s'y produire. Ce fait m'a gênée et m'a empêchée de ressortir bouleversée de cette lecture.

Vous voulez toujours me clouer au pilori ?

Alors je vous le redis quand même, non, je n'ai pas détesté ce roman. Je l'ai apprécié, il a des qualités certaines mais il ne m'a pas embarquée comme il aurait du et c'est pourquoi je n'ai pas eu le coup de coeur escompté.

Merci aux Editions Belfond de me l'avoir gentiment envoyé.

Lien : https://myleunelectures.blog..
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Elodie, douze ans, passe ses journées en dialyse en atteinte d'un rein compatible. Aïcha, seule rescapée d'un container de migrants, croit arriver au paradis mais va connaître l'enfer sur Terre. Diarra et Sayid mendient dans Paris pour le compte d'un groupe mafieux qui les a mutilés pour mieux apitoyer le chaland. Nemo, ancien cheminot, dévasté par le suicide de sa fille quarante ans plus tôt, alcoolique et presque aveugle, recueille une jeune fille muette, terrorisée et portant une large cicatrice sur le flanc. Gilles Patrick, chirurgien, se voit forcé par la menace de mort sur sa famille, de pratiquer des opérations qui le révulsent…
Christian Blanchard dans Seul avec la nuit orchestre avec maestria le destin de tous ces personnages sur fond de trafic d'organes, filières d'immigration clandestine, exploitation et esclavage d'enfants, misère sociale et affective. Un thriller terriblement noir mais profondément humain et rondement mené !
Lien : https://puchkinalit.tumblr.c..
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Deuxième coup de coeur après Iboga ! "Seul avec la nuit" m'a fait réfléchir sur le trafic d'organes. En tant que maman, serai-je prête à tout, vraiment à tout, pour sauver mon enfant ?
Je me suis beaucoup attachée à Némo. Son chagrin et son mal-être n'ont pas fait de lui un être sans coeur, au contraire...
Des personnages très attachants, des sujets qui remettent en question nos façons de voir les choses, un rythme d'écriture qui apporte un certain suspens...voilà un excellent cocktail appelé "Seul avec la nuit". A lire sans modération !!!
Christian Blanchard, j'ai pleuré avec "Iboga" et j'ai de nouveau pleuré avec "Seul avec la nuit".
Merci
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